Octobre

Enraciner pour l'avenir  : Le génie végétal au service de l'adaptation aux changements climatiques

Nouvelles du projet

 

Communiqué de presse - Lancement officiel du projet Enraciner pour l’avenir : Ce projet structurant, échelonné sur 3 ans, vise à promouvoir l’adoption des phytotechnologies, à renforcer le recours aux pratiques de génie végétal et à accroître le nombre d’ouvrages de génie végétal au Québec par les professionnels, les municipalités et les MRC pour permettre une meilleure adaptation aux changements climatiques.

Pour plus d’informations sur le projet, vous pouvez consulter le communiqué de presse :
 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
 

Lancement d’une communauté de pratique québécoise en génie végétal : Dans le cadre de ce projet, nous avons lancé une communauté de pratique sur LinkedIn qui a pour objectifs de faciliter le partage de connaissances et le retour d’expérience en génie végétal, de créer un réseau d’experts pour appuyer les défis des projets, de favoriser l’innovation et de soutenir la montée en puissance des pratiques de génie végétal au Québec.

Pour joindre le groupe LinkedIn de la communauté de pratique et pour rester à l'affut des développements de ce projet :
 

INSCRIPTION


Accompagnement des municipalités : Nous souhaitons accompagner 8 municipalités ou MRC dans le démarrage d’un projet de génie végétal dans les régions de la Montérégie, du Bas-Saint-Laurent, de la Capitale-Nationale et de Montréal. Ce soutien, qui vise à outiller dans ce domaine les organismes municipaux, commencera à l’été 2026 et s’échelonnera sur plus d’un an. Il se veut un levier afin de faciliter le recours à ces ouvrages. L'appel à projet ouvrira prochainement.

Si cette initiative vous intéresse, contactez-nous par courriel :


COURRIEL
 

Visite technique - Stabilisation côtière en action, le cas du Bas-Saint-Laurent : Le 25 septembre dernier a eu lieu la première visite technique dans le cadre de notre nouveau projet. En collaboration avec le Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire, cette journée s'est tenu dans le Bas-St-Laurent et portait sur les techniques de génie végétal pour la restauration des milieux côtiers. Deux sites présentant des projets exemplaires touchant deux problématiques propres à l’érosion des milieux côtiers, soit la sécurité civile et la protection des biens ainsi que la restauration des habitats fauniques ont été visités. L'entrevue ICI Radio-Canada de Clémence Moreau et les photos de l'activité sont maintenant disponible.
 

 PHOTOS ET ENTREVUE
 

Prochaine activité dans le cadre du projet  :  En décembre prochain, nous organisons un webinaire sous forme de clinique express portant sur l’appel à projets lié à l’accompagnement des municipalités. Ce webinaire visera à vous guider dans le remplissage du formulaire et à répondre à vos questions sur le processus d’accompagnement. Par ailleurs, des rencontres en présentiel seront également tenues dans chacune des quatre régions ciblées.
 

CALENDRIER DES ACTIVITÉS

 

 

Vitrine génie végétal

Mesurer la captation du carbone et restaurer des habitats aquatiques nord-côtiers pour contribuer à l’atténuation des changements climatiques

Par Cynthia Thibault, Comité ZIP du Côte-Nord du Golfe

Le Comité ZIP Côte-Nord du Golfe mène, depuis 2023, un projet visant la caractérisation des herbiers de zostère marine de son territoire afin d’identifier les écosystèmes perturbés nécessitant de la restauration écologique. Ce projet est une initiative du réseau des Comités ZIP maritimes qui implique, en plus de notre organisation, les Comités ZIP Gaspésie, du Sud-de-l’Estuaire, de la Rive Nord de l’Estuaire, Saguenay-Charlevoix et des Îles-de-la-Madeleine. Ce projet commun nous permet d'obtenir des données comparables sur les écosystèmes aquatiques de l'ensemble du Saint-Laurent maritime, par le biais de protocoles standardisés réfléchis avec nos collaborateurs universitaires.

La phase de collecte de données nous a permis d’identifier une perte de superficie végétale importante dans l’herbier situé à l’embouchure de la rivière Romaine, à Havre-Saint-Pierre. Des travaux de transplantation de zostère marine ont été réalisés à l’été 2025, dans une zone plus à l’est de l’herbier perturbé où des signes d’expansion de la zostère ont été observés. L’objectif étant de regagner de la superficie végétalisée dans une zone où le risque de décrochage des plants est minimal, et ainsi redonner de l’habitat à la faune locale. Une superficie totale de 6 150 m2 a été transplantée, les plants ayant été prélevés dans deux herbiers donneurs à proximité de Havre-Saint-Pierre. La transplantation fera l’objet d’un suivi en 2026, afin de s’assurer de la survie des plants dans leur nouveau milieu et de leur déploiement. D’autres travaux de transplantation ont aussi été réalisés au cours de l’été par nos collègues des régions maritimes. Ces initiatives se poursuivront également l’année prochaine.

Ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du Fonds de restauration des écosystèmes aquatiques (FREA) du Plan de protection des océans. Sous la responsabilité du ministère de Pêches et Océans Canada, le FREA soutient les projets visant à protéger et restaurer les zones côtières et marines.

 Crédit photo : Comité ZIP Côte-Nord du Golfe

 
 

Témoignage 
 

Par Jacob Stolle, Institut National de la Recherche Scientifique (INRS) à Québec et Réseau Québécois d'Adaptation et de Gestion des Zones côtières

Jacob Stolle est professeur hydrodynamique côtière à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) à Québec et directeur scientifique du Laboratoire d’hydraulique environnementale. Ses recherches portent sur la manière dont les solutions fondées sur la nature peuvent être intégrées dans des systèmes de protection côtière durables et résilients. Il a obtenu son doctorat en génie civil à l’Université d’Ottawa, où il a étudié les événements d’inondation extrêmes tels que les surcotes et les tsunamis.

Crédit photo : Acadia Markov

L’intérêt de Jacob pour la phytotechnologie a commencé pendant ses études doctorales, lorsque les stratégies hybrides, telles que l’utilisation des forêts pour ralentir les tsunamis et prolonger les délais d’évacuation, ont commencé à susciter l’intérêt. Depuis qu’il a rejoint l’INRS, son travail s’est orienté vers le développement d’outils pratiques pour les professionnels et les décideurs politiques. Cela comprend des expériences contrôlées sur la façon dont la végétation réagit aux vagues, la modélisation éco-hydro-géomorphologique des marais salants du Québec et des collaborations avec le Conseil national de recherches du Canada afin de produire des directives techniques pour la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature.

Grâce à ses recherches et à ses partenariats, Jacob vise à combler le fossé entre la science et la pratique, en aidant les communautés à s’adapter à l’évolution du littoral avec des approches qui travaillent avec les systèmes naturels plutôt que contre eux.

 
 
 

Partenaires

Le projet est financé par le gouvernement du Québec dans le cadre d’Action-Climat Québec, un programme coordonné par le Fonds d'action québécois pour le développement durablequi découle du Plan pour une économie verte 2030.

 
 

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