26 janvier 2024

 

➔ Négociations : nos demandes salariales déposées

Le comité de négociation du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM–FNEEQ–CSN) a déposé, mardi, les demandes salariales de ses 2600 membres.

Après plus d’un an de discussions et d’échanges, il était temps pour notre comité de négociation de préciser les paramètres de nos revendications, lesquelles visent à protéger notre pouvoir d’achat dans un contexte d’inflation soutenue. Notre convention collective, rappelons-le, est échue depuis le 31 juillet… 2021.

âž” Des demandes justes et raisonnables

Pour la période allant de 2021 à 2025, nos demandes sont de l’ordre de 21 %, rétroactives au trimestre d’été 2021 et assorties d’un montant forfaitaire correspondant à 3 % du salaire obtenu pour l’année 2021-2022. Ces demandes ont été déposées en tenant compte de l’inflation constatée depuis nos dernières augmentations salariales et celle anticipée au cours des prochaines années.

  • 2021 : 3 %
  • 2022 : 3 %
  • 2023 : 7 %
  • 2024 : 4 %
  • 2025 : 4 %

Nos demandes sont conformes à la contribution de nos membres à la qualité de l’enseignement dispensé à l’Université de Montréal. Alors que nous assumons plus de la moitié des cours au premier cycle et sommes de plus en plus présentes, présents dans l’enseignement aux cycles supérieurs, cette contribution mérite une pleine reconnaissance, y compris sur le plan de la rémunération.

âž” Des blocages qui persistent

Malgré de nombreux échanges au cours des dernières rencontres de négociation, certains blocages persistent quant aux demandes adoptées par les 2600 personnes chargées de cours, chargées de clinique, chargées de formation pratique, superviseures de stage et accompagnatrices de l’Université de Montréal :

  • L’employeur refuse de diminuer le pourcentage des cours qui ne sont pas soumis à l’affichage ;
  • L’employeur refuse de convenir d’une clause générale de protection d’emploi, prévoyant que les tâches usuelles des salarié-es ne peuvent être confiées à des tiers ne faisait pas partie de nos membres ;
  • L’employeur refuse de reconnaître à sa juste valeur le travail de création et de refonte entrainé par l’élaboration de cours en ligne.

Dans ce contexte, il va de soi que la mobilisation des salarié-es deviendra nécessaire, au cours des prochains jours, afin d’obtenir un règlement qui soit conforme à notre volonté d’améliorer nos conditions de travail et la qualité de l’enseignement.

Une prochaine rencontre de négociation est prévue mardi prochain. Nous vous tiendrons bien sûr informés des développements.

Solidarité et détermination !

Votre comité de négociation

 
 
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