Juin 2023

Nouvelles de la SQP

 

Retour colloque 2023 : vous avez été près de 250 à assister à notre dernier colloque portant sur les défis reliés à l’implantation des phytotechnologies. Un grand merci à tous les participants ainsi qu’à tous les partenaires de la SQP qui ont rendu cet événement possible ! Tous les membres peuvent dès maintenant accéder aux présentations des conférenciers ainsi qu’à l’enregistrement des conférences et du panel de discussions.

Accéder aux présentations

 

Nouveau conseil d'administration : la SQP a élu, lors du colloque tenu le 4 mai dernier, son nouveau conseil d’administration. Nous tenons tout particulièrement à remercier les administrateurs (trices) sortants (es) : Xavier Lachapelle-Trouillard, Louise Hénault-Ethier, Catherine Houbart et Mali Ilse Paquin. Nous souhaitons également la bienvenue aux nouveaux membres du CA : Patrick Emond, Laurie Pique et Jessica Champagne-Caron ! Finalement, un poste demeure vacant au sein du conseil d’administration. La SQP accepte toujours les candidatures.

Formulaire de candidature

 

Chaîne YouTube : nouveauté 2023; la SQP se dote d'une chaîne YouTube ! Revisionnez des webinaires passés ainsi que des conférences des précédents colloques. Allez vous abonner à la chaîne dès maintenant !

Accéder à la chaîne

 

Nouvelle tarification membre : depuis le 5 mars dernier, une nouvelle tarification membre est en vigueur à la SQP. Celle-ci comprend un tarif préférentiel pour les étudiants et les organismes à but non lucratif, ainsi que de nouveaux tarifs pour les entreprises et les municipalités.

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Lauréats distinctions SQP 2023 :

Bourse d’études : la bourse de recherche SQP a été remise à Béatrice Gervais-Bergeron pour son projet de recherche sur la sélection des plantes en phytoremédiation à l'aide des traits fonctionnels.

Prix d’excellence : la SQP a remis son Prix d'excellence 2023 pour le meilleur projet québécois en phytotechnologie à Rousseau Lefebvre pour son projet de rénovation de l'étang du parc Ahuntsic.

 
 

Qu'en pensez-vous ?

Inclure les phytotechnologies dans les orientations gouvernementales en aménagement du territoire ? Par Chloé Frédette

Le gouvernement mène actuellement une vaste consultation dans le cadre de l’élaboration de nouvelles orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT). À l’heure des changements climatiques, de la perte de biodiversité, de l’urbanisation effrénée et de la dégradation de notre environnement et de nos milieux de vie, il est plus que jamais essentiel d’intégrer les végétaux, notamment via les phytotechnologies, dans l’aménagement de notre territoire. Je suis donc de ceux qui croient que cette nouvelle mouture des OGAT devrait essentiellement traiter de cette question de la végétalisation.

Dans la proposition actuelle, il faut aller voir du côté de l’orientation 5 (mettre à profit les caractéristiques distinctives pour aménager des milieux de vie de qualité). On y parle de verdissement et de déminéralisation, de lutte aux îlots de chaleur, de canopée urbaine, de gestion des eaux pluviales et même d’infrastructures vertes ! Si cela est très encourageant pour la suite, il convient de mentionner que tous ces concepts fondamentaux ne constituent qu’un sous-point d’une sous-section de l’orientation 5.

Il y aurait, selon moi, beaucoup plus de place à faire aux pratiques de verdissement et aux phytotechnologies dans les OGAT, notamment dans l’orientation qui vise à assurer la résilience des communautés par le renforcement de l’adaptation aux changements climatiques et l’accroissement de la sécurité des milieux de vie… Qu’en pensez-vous ?

Participez à la consultation

 

Vitrine phyto

À l’été 2022, la firme Rousseau Lefebvre a effectué le réaménagement de l’étang du parc Ahuntsic. Cet étang, construit en 1990, faisait face à une vétusté de ses installations, une qualité de l’eau dégradée et à la présence d’espèces exotiques envahissantes telles que le phragmite. Le projet s’est ainsi articulé autour de trois objectifs : améliorer l’aspect naturel de l’étang, améliorer la qualité de l’eau et favoriser l’accessibilité du plan d’eau pour le public.

Un marais filtrant surfacique et un marais filtrant sous-surfacique ont été installés afin d’améliorer la qualité de l’eau et d’améliorer l’aspect paysager. De la végétation filtrante a également été installée sur les berges dans le même but. Pour améliorer l’accès au public, une placette a été construite et des tables et des bancs ont été installés le long de certaines berges pour offrir au public une belle vue sur l'étang tout en profitant d’un îlot de fraîcheur favorisé par la plantation d’arbres. La fontaine, initialement présente dans l’étang, a été remplacée par une cascade afin de maintenir une animation tout en respectant davantage le concept de circulation de l’eau.

Le projet présente une multifonctionnalité intéressante puisque l’étang est également un bassin de biorétention pour le secteur grâce à la mise en place d’ouvrages d’évaporation et d’évapotranspiration. Il s'accompagne d’un guide d’entretien afin de maintenir l'efficacité des différentes phytotechnologies au fil des années, et des affichettes ont été installées pour sensibiliser le public aux fonctions filtrantes des berges et ainsi limiter leur dégradation.

 

L’info-phyto

Qu’est-ce que la phytoextraction ? La phytoextraction est une technique de phytoremédiation consistant à planter des végétaux capables de capter les polluants présents dans le sol et de les accumuler dans leurs parties aériennes. Les polluants concernés sont les éléments traces métalliques et métalloïdes biodisponibles, ainsi que certains types de contaminants organiques. L’absorption des polluants par les végétaux peut être améliorée par l’ajout d'agents chélateurs. Il est important de réaliser une récolte de la biomasse régulière afin d’éviter que les polluants soient de nouveau libérés dans les milieux. La biomasse récupérée peut être incinérée en milieu contrôlé, mais sa valorisation peut aussi être envisagée à travers plusieurs usages (compostage, fabrication de carton, etc.) permettant la valorisation économique de ces déchets verts. Cette technique est particulièrement intéressante pour les sites contaminés laissés en friche pendant de nombreuses années puisqu’il peut y avoir un délai important avant d’atteindre des niveaux de décontaminations acceptables. Pour plus d’informations sur la phytoextraction ou d’autres procédés de phytoremédiation, consultez notre fiche technique sur le sujet !

Consultez la fiche technique

 
 
 

Société québécoise de phytotechnologie
Pour communiquer avec nous : info@phytotechno.com | 450 774-2228