Dans

cette

infolettre                      

  • Pépinière ouverte - Venez nous rendre visite
  • À mettre à votre agenda — des activités à ne pas manquer aux Jardins de l'écoumène
  • Le safran — commandez-le aujourd’hui pour le recevoir à la fin mi-août
  • Auxiliaires des cultures — Comment lutter contre les insectes nuisibles!
  • Le basilic sacré — nous vous invitons à découvrir les mille et une vertus de la reine des herbes
  • Un potager en contenants — troisième et dernier volet qui parle de la maximisation de l’espace cultivable, du compagnonnage et de la rotation des cultures

Profitez de votre visite pour demander des conseils à nos horticulteurs-jardiniers sur le choix des variétés, l’entretien du potager et le contrôle des insectes et des maladies. Toute notre collection de semences, ainsi qu’une gamme de produits horticoles certifiés biologiques nécessaires pour réussir votre potager (terreaux, composts, engrais, Smart Pots, outils de jardinage, livres, etc.) sont également en vente à la pépinière.

Les heures d’ouverture sont du mardi au vendredi, de 9 h à 17 h, et samedi et dimanche, de 8 h à 16 h. Le trajet pour vous rendre aux Jardins de l’écoumène apparaît sur notre site Internet sous l’onglet « Nous joindre ».

Veuillez prendre note que la pépinière sera ouverte lors des jours fériés suivants : Jour des patriotes, lundi 22 mai ; Saint-Jean-Baptiste, samedi 24 juin; et Jour du Canada, samedi 1er juillet. La liste des variétés sera disponible sur notre site internet sous peu.

Découvrez la forêt nourricière des Jardins de l’écoumène!

Cet atelier d’initiation à la cueillette de champignons et de plantes sauvages vous permettra d’identifier les principaux produits forestiers non ligneux (PFNL) à récolter au printemps. Vous serez également mis au courant des principales confusions possibles entre les PFNL toxiques et comestibles. L’atelier se terminera par une dégustation de vos récoltes. On vous attend !

 

Atelier du 27 mai 2017
Inscription

 

Atelier du 4 juin 2017
Inscription

La plantation des bulbes de Crocus sativus se fait idéalement en juillet et août. Aussi, pour avoir le bonheur de les voir fleurir vers la fin octobre ou le début novembre, commandez-les aujourd’hui.

 

  • 10 cormes 9/10 = 24 $
  • 20 cormes 9/10 = 40 $
  • 100 cormes 9/10 = 175 $
  • 200 cormes 9/10 = 350 $
  • 300 cormes 9/10 = 525 $
  • 500 cormes 9/10 = 750 $

 

Pour en apprendre davantage sur la culture du safran, consulter la fiche « Le safran » sous l’onglet « Centre d’infos ».

Comment lutter contre les insectes nuisibles!

Les Jardins de l'écoumène sont maintenant distributeur d'Anatis Bioprotection et leurs produits seront en vente à la pépinière, sous réservation. Les produits d'Anatis sont pour la lutte biologique contre les insectes nuisibles. Pour protéger votre : ail, poireau, oignon, brocoli, chou-fleur, chou-frisé kale, chou, bette à carde, céleri, maïs, poivron, et bien d'autre.

Pour utilisation dans : les jardins résidentiels, les jardins communautaires, les jardins sur les toits et en agriculture urbaine. C’est la nature à votre service!

Simple et facile d’application, nous offrons les trichogrammes, un insecte indigène qui travaillera pour vous, une méthode écologique et naturelle sans danger pour les humains, les animaux et l’environnement.

Pour plus de détail sur les produits et la liste de prix cliquez sur le lien suivant :
lien:
Catalogue d'auxiliaires des cultures 2017

Un élixir de vie!

Tous les adeptes de la médecine ayurvédique vous diront que le basilic sacré mérite pleinement son nom, car les nombreuses vertus de la
«
 reine des herbes» relèvent du miracle!

Le basilic sacré occupe une place de choix dans l’ayurvéda, cette médecine millénaire originaire de l’Inde construite sur trois objectifs; le maintien de la santé, la guérison des maladies et la réalisation de soi. Ce n’est donc pas par hasard qu’il règne en maître dans le potager de tous les foyers indiens depuis des millénaires.

Appelé tulsi, tulasi ou surasah en sanscrit, il adopte une forme arbustive qui peut atteindre 1 m de hauteur dans son habitat naturel, mais qui pousse généralement à une hauteur plus modeste de 30-50 cm. Très répandu dans les régions tropicales à travers le monde comme plante cultivée, mais aussi naturalisée, le basilic sacré a fait l’objet de recherches utilisant des génomes chloroplastiques pour trouver son lieu d’origine; verdict des experts, le centre-nord de l’Inde. Sa dissémination ne date pas d’hier puisqu’on le retrouve dans la culture de nombreux peuples, avant l’ère chrétienne.

Un remède à bien des maux

Consommées le plus souvent en infusion ou en thé, les feuilles de basilic sacré servent aussi de condiment ou encore d’épice, sous forme de poudre. Elles contiennent plusieurs huiles très volatiles dont la principale est l’eugénol, mais pour en tirer profit, il faut consommer la feuille fraîche dans les quelques heures suivant sa récolte. Sous ses formes séchées, en thé ou en poudre, ces précieuses huiles sont perdues, mais de nombreuses vertus de la plante demeurent, heureusement! Seule l’huile essentielle de basilic sacré contiendrait toujours tous les constituants botaniques de la plante fraîche. Cette huile est réputée pour ses propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales, ainsi que pour son effet larvicide contre les insectes. De multiples décoctions utilisent les feuilles ou les racines de basilic sacré pour combattre diverses de maladies métaboliques, immunitaires et respiratoires. Des effets protecteurs de la plante sur le foie, le cœur et le sang ont été démontré.

L’eugénol est une huile volatile présente en quantité dans le feuillage, qui possède des propriétés antiseptiques et analgésiques. Selon des études récentes, il agirait sur les systèmes immunitaire, cardiovasculaire, reproducteur, gastrique, urinaire et nerveux central.

Un autre composé actif du basilic sacré est l’acide ursolique dont les effets anabolisants ont fait l’objet d’études au cours des dernières années. Selon ces études, une réduction de l’atrophie musculaire aurait été observée chez les rats. Couramment utilisé dans l’industrie cosmétique, cet acide améliorerait la santé du derme avec des résultats intéressants dans la lutte contre l’acné. Il agirait aussi sur les voies intestinales et respiratoires.

L’apigénine se retrouve aussi dans le basilic sacré. Ce composé chimique possède des propriétés anti-inflammatoires et une étude récente menée par l’université de l’Ohio aurait démontré qu’il rompait le caractère immortel des cellules cancéreuses en les rendant sujettes au processus de mort cellulaire.

Enfin, la tutéoline est pourvue de propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires reconnues. Elle contribue à réguler le système immunitaire et aide à métaboliser les glucides.

On dit que les Indiens qui occupent un emploi stressant mâchent jusqu’à une douzaine de feuilles par jour, car le basilic sacré produit de puissants effets adaptogènes et contribue à garder un niveau normal de cortisol, l’hormone associée au stress.

Parce que la plante a un effet normalisant sur le taux de glucose dans le sang, la pression artérielle et le taux de lipides, elle aide à traiter le diabète et les problèmes d’hyper ou d’hypotension. Une consommation régulière de basilic sacré préviendrait même les crises cardiaques.

En Inde, l’usage du tulsi remonterait possiblement à près de 5000 ans avant notre ère.

Les hindous ont longtemps cru que le basilic sacré était l’incarnation sur Terre de Tulasi (déesse de la dévotion), Lakshmi (déesse de la fortune et de l’abondance) ou Vishnu (dieu conservateur de l’univers).

Toujours en Inde, une fête de trois jours appelée Tulsi Vivaha célèbre le mariage du basilic sacré à Krishna, représenté par des bouses de vaches sacrées. Cette fête qui a lieu avant la pleine lune de novembre inaugure la saison des mariages.

Le nom sanscrit «tulsi» signifie «l’incomparable».

La plante est riche en vitamines C et A, en calcium, en zinc et en fer.

Très prisé en Thaïlande où il est connu sous le nom de kaphrao, il ne doit pas être confondu avec le basilic thaï appelé horapha.

Depuis des siècles, des feuilles sèches de tulsi sont mêlées aux grains pour éloigner les insectes durant l’entreposage. Au Sri Lanka, on s’en sert de chasse-moustiques.

Les Égyptiens s’en servaient durant le processus de momification pour ses propriétés antibactériennes et conservatrices.

Un traitement spécial de basilic sacré aurait un effet sur la fertilité en réduisant le taux de spermatozoïdes, leur mobilité et leur vélocité. En cessant le traitement, tout revient à la normale deux semaines plus tard. Curieusement, il était le symbole de fertilité dans la Grèce antique !

Le basilic sacré aide à reconstruire les individus qui souffrent d’épuisement physique et moral en les nourrissant.

Il aide aussi à réduire les symptômes du rhume des foins et de l’asthme allergique, s’il est pris quotidiennement pendant plusieurs semaines.

Le tulsi agit sur la digestion en réduisant les fermentations et les gaz et en soulageant les crampes intestinales.

Dans un potager en contenants, chaque centimètre cube de terreau compte ! Voici quelques trucs pour tirer profit de tout l’espace disponible tout en respectant les principes de rotation des cultures et de compagnonnage qui s’appliquent au potager.

Si vous cultivez des légumes en contenants, il y a fort à parier que vous n’avez pas l’espace pour cultiver un potager en pleine terre. Quand on doit composer avec les quelques mètres carrés disponibles sur le patio, le balcon ou la terrasse, on a tout intérêt à bien planifier pour obtenir un maximum de récolte.

Rotation des cultures

Comme dans le potager, la rotation des cultures dans les bacs est une façon intelligente de jardiner, car elle permet de briser le cycle de vie de plusieurs ravageurs et maladies tout en évitant un appauvrissement du sol. Cette pratique n’est pas aussi simple en contenants qu’en pleine terre ; les pots de formats variés et leur positionnement (pas toujours possible de les déplacer) ne conviennent pas toujours à toutes les cultures. Le gros pot dans lequel on a cultivé des pois l’an dernier, mais qui ne peut aller que dans le coin du balcon exposé au soleil du matin ne pourra servir pour des tomates, poivrons ou courgettes en raison du manque de soleil.

Aussi, dans la mesure du possible, évitez de cultiver le même type de culture dans un même contenant d’une année à l’autre et faites suivre une plante gourmande (choux, tomates, pomme de terre) par une autre qui l’est moins. Si même une alternance de famille n’est pas possible, surveillez plus attentivement l’apparition d’insectes et de maladies. Puis, ajoutez du compost au terreau et redynamisez le sol avec l’application de purins, de bactéries, de mycorhizes ou autre.

Le compagnonnage

Plusieurs mécanismes créent une association bénéfique entre les plantes, tant pour attirer ailleurs des insectes nuisibles que pour faire profiter de l’ombre de plantes plus grandes à des plantes basses.

Culture-appât

Il s’agit d’une plante qu’on cultive principalement pour attirer les insectes nuisibles qui ne lui résistent pas, afin de les éloigner de la culture à protéger. La capucine est une plante-appât qui attire les pucerons.

Plantes fixatrices d’azote

Les légumineuses ont la capacité de fixer l’azote atmosphérique dans le sol. Ils le font pour eux, mais les plantes cultivées juste à côté en profitent aussi grâce à une relation symbiotique avec les rhizobactéries.

Allélopathie positive

De nombreuses plantes exsudent des produits chimiques par les racines ou les parties aériennes qui ont pour effet de supprimer ou d’éloigner les ravageurs et, ainsi, de protéger leurs voisins. La rose d’Inde en est un bel exemple ; le thiophène relâché par cette plante à un effet répulsif contre les nématodes. On a donc tout intérêt à en cultiver avec des cultures sensibles à ce pathogène.

Partage de l’espace

En plantant ensemble des variétés hautes qui aiment le soleil avec des variétés plus basses qui tolèrent l’ombre, on maximise le rendement de l’espace cultivable. Il arrive aussi que des mariages entre plantes hautes et basses agissent sur le contrôle des insectes. Ainsi, le maïs que l’on cultive avec de la courge protégerait celle-ci du perceur de la courge adulte en désorientant l’insecte.

Habitats bénéfiques

Dans ce cas, les plantes compagnes servent à créer un environnement attrayant pour les insectes bénéfiques (espèces pollinisatrices ou prédatrices et parasites d’espèces nuisibles). En plus de protéger les cultures des prédateurs, la pollinisation accrue augmente le rendement.

Diversité

En mélangeant davantage les cultures, on diminue fortement les conditions favorables à une infestation majeure. Même en ne mélangeant que les cultivars d’une même culture, on peut réduire considérablement les problèmes liés aux insectes ravageurs.

Culture intercalaire

Outre les avantages cités plus haut, la culture intercalaire dans les potagers en contenants permet de produire plus au mètre carré. Certaines cultures se développent lentement en début de saison, mais deviennent, à terme, très volumineuses. C’est le cas de la tomate. Un semis de radis et de laitues en périphérie du plant de tomates sera prêt pour la récolte avant que le plant de tomates ne prenne trop d’espace. Si le cultivar de tomates est indéterminé, cultivez-le en hauteur et plantez du basilic et des œillets d’Inde au pied après avoir récolté les radis et laitues. En plus d’être elles aussi fort intéressantes en cuisine, ces plantes compagnes protégeront le pied de tomates des aleurodes. Si l’espace et les nutriments contenus dans le pot sont suffisants, pourquoi ne pas ajouter un plant de gloire du matin ou de haricot grimpant qui se servira du plant de tomate comme support.

Évitez dans tous les cas de cultiver ensemble des plantes qui ont des besoins en eau très différents comme le radis et le thym.

Compagnonnage en contenant

Aubergine : on la cultive avec les fèves et le souci officinal

Carotte : on la cultive avec les pois, la laitue, le romarin, l’oignon, la sauge et la tomate ; on évite l’aneth

Céleri : on le cultive avec l’oignon, les choux, la tomate, le haricot nain et la capucine

Choux : on les cultive avec les fines herbes, le céleri, la betterave, l’oignon, la camomille, l’épinard et la bette à carde ; on évite l’aneth, la fraise, le haricot à rame et la tomate

Citrouille : on la cultive avec le maïs, le souci officinal et le basilic sacré ; on évite la pomme de terre

Concombre : on le cultive avec les fèves, le maïs, les pois, le tournesol, le radis, l'aneth, le basilic sacré et la coriande; on évite la pomme de terre

Courge : on la cultive avec le maïs, la capucine, le souci officinal et le basilic sacré; on évite la pomme de terre

Épinard : on le cultive avec la fraise

Haricot à rames : on le cultive le maïs, la sarriette et le radis ; on évite l’oignon, la betterave, les choux et le tournesol

Haricot nain : on le cultive avec la pomme de terre, le concombre, la fraise, le maïs, le céleri et la sarriette ; on évite l’oignon

Laitue : on la cultive avec la carotte, le radis, la fraise et le concombre

Maïs : on le cultive avec la pomme de terre, les fèves, les pois, la citrouille, le concombre et la courge ; on évite la tomate

Oignon : on les cultive avec la betterave, la carotte, les laitues, les choux et la sarriette ; on évite les fèves et les pois

Panais : on la cultive avec les pois ; on évite la pomme de terre

Pois : on le cultive avec le maïs, la carotte, le radis, le panais, le concombre et les fèves ; on évite l’oignon et les pommes de terre

Pomme de terre : on la cultive avec les fèves, le maïs, les choux, le souci officinal et le raifort ; on évite les cucurbitacées, la tomate et le tournesol

Radis : on la cultive avec les pois, la capucine, les laitues et le concombre ; on évite l’hysope officinale

Tomate : on la cultive avec l’oignon, la capucine, le souci officinal, la carotte, le persil, le concombre et le basilic ; on évite la pomme de terre, le fenouil et les choux