Les producteurs agricoles lancent un cri du cœur pacifique (Maxime Paradis) | Les producteurs et relèves agricoles du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie s’étaient donné rendez-vous à Rimouski, le 8 mars dernier, pour lancer un cri du cœur devant les bureaux de leur ministre régionale Maïté Blanchette Vézina, absente pour l’occasion. Plus de 500 d’entre eux, accompagnés de 200 tracteurs et autres machineries agricoles, ont fait le chemin pour demander une meilleure reconnaissance de la profession agricole, une réciprocité des normes avec les pays exportateurs, mais également des aides financières à la hauteur des défis vécus à l’heure actuelle en agriculture : inflation, augmentation des taux d’intérêt, coût des intrants, changements climatiques, etc. Divers témoignages en lien avec ces difficultés similaires ont permis de galvaniser les troupes et de créer un vaste mouvement de solidarité qui s’est soldé par la signature d’une pétition symbolique sur une balle de foin apportée pour l’occasion. La présidente régionale Nathalie Lemieux était appuyée par le président général de l’UPA Martin Caron. « L’agriculture nourrit les gens; c’est le pilier de notre société. Sur le terrain, une multitude de facteurs nuisent de plus en plus à la rentabilité de nos fermes, le moral des producteurs est au plus bas, et les fermetures qui se multiplient dans la région représentent le symptôme le plus évident des difficultés économiques rencontrées par nos producteurs. Il y a urgence d’agir si le gouvernement ne souhaite pas que le Québec se retrouve avec une assiette vide », a-t-elle déclaré. Une rencontre entre l’exécutif de la Fédération et la ministre régionale a suivi le 15 mars dernier. Maïté Blanchette Vézina s’est engagée à porter le message auprès du gouvernement. | Sondage 2024 sur l’inflation et la hausse des taux d'intérêt (L'Union des producteurs agricoles) | Au printemps 2023, l’Union des producteurs agricoles (UPA) a réalisé un sondage sur l’incidence de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt sur la santé financière des fermes du Québec. Nous souhaitons sonder à nouveau les producteurs et productrices agricoles afin de connaître l’évolution de la situation au cours de la dernière année. Pour l’UPA, l’objectif demeure le même que l’an dernier, soit de documenter la situation financière des entreprises agricoles, ce qui lui permettra de cibler les demandes à formuler aux gouvernements. Le succès de cette initiative dépend largement du taux de réponse à ce sondage. Merci de prendre quelques minutes pour le remplir. Nous vous assurons que la plateforme utilisée garantit la confidentialité des renseignements obtenus. Vous avez jusqu’au lundi 15 avril 2024 pour y répondre. | Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales (Chantale Dubé) | Adopter des pratiques agroenvironnementales qui vont au-delà des exigences réglementaires et obtenir de l’aide financière en retour? Oui, c’est possible! Inscrivez-vous d’ici le 31 mars 2024 à l’Initiative ministérielle de rétribution des pratiques agroenvironnementales et vous recevrez une avance sur l’aide financière potentielle. | Faites valoir vos bonnes pratiques agroenvironnementales (Chantale Dubé) | Vous avez adopté des pratiques agroenvironnementales ou réalisé des aménagements au-delà de la réglementation environnementale sur vos fermes respectives, et les bénéfices générés pour la biodiversité sont palpables? Pourquoi ne pas les faire connaître en vous inscrivant au programme de valorisation et de reconnaissance L’agriculture complice de la biodiversité? Consultez les critères du programme, la description des aménagements et pratiques admissibles, et remplissez le formulaire d’inscription directement sur notre site internet, avant le 5 avril prochain. Pour toutes informations supplémentaires, contactez Chantale Dubé, conseillère en aménagement du territoire, environnement et faune par courriel à cdube@upa.qc.ca ou Mylène Gagnon, conseillère en aménagement du territoire, agroenvironnement et commercialisation à mylenegagnon@upa.qc.ca. Ce programme est réalisé en collaboration avec les Fédérations régionales de l’UPA de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Gaspésie–Les Îles et de la Capitale-Nationale–Côte-Nord. Le projet est financé par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dans le cadre du programme Prime-Vert. | Fermes de proximité : Un nouveau comité à la Fédération régionale (Mylène Gagnon) | Le 5 février dernier, la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent accueillait les nouveaux représentants des fermes de proximité au sein des conseils d’administration des syndicats locaux. La rencontre avait pour buts de souhaiter la bienvenue aux représentants, de mieux les connaître et de les outiller dans leur rôle d’administrateur. La Fédération a profité de ce moment pour rappeler le contexte de la mise en place du poste de représentant des fermes de proximité. Un administrateur à ce poste se définit comme un producteur ou une productrice agricole ayant un revenu brut de 100 000 $ et moins, privilégiant une mise en marché de proximité et l’ayant expressément déclaré par écrit au secrétariat du syndicat local avant son élection. Par marché de proximité, on entend un système de commercialisation favorisant une plus grande proximité relationnelle (un intermédiaire tout au plus, ou géographique, dans un rayon de 150 km, entre les entreprises et les consommateurs). Des échanges sur les principaux enjeux communs de ces entreprises agricoles ont aussi ponctué la rencontre. Il a été question, entre autres, des difficultés de mise en marché selon les productions, du besoin de mise en valeur et de réseautage et des attentes des représentants face à leur implication. Les élus ont aussi soulevé le besoin de mieux connaître et joindre les entreprises agricoles qui font de la mise en marché de proximité sur leur territoire, et ils ont souligné la méconnaissance des services offerts par l’UPA. Nouveau comité régional Les représentants des syndicats locaux formeront le nouveau comité des fermes de proximité pour la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent. Ce comité sera présidé par Yannick Côté, président du Syndicat local de La Mitis et membre du conseil exécutif de la Fédération. Mylène Gagnon, conseillère en commercialisation à la Fédération, assurera le secrétariat du comité. Glennis Ouellet a été élue par les représentants pour siéger au conseil d’administration de la Fédération au poste ferme de proximité. Le comité sera un lieu de réflexion et d’échange entre les représentants des syndicats locaux et la fédération régionale. Le comité pourra soumettre des propositions et recommandations afin d’améliorer la situation des entreprises agricoles qui optent pour la mise en marché de proximité. Avis de recherche Vous faites de la mise en marché de proximité, vous souhaitez échanger et discuter des enjeux auxquels vous êtes confrontés et vous avez des idées de projets? Faites-nous signe, car des postes sont toujours disponibles. En effet, les postes fermes de proximité pour les syndicats locaux de Rimouski-Neigette et de Témiscouata sont encore à combler. Voilà votre chance de faire une différence! Syndicat local | Représentant ferme de proximité | Matapédia | Maxime Hallé | Matanie | René Santerre | Kamouraska | Glennis Ouellet | Rimouski-Neigette | Poste vacant | Mitis | Patricia Garon | Basques | Gabriel Légaré | Témiscouata | Poste vacant | Rivière-du-Loup | Aglaée Smith-Thériault | | Disponibilité de la ripe pour nos producteurs (Yan Gosselin) | Certains entrepreneurs agricoles ont signalé une rareté de la ripe à mettre sous leurs animaux, et d’une augmentation significative des prix malgré sa disponibilité. Sur Facebook, dans le groupe Foin et paille à vendre, il existe des vendeurs de paille pour ceux qui ont besoin de produits de substitution. De plus, l’entreprise AgroÉnergie de l’Est, une coopérative située à Biencourt, offre de la paille de panic érigé. Cette dernière, peu connue, possède d’excellente caractéristiques pour son utilisation comme litière animale. Visionnez une vidéo à ce sujet. | Pesticides : Information sur les nouvelles mesures réglementaires (Mylène Gagnon) | L’omnibus réglementaire 2023 modifiant 24 règlements est entré en vigueur le 6 juillet 2023. Il prévoit de nouvelles mesures réglementaires dans le domaine de la gestion des pesticides qui seront majoritairement effectives en 2025 et qui concernent particulièrement les semences enrobées. En collaboration avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, l’Union des producteurs agricoles tiendra, au cours des prochaines semaines, des séances d’information concernant les nouvelles exigences réglementaires en matière de pesticides. Vous êtes productrice ou producteur agricole et souhaitez en savoir davantage? Inscrivez-vous dès maintenant à l’une des séances d’information virtuelles Zoom. | « Attention! ce véhicule peut tourner à gauche » (Vincent Dupont) | La saison 2024 est à peine débutée que déjà des incidents sont survenus dans la région. La Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches a fait produire un panneau de signalisation afin de conscientiser les usagers aux risques d’accident. Visible et réfléchissant, il peut être installé à l’arrière des remorques de tracteurs afin d’inciter les automobilistes à la prudence. Le panneau est disponible sur commande, au coût de 20 $ taxes incluses, à nos trois bureaux de Rimouski, Saint-Antonin et La Pocatière. Pour plus d’informations ou pour vous le procurer, communiquez avec Vincent Dupont, conseiller en prévention à vdupont@upa.qc.ca. | | Retour sur l’AGR des producteurs de bovins (Marc Tétreault) | Le 14 février se tenait l’assemblée générale régionale (AGR) des producteurs de bovins du Bas-Saint-Laurent. L’assemblée s’est tenue simultanément à Mont-Joli et à Rivière-du-Loup. Le Bas-Saint-Laurent est la région pour laquelle il y a eu le plus de producteurs présents à son AGR. Le plan de financement présenté par les Producteurs de bovins du Québec a été accepté à la majorité par l’Assemblée. Un nouveau conseil d’administration a été nommé : Daniel Lajoie, président et représentant au comité de mise en marché des veaux de grain (CMMVG); Frédéric Ouellet, premier vice-président et représentant au comité de mise en marché des bouvillons d'abattage (CMMBA); Daniel Reichenbach, deuxième vice-président et représentant au comité de mise en marché des veaux d'embouche (CMMVE); Claudie Ouellet, représentante de la MRC de Rivière-du-Loup; Dany Dubé, représentant de la MRC de Témiscouata; Gabriel Gagnon et Gérard Ouellet, représentants de la MRC de Kamouraska – Kamouraska a deux sièges; Miguel Ellenberger, représentant de la MRC de la Matapédia; David Bastille, représentant de la MRC des Basques; François Pigeon, représentant de la MRC de Rimouski-Neigette et au comité de mise en marché des bovins de réforme et veaux laitiers (CMMBRVL). Des remerciements sont adressés aux administrateurs sortants pour leurs années d'implication. | Forte participation au Sommet agroenvironnemental 2024 (Mylène Gagnon) | Plus de 230 producteurs agricoles, intervenants du milieu et chercheurs ont participé au Sommet agroenvironnemental Investir dans l’action, tenu les 28 et 29 février derniers au Centre des Congrès de Lévis. Organisé par l’UPA et la Chaire de recherche du Canada en économie écologique de l’Université du Québec en Outaouais, cet événement a permis de faire le point sur les actions entreprises en agroenvironnement au cours des cinq dernières années et sur les investissements requis pour répondre adéquatement à l’urgence d’agir et de généraliser le virage agroenvironnemental déjà entamé, tout en assurant la rentabilité des fermes. Mylène Gagnon, notre conseillère en aménagement du territoire et agroenvironnement, a présenté le projet L’agriculture complice de la biodiversité, réalisé par la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et les fédérations de l’UPA de l’Abitibi-Témiscamingue, de la Capitale-Nationale—Côte-Nord et de la Gaspésie—Les-Îles dans le cadre du Plan d’agriculture durable. Le Sommet s'est terminé par le dévoilement d'une déclaration commune par laquelle les agriculteurs, les chercheurs et les intervenants affirment d’une même voix « vouloir agir en faveur d’une agriculture à la fois plus résiliente face aux conditions adverses que sont les changements climatiques et la perte de la biodiversité, et plus respectueuse de notre environnement ». | Forum sur les abattoirs régionaux au Québec (Yan Gosselin) | Le 21 mars dernier, à Sainte-Luce, 92 producteurs agricoles, intervenants du secteur bioalimentaire et du développement territorial ont bravé un climat hivernal pour participer au Forum sur les abattoirs régionaux au Québec. Quatre-vingt-douze participants provenant de partout au Québec étaient aussi connectés sur le web. Le maintien et le développement des services d’abattage ont été la préoccupation centrale de la journée, dans un contexte où notre région souhaite tendre vers l’autonomie alimentaire. Il a été question de transformation des viandes, de maintien et de développement de la filière, de rentabilité des entreprises, ainsi que de bien-être animal. Ces enjeux ne sont pas seulement bas-laurentiens, car ils touchent plusieurs régions du Québec. L’avant-midi a été riche en transfert de connaissances avec la présentation des types et modèles d’abattoirs, suivi par le résumé de l’étude sur un modèle d’abattoir mobile desservant le Bas-Saint-Laurent et la Chaudière-Appalaches. Pour clore la matinée, un panel fort dynamique a rassemblé Manon Cambefort du Groupe ADEL, Pascale Lauzière et Richard Poissenot de Ferme Orléans, et Krzysztof Tumanowicz, médecin vétérinaire au MAPAQ. En après-midi, les participants en présentiel ont travaillé en sous-groupes afin de ressortir les forces, faiblesses, menaces et opportunités de la situation actuelle, considérant qu’il faut préserver notre principal atout : l’abattoir de Luceville. Le deuxième atelier consistait à identifier les opportunités d’affaires sur lesquelles toutes les parties concernées devaient mettre de l’énergie pour améliorer la filière dans un futur proche, car tout ne se concrétisera pas comme par magie. Votre Fédération régionale remercie particulièrement tous les producteurs ayant investi du temps pour faire de ce forum une réussite. | Belle participation au souper-conférence bovin (Marc Tétreault) | Plus de 70 producteurs de bovins ont assisté au soupe-conférence sur la préparation des veaux au vêlage. Cette activité s’est déroulée à Mont-Joli et à Saint-Alexandre-de-Kamouraska les 21 et 22 mars derniers. Les conférenciers étaient Christian Bernier, agronome chez Merck, et Jean Ouellet, agronome chez Belisle. Cette activité s’inscrit dans le projet de cohorte bovine présenté au Fonds de soutien au développement du secteur bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent et le Fonds optionnel des Producteurs de bovins du Québec. Daniel Lajoie, président des Producteurs de bovins du Bas-Saint-Laurent était très fier de la réponse pour ces activités. Il rappelle que ce projet vise à dynamiser les échanges entre les producteurs afin d’améliorer leurs performances technico-économiques. Les premières activités portaient sur le colloque de l’industrie bovine, le souper-conférence sur la vaccination et la visite de l’encan de taureau à Saint-Martin. La prochaine activité est organisée en collaboration avec le Centre d'insémination artificielle du Québec et se teindra le 4 avril dans le secteur du Kamouraska. | Des petites « vues » Agriclimat (Mylène Gagnon) | Une administratrice kamouraskoise brille dans le dernier numéro de L’U (Maxime Paradis) | L’édition bimensuelle de mars de L’U présente Glennis Ouellet de la Ferme Les petits régals des bois. Définie comme une productrice engagée, Glennis et son conjoint font l’élevage de sangliers, de coqs à chair, de quelques bœufs et de porcs au pâturage. Leur petite exploitation de Saint-Alexandre-de-Kamouraska abrite également un verger expérimental de genévrier. La maman de quatre enfants représente en plus les fermes de proximité au Syndicat local de Kamouraska depuis 2016 et à la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent depuis 2024. À cela s’ajoute une tâche d’ambassadrice de la Fédération depuis huit ans, et des emplois dans une érablière et comme cuisinière chez Côté Est à Kamouraska, de quoi la tenir occupée! | | Le Domaine Acer a « du cœur au ventre » (Maxime Paradis) | Prémices d'avril, Mousse des bois, Val ambré; ces noms vous disent quelque chose? Il s'agit d'acers, ces vins à base d'eau d'érable fermentée produits par Nathalie Decaigny et Vallier Robert, un couple de producteurs acéricoles d'Auclair au Témiscouata. À la tête du Domaine Acer, Nathalie et Vallier se sont laissés guider par leur audace et leur soif de s'inscrire dans leur réalité territoriale unique, en développant une gamme de produits à base d'érable et à haute valeur ajoutée qui font aujourd'hui la fierté de toute une région. Découvrez leur histoire dans ce nouvel épisode de la websérie Du cœur au ventre. | Nos bureaux seront fermés le 29 mars et le 1er avril en raison du Vendredi Saint et du Lundi de Pâques. | | ACTIVITÉS À VENIR 📌 AGA Éleveurs de porcs du Bas-Saint-Laurent 8 avril (Rivière-du-Loup) 📌 Expo-Poc 12 et 13 avril (ITAQ - Campus La Pocatière) | Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent 284, rue Potvin Rimouski (Québec) G5L 7P5 418 723-2424 ou 418 856-3044 1 800 463-8001 bas-saint-laurent@upa.qc.ca | Centre de services de La Pocatière 1120, 6e Avenue, bureau 100 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Centre de services de Saint-Antonin 125, rue du Carrefour Saint-Antonin (Québec) G0L 2J0 Volume 8, Numéro 8 | | À noter que le masculin est utilisé uniquement dans le but d'alléger le texte | | | | |