Un parfum de joie pascale
En cette veille de le la grande fête de Pâques, quoi de mieux à partager, à l'égal d'un chocolat de grande saveur, qu'une réflexion sur le sens de la joie pascale?
Chroniqueur de longue date au Devoir, Louis Cornellier signait le 20 mars un excellent billet littéraire pour Présence Information religieuse : La bonne nouvelle de Tchékhov. Pour les amateurs de Tchékhov, c’est un pur délice et pour ceux et celles qui souhaitent mieux le connaître, le texte de Cornellier nous y invite, d’autant qu’il s’inscrit magnifiquement dans le temps pascal que nous vivons.
La bonne nouvelle, c’est L’étudiant, une nouvelle écrite en 1894, paraît-il la préférée d’Anton Tchékhov. Prenant prétexte d’un débat sur l’œuvre entre un écrivain belge et un critique littéraire américain, Louis Corneiller revoit le texte pour en illustrer toute la beauté et surtout pour démontrer, s’invitant incognito dans le débat, comment le Vendredi saint de l’étudiant, (l’action se déroule ce jour-là), devient Épiphanie. Méditant sur les événements entourant le reniement de l’apôtre Pierre, le jeune homme prend conscience « de cette capacité du passé à exister au présent » et de la joie qui le saisit dès lors. (L.C.)
Sans plus tarder, place au texte de Louis Cornellier : La bonne nouvelle de Tchékhov.
Pour vous donner le goût du texte d’Anton Tchékhov : L’Étudiant
«La vie lui apparaissait comme un don magnifique, un miracle de grâce et de sens profond...»
Joyeuses Pâques!
Claire Du Mesnil