Rencontre au sommet le 3 juin (Nathalie Lemieux) | Le 23 mai dernier, j’étais présente à Québec avec 200 élus et professionnels de l’UPA pour faire le point sur la mobilisation et la crise en agriculture. Ce rassemblement a permis de lever le voile sur les résultats du dernier sondage sur la situation financière des fermes au Québec et auquel 300 entreprises du Bas-Saint-Laurent ont répondu. Je ne vous apprendrai rien de nouveau, la situation ne s’est pas améliorée depuis l’an dernier. Ces nouveaux résultats font la démonstration que la crise fait particulièrement mal à la relève agricole et aux entreprises établies dans les régions périphériques comme la nôtre. Votre imposante participation à la mobilisation du 8 mars dernier, ou encore ces cris du cœur qui émanent quotidiennement des quatre coins de notre région étaient déjà sans équivoque, mais maintenant nous avons des chiffres clairs qui font la démonstration que cet étranglement financier place plusieurs de nos entreprises agricoles au bord du précipice. Depuis notre mobilisation et celles des autres fédérations régionales, notre président général Martin Caron et l’équipe de l’UPA à Longueuil s’entretiennent quotidiennement avec le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, et d’autres représentants du gouvernement du Québec. Ces discussions culmineront le 3 juin prochain lors d’une rencontre au sommet avec le premier ministre François Legault. Si des gains substantiels ne sont pas obtenus lors de cette rencontre, j’aurai besoin de vous à nouveau. Une série d’actions seront entreprises pour continuer à nous faire entendre sur les différentes tribunes à notre disposition, maintenir la pression sur le gouvernement et cultiver l’appui de la population à notre égard, dont la confiance s’élève à plus de 94% selon les plus récentes données qui nous ont été partagées. Cette confiance inconditionnelle du public à notre endroit et notre fort esprit de solidarité entre producteurs et productrices, c’est ce qui nous permettra de faire entendre raison au gouvernement sur l’importance de nous aider urgemment et de s’assurer d’un modèle agricole pérenne dans toutes les régions du Québec. Du fond du cœur, merci à tous de votre soutien dans notre mobilisation. Restez à l’affût, nous n’avons pas encore dit notre dernier mot. | Le 100e de l’Union approche à grands pas (Maxime Paradis) | Le 100e de l’UPA n’est plus qu’un mirage, mais bien un événement à inscrire à votre agenda pour les prochaines semaines. Depuis quelques mois, votre fédération régionale planche sur cette journée de festivités qui se déroulera à La Pocatière, le samedi 22 juin prochain. Grâce à l’apport de plusieurs partenaires – l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation (MQAA), le Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ), Développement économique La Pocatière (DELP) et la Ville de La Pocatière –, l’événement célébrera la force de notre mouvement depuis 100 ans, mais également le fort enracinement de l’agriculture au Bas-Saint-Laurent par la vitalité de ses entreprises agricoles, de l’enseignement qu’on y offre et de la recherche et développement en agroalimentaire qu’on y pratique. Pour l’occasion, le Marché public de la Grande-Anse ouvrira ses portes au public une semaine à l’avance, de midi à 16 h 30, sous une formule familiale avec animation et jeux pour enfants. Déjà, une douzaine de producteurs ont confirmé leur présence, en plus d’une offre alimentaire spéciale qui sera offerte et cuisinée pour l’occasion par nos producteurs et relèves agricoles Bas-Saint-Laurent. Vous souhaitez participer à ce marché à titre d’exposants? Contactez par courriel Sébastien Tirman, agent de développement chez DELP à agent@delp.ca. Exceptionnellement, les kiosques sont offerts gratuitement à cette date! Le MQAA sera également de ce marché avec une activité de médiation sur les semis, tandis que le CDBQ y participera à titre d’exposant. Ce dernier offrira notamment un kiosque de dégustations de produits développés entre ses murs depuis plus de 25 ans. Le CDBQ présentera aussi une courte conférence intitulée 100 ans d’innovation durant l’après-midi. Entre 17 h et 19 h, le cocktail du 100e, sur invitation, se tiendra dans la cour intérieure de l’ITAQ. Cette activité festive sera suivie d’une visite du MQAA, entre 19 h et 22 h, ouvert à tous moyennant une contribution volontaire. Toutes les expositions du musée seront accessibles, dont celle, exclusive, consacrée au 100e de l’UPA, qui sera présentée qu’à seulement deux endroits au Québec durant l’été. La soirée se terminera avec la projection extérieure du court-métrage Habiter la terre sur l’arche agricole du 100e anniversaire, érigée dans le stationnement de l’ITAQ près du marché public. Cette projection défilera en boucle entre 22 h et minuit, tous les soirs du 22 au 25 juin. Surveillez la page Facebook de la Fédération où des rappels seront faits sur une base régulière quant à cette journée de festivités. Nous vous attendons tous, nombreux, le cœur à la fête! | Votre Fédération appuie la relève d’ici (Claire P. Beaulieu) | Le 2 mai dernier se tenait le Gala Méritaq au campus pocatois de l'Institut de technologie agroalimentaire du Québec. Nathalie Lemieux, présidente de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, a remis trois bourses de 675 $ afin de souligner l’engagement de trois étudiantes au sein de leur programme d'étude respectif. De gauche à droite, Hannah Richter de Technologie de la production horticole agroenvironnementale a été coiffée de la bourse de l'Union des producteurs agricoles; Émilie Martin, étudiante de deuxième année en Techniques équines, et Leslie Garneau en Gestion et technologies d’entreprise agricole ont reçu celles de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et du SCF conseils Bas-Saint-Laurent. La fédération régionale félicite tous les récipiendaires de l'édition 2024 du Gala Méritaq, la relève de demain en agriculture et en agroalimentaire au Québec! | Des enfants plus alertes aux dangers de la ferme (Vincent Dupont) | Une trentaine d’enfants provenant des MRC du Témiscouata et de Rivière-du-Loup sont désormais plus alertes aux dangers qu’ils encourent lorsqu’ils jouent dans les bâtiments ou sur les terres d’une entreprise agricole. Le 11 mai, à la Ferme Prés et Monts de Pohénégamook, ces enfants, âgés de six à douze ans, ont participé à une série d’ateliers Sécurijour, première journée d’une série de trois qui se tiendront cette année en 2024. Ils ont été sensibilisés notamment aux dangers à la cabane à sucre, aux précautions à prendre en présence de grands animaux, de machineries agricoles ou encore d’animaux de compagnie, à la prudence en VTT et à la sécurité incendie. Tous les participants sont repartis ravis de cette journée de formation rendue possible grâce à l’implication d’une dizaine de bénévoles et de nombreux commanditaires que la fédération régionale remercie. Un merci spécial est aussi adressé aux propriétaires Mélodie Beaulieu et Jérôme Émond, hôtes de l’événement. Prochains rendez-vous Sécurijour : La Pocatière et Mont-Joli en septembre prochain. | Hausse de 26% de la valeur des terres agricoles au Bas-Saint-Laurent (Yan Gosselin) | La Financière agricole du Québec (FADQ) a présenté en mai la nouvelle édition de son bulletin Transac-Terres. Il offre une photographie du nombre de transactions compilées en 2023 et du prix moyen transigé à l’hectare (ha) dans les différentes régions du Québec. Un minimum de 15 transactions par région doit avoir été réalisé afin d’avoir une information détaillée sur les terres agricoles à l’échelle régionale. Au Bas-Saint-Laurent, la valeur moyenne s’établit à 5 291 $/ha en 2023. Il s’agit d’une hausse de 26 % par rapport à 2022. Dix pour cent de toutes les transactions compilées en 2023 au Québec ont eu lieu au Bas-Saint-Laurent, classant la région au quatrième rang dans la province, ex aequo avec le Centre-du-Québec. La FADQ englobe les terres en culture et toutes les autres superficies agricoles comme les érablières et les boisés dans la dénomination « terres agricoles ». Dans les transactions impliquant des bâtiments, ceux-ci ont été retranchés de la valeur totale de la transaction afin de conserver seulement la valeur attribuable aux superficies. Consultez le bulletin en cliquant ici. | Des légumes bas-laurentiens nourrissent les enfants des CPE (Mylène Gagnon) | Les tout-petits du Bas-Saint-Laurent fréquentant les installations des centres de la petite enfance auront la chance de goûter à des fruits et légumes cultivés par nos producteurs maraîchers tout au long de l’été. Cette démarche appelée Fermiers de garderie est le fruit d’une collaboration entre la Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie COSMOSS et la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent. La Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent est partie prenante de cette initiative qui cherche à nourrir l’estomac de nos enfants avec des fruits et légumes de qualité par le biais d’une mise en marché de proximité. Plus d’une vingtaine d’entreprises agroalimentaires du Bas-Saint-Laurent participent déjà au projet, un débouché supplémentaire à l’échelle locale pour leurs productions. De plus, on dénombre l’équivalent de 16 installations accréditées « Petits ambassadeurs » à l’échelle bas-laurentienne. Celles-ci s’engagent non seulement dans une transition vers un approvisionnement en aliments plus locaux, mais également dans la promotion de l'éducation des tout-petits au monde bioalimentaire. Pour en savoir plus sur les fermiers de garderie, consultez cette vidéo réalisée par COSMOSS Bas-Saint-Laurent. | La Terre de chez nous gratuite jusqu’au 12 juin! (Maxime Paradis) | Avez-vous remarqué que le journal La Terre de chez nous a été glissé dans vos boîtes postales dans les dernières semaines, et cela, même si vous n’êtes pas abonnés? L’hebdomadaire spécialisé dans l’actualité agricole depuis 1929 mène actuellement une campagne d’abonnements sur le territoire du Bas-Saint-Laurent, et cela, jusqu’au 12 juin prochain. Durant quatre semaines, tous les producteurs agricoles du territoire du Bas-Saint-Laurent recevront gratuitement la publication dans laquelle sera insérée une lettre proposant une offre d’abonnement exclusive. Et ne soyez pas surpris, il est également possible que le téléphone sonne afin de recueillir vos opinions et commentaires sur cette stratégie de recrutement d’abonnés. À l’instar du milieu agricole, les médias traditionnels traversent depuis quelques années une crise qui affecte durement leur modèle d’affaires. Par la qualité de l’information qu’elle offre hebdomadairement dans son journal papier et quotidiennement sur son site internet, La Terre de chez nous demeure pour vous, productrices et producteurs agricoles, le média le plus pertinent et factuel en matière d’agriculture au Québec. Un simple abonnement de votre part peut faire la différence pour vous et le journal. Pour en savoir davantage, consultez cette vidéo. | Gagnez votre permis de chasse spécial pour le cerf de Virginie (Chantale Dubé) | Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) revient avec son émission annuelle de permis spéciaux permettant la récolte de cerfs sans bois (biches et faons) dans certaines zones de chasse ciblées où il y a abondance de cerfs de Virginie. Le Bas-Saint-Laurent étant du nombre de ces régions, il est possible pour vous de remporter ce permis spécial par tirage au sort. Chaque propriétaire gagnant recevra deux permis de chasse de cerfs sans bois qu’il pourra utiliser sur sa propriété, en compagnie d’une personne de son choix. Le propriétaire non-chasseur pourra désigner deux personnes qui se verront attribuer des permis de chasse de cerf sans bois. Notez qu’un nombre restreint de permis est réservé aux propriétaires fonciers possédant une propriété de quatre hectares et plus de terrain dans les zones ciblées. Un grand nombre de ces propriétaires fonciers sont des producteurs agriculteurs ou forestiers. Le tirage au sort sera effectué par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Consultez les modalités de participation et inscrivez-vous avant le 16 juin prochain. Pour toute information supplémentaire, vous pouvez également contacter Chantale Dubé à la Fédération régionale au 418 856-3044 poste 4156 ou par courriel à cdube@upa.qc.ca. | Déposez votre candidature aux prix de l’Union (Claire P. Beaulieu) | Il est encore de temps de soumettre votre candidature au prix de l’Union. Le dévoilement des gagnants se fera lors du gala du 3 décembre prochain. Les candidatures sont acceptées jusqu’au 13 septembre, midi. Tous les groupes affiliés, régionaux et spécialisés de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent peuvent présenter leur candidature dans l’une ou l’autre des quatre catégories : prix développement Gérard-Filion, prix environnement Hélène-Alarie, prix valorisation Laurent-Barré, prix solidarité Jean-Paul-Raymond. Il en est de même pour les groupes de producteurs et de productrices ayant reçu l’appui d’un affilié de la Fédération. Les projets peuvent toucher la mise en marché, l’agroenvironnement, l’aménagement du territoire ou encore mettre en relief une action collective qui, dans tous les cas, font rayonner positivement la profession agricole. La trousse et le formulaire de mise en candidature peuvent être téléchargés directement sur le site internet de l’Union des producteurs agricoles. | De l’aide financière pour vos projets de développement bioalimentaire (Mylène Gagnon) | Les entreprises agricoles et les groupes de relève du Bas-Saint-Laurent peuvent soumettre dès maintenant leurs projets au Fonds de soutien au développement bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent 2024-2026. Le volet 1 du programme, appelé Appui au développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire en région, ouvre la porte au dépôt de trois types de projets distincts en lien avec la promotion des produits régionaux, les essais et démonstration en salle ou à la ferme, et la relève agricole. Dans ces trois cas, l’aide financière peut couvrir de 50 à 70 % des dépenses admissibles pour un maximum allant de 2 000 à 5 000 $ par projet. Les demandes peuvent se faire en continu depuis le 27 mai dernier. Pour plus d’informations, téléchargez le cadre d’évaluation et le formulaire de montage financier. | Atelier causerie sécurité sur la machinerie agricole (Vincent Dupont) | Au courant des dernières années, le secteur agricole a malencontreusement été témoin de tragiques accidents. En ce début de saison, des rappels sur la sécurité de base peuvent aider à assurer la sécurité de tous. De nos jours, la machinerie est essentielle aux activités de la majorité des entreprises agricoles et forestières. Elle est une alliée de prédilection pour des tâches qui seraient autrement impossibles à réaliser. Les machineries étant toujours plus rapides et volumineuses, il est nécessaire d’assurer la formation adéquate des opérateurs. Nous vous suggérons d’entreprendre une démarche avec vos travailleuses et travailleurs. Sous la forme d’un atelier, cette discussion permettra d’identifier les sources de dangers et, par le même, de sensibiliser vos travailleuses et travailleurs à ceux-ci. Pour vous aider, vous pouvez utiliser cet outil : 2017-00_Conduite_Base_Tracteur.pdf (casa-acsa.ca). | HORAIRE D'ÉTÉ : Bureaux de Rimouski et Saint-Antonin Du 25 juin au 3 septembre inclusivement 8 h 30 à 12 h et 13 h 15 à 16 h 30 Bureau de La Pocatière Du 17 juin au 6 septembre inclusivement 8 h 15 à 12 h et 13 h à 16 h | | Prendre note que nos bureaux seront fermés le lundi 24 juin pour le congé de la Fête nationale. | Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent 284, rue Potvin Rimouski (Québec) G5L 7P5 418 723-2424 ou 418 856-3044 1 800 463-8001 bas-saint-laurent@upa.qc.ca | Centre de services de La Pocatière 1120, 6e Avenue, bureau 100 La Pocatière (Québec) G0R 1Z0 Centre de services de Saint-Antonin 125, rue du Carrefour Saint-Antonin (Québec) G0L 2J0 Volume 8, Numéro 10 | | À noter que le masculin est utilisé uniquement dans le but d'alléger le texte | | | | |