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Les Nouvelles du JAG

La lactation induite

Sexo-Capsules: êtes-vous clitoridienne ou vaginale?

ITSS et dépistage

Faut qu'on se jase

Activités des milieux de vie

Anniversaires du mois

Activités des partenaires

 

Les Nouvelles du JAG                                                          

Le JAG invité par la santé publique

 

Le 30 janvier dernier, Jessica Grenon et Dominique Gauvreau étaient invités à faire une présentation du travail de l’organisme à la réunion des infirmières SIDEP de la Montérégie au CISSS-Montérégie-Centre.

 

Lors de cette présentation, il a été question des interventions dans divers milieux, des ateliers et des formations offerts par l’organisme, du développement dans l’agglomération de Longueuil et en Montérégie-Ouest et de la consolidation du volet prévention ITSS dans nos interventions.

 

À ce sujet, le JAG participera aux journées SMASH en mars prochain, organisées pas Rézo-Santé, et les intervenants recevront une formation sur mesure le 15 mai prochain par Andrée Perreault de la Santé publique et le docteur Serge Dufresne de la Clinique Médicale Urbaine du Quartier latin.

 

Lors de la rencontre, le docteur Stéphane Roy a demandé aux infirmières de recommander au JAG les personnes de leur clientèle qui en auraient besoin.

 

Poste d’adjoint-e administrative

 

L’affichage du poste d’adjoint-e administrative s’est terminé le 31 janvier dernier. Nous avons reçu un grand nombre de candidatures. Au cours des prochains jours, les administrateurs examineront les CV sélectionnés par la direction.

 

La création de ce poste est devenue nécessaire avec le développement envisagé au cours de la prochaine année.

 

Comité des règlements généraux

 

Le comité chargé des modifications aux règlements généraux a commencé son travail le 9 janvier dernier. Les travaux se poursuivront dans les prochains jours. Lors du dernier AGA, il avait été question de modifier les règles par rapport à l’élection des administrateurs. Le comité en a profité pour modifier certains articles afin de les rendre davantage compréhensibles. Avec l’agrandissement du territoire, il fallait aussi redéfinir ce dernier.

 

Lorsque le comité aura terminé ses travaux, les modifications seront présentées au Conseil d’administration qui devra les approuver avant de les présenter à l’assemblée générale annuelle en juin prochain.

 

Étapes de développement

 

Depuis novembre dernier, les intervenantes du JAG ont été fort occupées. Nous avons dû répondre à plusieurs demandes de la part de divers milieux, ce qui a laissé peu de temps au travail de développement.

 

Notre directeur a tout de même rencontré dans un premier temps certains partenaires afin de discuter du devenir du JAG, et du même coup, les sonder par rapport aux interventions faites en concertation afin d’alimenter les discussions lors de notre planification stratégique à venir.

 

En janvier, il a aussi eu rencontre avec Martin Boire, directeur de la CDC de l’agglomération de Longueuil afin de voir les arrimages possibles sur ce nouveau territoire. Le JAG aura plusieurs devoirs à faire pour préparer son installation dans la banlieue immédiate de Montréal. De plus, les informations colligées permettront aussi d’alimenter la prochaine planification stratégique.

 

Les choses vont lentement pour le moment. Les prochaines semaines nous permettront sans doute d’accélérer la cadence.

 

 

La lactation induite, mais qu’est-ce que c’est ?

Par Justine Hémond, intervenante

Une personne qui est enceint.e pourra, lorsque son corps le permet, produire du lait de façon naturelle. C’est relativement bien connu de la société. Cependant, il l’est un peu moins que lorsque quelqu’un n’a pas été enceint.e, il lui est aussi possible d’allaiter. Oui, ce n’est pas une faute de frappe, même si tu n’as pas biologiquement porté ton enfant, il y a différentes façons de te permettre d’avoir cette connexion parent-enfant que procure l’allaitement. C’est ce que l’on appelle la lactation induite.

Il y a tout de même quelques restrictions afin d’en être capable, dont être un humain, et avoir un sein fonctionnel. Par fonctionnel, on entend d’avoir la présence d’une aréole, d’un mamelon et de tuberculoses de Montgomery (ce qui ressemble à de petits grains sur l’aréole du sein).

Pour ce qui est de la lactation, comment ça fonctionne? Par quoi devons-nous commencer? C’est une bonne question! Il faut d’abord communiquer son désir d’allaiter un enfant avec son médecin. C’est la première étape et elle doit se faire le plus tôt possible, préférablement dès l’annonce de grossesse. Pour que ce soit efficace, la démarche doit commencer au maximum six mois avant l’arrivée de l’enfant. Lors du processus, le parent sera invité à prendre de l’œstrogène et de la progestérone jusqu’à quelques semaines précédant la naissance de l’enfant, souvent sous forme de pilules contraceptives en continu ou sous forme de timbre. Il est aussi nécessaire de prendre ce que l’on appelle de la dompéridone avant la naissance de l’enfant et d’en continuer la prise durant quelques mois suivant le début de l’allaitement. Il est possible de faire appel à d’autres processus qui seront tout aussi valables en suivant les recommandations de votre médecin.

Une personne pourrait souhaiter avoir recours au processus de lactation pour différentes raisons. Par exemple, si elle n’a pas la possibilité de pouvoir porter un enfant même si elle souhaite être parent ou si elle adopte un enfant. Une fois le nourrisson à la maison, elle peut souhaiter l’allaiter et donc avoir recours à la lactation.

Bien que la lactation induite soit un processus accessible, il y a des particularités à prendre en considération et à respecter. Par exemple, un homme trans qui souhaiterait allaiter devrait discuter avec son médecin des changements à apporter au niveau des hormones, puisque la prise de testostérone pourrait compliquer le processus nécessaire à la lactation.

Il est aussi possible pour une femme trans d’allaiter. Elle devra consulter son médecin afin d’ajuster la prise d’hormones pour que l’allaitement soit possible.

Si la production de lait s’avère insuffisante pour nourrir son enfant, il est possible d’avoir recours à un dispositif d’aide à l’allaitement. Ça ressemble à un biberon où le trou dans la tétine a été agrandi afin d’y passer une petite sonde. Elle permet à l’enfant de téter le lait parental en ayant un supplément alimentaire venant de la bouteille.

Pour plus d’information, le document Allaiter son bébé, de la Coalition des Familles LGBT explique parfaitement les différentes méthodes et possibilités.

 

Êtes-vous clitoridienne ou vaginale?

Par Justine Beaucage, stagiaire en sexologie

Bonjour à toustes! En ce mois « de l’amour », j’avais envie de vous parler d’un sujet un peu plus personnel et dont on ne parle pas assez : l’orgasme! Plus précisément, je souhaitais démystifier l’orgasme dit « clitoridien » ou « vaginal ».

Je suis persuadée que vous avez déjà lu des articles qui abordent la question « es-tu clitoridienne ou vaginale? Si ce n’est pas le cas, alors voici en quoi il s’agit. En fait, pendant des décennies les gens étaient persuadés qu’il y avait deux types d’orgasmes dits « féminins ». Le premier étant l’orgasme « clitoridien », donc celui obtenu par la stimulation du clitoris, et le deuxième étant l’orgasme « vaginal », celui obtenu par la stimulation interne et profonde du vagin. Cette fausse conclusion vient du début des années 1900 avec un neurologue et fondateur de la psychanalyse du nom de Freud. Il a émis des théories sur certaines notions de la psychologie et de la sexualité. En fait, selon lui, les femmes ayant des orgasmes clitoridiens étaient trop immatures pour obtenir un orgasme vaginal, ce dernier faisant preuve de maturité parce qu’il demandait une meilleure connaissance de son corps. En bref, pour cet homme, la sexualité des femmes dites « clitoridiennes » était plus immature que celles des femmes « vaginales ». Cette affirmation se basait sur des théories fictives, selon lesquelles les femmes étaient à la naissance privée d’un pénis, et devaient donc aller chercher la satisfaction ultime par la pénétration vaginale. Pour ces raisons, l’orgasme clitoridien a longtemps été considéré comme «immature» ou perçu comme incorrect.

Ici, les termes de « femmes » et « d’orgasme féminin » sont utilisés pour garder les termes exacts que Freud a utilisés. Il est important de comprendre qu’il y a plus de 100 ans, la binarité des genres était la norme. C’est alors pour cette raison que des termes binaires ont été utilisés pour cette partie de l’article. Continuons maintenant avec une vision inclusive de la sexualité.

J’entends déjà votre question : alors, c’est un mythe? En fait, oui. Ces deux types d’orgasmes sont reliés au même organe : le clitoris. Pour comprendre, voici une image complète du clitoris. J’utilise le mot complet, puisque ce que l’on connaît du clitoris est seulement la partie externe qui comprend le clitoris et le capuchon du clitoris (ce qui le couvre partiellement). Pourtant, le clitoris est un organe de 10 cm de long dont la majeure partie est interne. Le clitoris contient 8000 terminaisons nerveuses (pour comparer : le bout de nos doigts en contient 3000!) et est doté de ce que l’on appelle des « corps érectiles », tout comme le pénis. Le vagin est lui aussi doté de corps érectiles, et le clitoris parcourt le long des parois vaginales.

C’est pour cette raison que le clitoris peut être stimulé de l’extérieur, mais AUSSI le l’intérieur par le vagin. La question n’est pas d’être « clitoridien(ne) » ou « vaginal(e) ». C’est de savoir qu’il y a deux différentes façons de stimuler le clitoris qui est le seul organe consacré au plaisir. En fait, il suffit d’expérimenter avec son corps et d’observer quelles caresses ou quelles positions sont agréables pour chacun(e). Tout le monde peut y trouver ce qui lui plait le mieux, il faut seulement être patient(e)!

Source 1 / Source 2

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 ITSS et dépistage

 

Tu es actif sexuellement?

Utilises-tu un condom pendant tes relations sexuelles?

Tu as des questions ou des craintes?

Tu veux passer un dépistage?

 

Consulte ton médecin ou communique avec la clinique jeunesse de ta région.

 

Tu es un HARSAH (Hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes)

Communique avec une des cliniques SIDEP de la Montérégie.

 

CISSS Montérégie-Est :

Sorel-Tracy : 450 746-5050, poste 5330

Longueuil : 450 463-2850, poste 72144/72145 ou 514 236-7211

Saint-Hyacinthe : 450 778-2572, poste 6624/6635 ou 1 866 256-8214

Beloeil : 450 223-9078; 450 536-2572, poste 6468 ou 1 866 256-8214

Acton Vale : 450 546-2572, poste 3152 ou 1 866 256-8214

 

CISSS Montérégie-Centre :

Saint-Jean sur Richelieu : 514 318-4235

Brossard : 438 350-8115

Greenfield Park : 450 466-5000, poste 4352

 

CISSS Montérégie-Ouest :

Salaberry-de-Valleyfield : 450 544-0383 ou 450 371-0143 poste 3087

 

Faut qu'on se jase!

 

N’oubliez pas qu’il est possible

de nous envoyer vos questions à l’adresse suivante

justine.hemond@lejag.org

Une question par mois sera sélectionnée afin d’y répondre.

Bonjour,

J’ai besoin d’aide, j’ai discuté avec mes amies aujourd’hui et ils m’ont dit que je ne suis pas normal, que ce n’est pas normal de ne pas avoir envie de faire l’amour, mais pourtant c’est ma réalité, en fait, je crois. Je me demandais, est-ce qu’il y a quelque chose qui cloche avec moi? Est-ce que c’est vrai que je ne suis pas normal? Pourquoi je ne ressens pas l’envie de faire l’amour avec les autres comme mes amies ?

Merci…

L’Incompris.e1845

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Bonjour L’incompris.e1845,

Je te remercie de la confiance que tu nous portes, si je comprends bien, tu te poses plusieurs questions suite à la discussion que tu as eu-e avec tes amies. Vous avez parlé de sexualité et tu leur as dit que tu ne ressens pas actuellement de désirs sexuels, c’est bien ça?

Premièrement, c’est normal de ne pas ressentir l’envie de faire l’amour ou d’avoir de contacts sexuels. Ce n’est pas quelque chose d’essentiel. Il est possible que tu ne ressentes pas encore de désir sexuel et que ce soit quelque chose qui se développe plus tard, tandis que, certaines personnes ne ressentiront jamais de désir sexuel, c’est ce que l’on appelle l’asexualité. De plus, certains vivront des situations les amenant à ne pas ressentir l’envie d’avoir de relations ou de contacts sexuels à différents moments de leur vie et c’est correct.

Tu te demandes peut-être ce qu’est l’asexualité. En fait, c’est une orientation sexuelle comme l’hétérosexualité ou l’homosexualité. Une personne asexuelle ne ressentira pas de désirs sexuels, mais, ça ne l’empêchera pas de vouloir être en couple et de vivre de la proximité avec une autre personne. Cette proximité peut se résumer à être collé, s’embrasser et à des manifestations d’affection. Il est aussi possible qu’une personne asexuelle ne ressente pas ces besoins. Il y a 1% de la population qui s’identifierait comme asexuel.le.

Dans un couple dont une personne est asexuelle, il y aura des attentes. Il pourrait y avoir des relations sexuelles une fois de temps en temps pour répondre aux besoins du, do ou de la partenaire qui a envie de vivre une sexualité partagée. Il est toutefois possible d’avoir d’autres sortes d’ententes comme celle de permettre au partenaire d’avoir des relations uniquement sexuelles avec d’autres personnes, tout en gardant une relation amoureuse exclusive.

Que tu ressentes une attirance sexuelle ou non, la façon dont tu t’identifies est valable. Tu n’es pas plus ou moins normal que quelqu’un d’autre. Tu es toi tout simplement dans ton unicité et tes couleurs, ne l’oublie pas!

Justine Hémond, intervenante au JAG.

 

Activités des milieux de vie

 

Anniversaires du mois

Anthony S. (2)

Mélyssa L. (7)

Pierre M (13)

Marie-Élisabeth B. (18) 

Jean-Claude T. (19)

Noémie G.G. (23)

 

Activités de nos partenaires

 
 

Des formateurs et formatrices chevronné.e.s répondront à vos questions sur différentes facettes des réalités des familles LGBTQ+ :

❖Comment former une famille?
❖Quels sont nos droits et responsabilités en tant que parents LGBTQ+ au Québec?
❖Comment expliquer aux enfants leurs origines?
❖Comment est-ce que ça fonctionne dans les cliniques de fertilité, les agences de           femmes porteuses, les centres jeunesse?
❖Comment répondre aux questions stéréotypées?
❖C’est quoi l’expérience de nos familles et de nos enfants dans les garderies et à l’école?

Samedi 18 avril 2020 de 09 h 00 à 19 h 00

 

Centre Saint-Pierre

1212 rue Panet à Montréal

L'inscription à l'avance est obligatoire. Le nombre de places est limité

 

Information et inscription: info@famillesLGBT.org / 514-878-7600

 
 

Enquête SAVIE LGBTQ

Je vous invite à répondre au questionnaire de recherche SAVIE LGBTQ. Il s’agit d’une importante recherche sur la communauté LGBTQ à laquelle le JAG collabore présentement. Le projet vise à recueillir les expériences de plus de 5000 personnes aux quatre coins du Québec, la participation de chacune et chacun est importante.

Ce projet est financé par le Conseil de la recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et respecte les règles éthiques de la recherche avec les êtres humains.

Merci de remplir le formulaire en cliquant sur ce lien :

Dominique Gauvreau, collaborateur

 

Conférences gratuites de février 2020

Restaurant Ti-Père
2995, boul Laframboise (2e étage)
Saint-Hyacinthe J2S 4Z3

Entrée libre

 

Pour informations et inscription :
Hélène Lussier : 450 236-0246
Irène Dubois : 819 558-2003

COMMENT BIEN SE PRÉPARER AUX IMPÔTS ET QUELQUES ASTUCES POUR ÉCONOMISER !

Le 6 février 2020 à 19h30

Le 7 février 2020 à 9h30

Conférencier : Jean-Pierre Chenail. CPA

Lors de cette conférence, nous aborderons le fonctionnement général de l’impôt sur le revenu en précisant certaines particularités des travailleurs autonomes et des entreprises individuelles non incorporées, sans oublier l’impôt sur les revenus de location et de placements.
Certaines astuces pour minimiser vos impôts vous seront également présentées.
Bref une conférence qui vous apprendra à utiliser les mécanismes de l’impôt à votre avantage !

ZÉRO DÉCHET ET GASPILLAGE ALIMENTAIRE

Le 18 février 2020 à 19h30

Conférencier : Chantale Vanier

Le zéro déchet, c’est quoi au juste ? Comment je peux l’appliquer dans mon quotidien ?
Le gaspillage alimentaire… j’en ai-tu chez moi ?
Pour plusieurs, voilà des questions qui demeurent encore nébuleuses.
Tout ce qu’on dit dans les médias
n’est pas toujours juste et applicable dans la vie de tous les jours.
Apprendre les principes et les lignes directrices pour vous guider dans vos choix
et gestes de tous les jours dans votre cuisine. Voilà ce que cette soirée propose.
Il y aura bien entendu des trucs, des astuces, des
recettes pour arriver à être un peu plus… écolos et éconos.