7 juillet 2022
Vol. 1 no 1

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Dialogue de sourds : constat d’échec !

 

Votre comité de négociation a tenu, le 5 juillet, une rencontre avec l’employeur. Ayant été contraints d’annuler celle du 20 juin en raison d’une éclosion de Covid dans notre équipe, nous avions des attentes importantes.

Nous avions en effet convenu, avec l’employeur, d’aborder des sujets primordiaux, entre autres notre diffĂ©rend sur le paiement des libĂ©rations syndicales relatives au renouvèlement de la convention pour les trimestres d’automne 2021 et de l’hiver 2022 et le dĂ©pĂ´t des cahiers de nos revendications respectives en vue de renouveler la convention collective.

P'tĂŞt ben qu'oui, p'tĂŞt ben qu'non

Lors de notre première rencontre du 18 mai, nous Ă©tions convaincus que l’UniversitĂ© nous donnerait des propositions chiffrĂ©es sur ces libĂ©rations. Or notre rĂ©union du 5 juillet n’a donnĂ© lieu qu’à un dialogue de sourds : l’UniversitĂ© ne nous a donnĂ© aucune rĂ©ponse concrète au sujet des libĂ©rations syndicales. Sa rĂ©ponse a Ă©tĂ© « p'tĂŞt ben qu'oui, p'tĂŞt ben qu'non. Â»

Quelles sont les consĂ©quences de cette valse-hĂ©sitation ?

Ce refus de rĂ©pondre vous touche les premiers. Pourquoi ?
Comme l’Université ne s’acquitte pas de cette obligation, conformément aux pratiques établies entre les parties depuis toujours — ou du moins depuis les deux derniers renouvèlements — non seulement elle ne respecte pas la clause 5.12 de la convention collective, mais cela contraint votre syndicat à compenser cette perte financière à même vos cotisations. Vous comprendrez que l’obstination de notre employeur à ne pas payer ces libérations est inconcevable, inacceptable, car elles doivent s’appliquer à compter de la nomination du comité de négociation et pour toute la durée de la négociation. Notre demande est d’autant plus légitime que l’Université n’a nullement remis en cause le travail effectué par notre comité, lequel est élu depuis le mois de novembre et était prêt à déposer ses demandes au trimestre dernier.

Le lien de confiance à la table de négociation étant effrité, votre comité de négociation estime que les conditions ne sont pas réunies pour déposer notre cahier de revendications jeudi. Nous reportons donc ce dépôt à septembre pour permettre qu’un climat propice aux échanges se rétablisse.

Tenez-vous prêt(e)s pour la rentrée et profitez à plein de vos vacances et des barbecues électoraux.

Avec solidarité et détermination,

Votre comité de négociation