« On connaît peu les conditions de travail des écrivaines et des écrivains »

Il est faux de croire que les écrivaines et les écrivains vendent un produit sans prendre de risque financier, comme on a pu l’entendre récemment à Radio-Canada. Au contraire, leurs coûts fixes sont énormes, a expliqué la présidente de l’UNEQ, Suzanne Aubry, à l’émission Plus on est de fous, plus on lit ! du 1^er septembre. Le travail de recherche et de documentation, la rédaction, la recherche d’un éditeur et la promotion ne sont pas rémunérés, sauf exceptions. Le risque financier fait partie de leur quotidien.

Suzanne Aubry a réfuté des idées reçues sur le métier d’écrire et sur l’édition en rappelant les lacunes de la loi sur le statut de l’artiste censée encadrer la littérature : « Les écrivaines et les écrivains sont les seuls artistes à ne pas avoir d’ententes collectives parce que nous sommes sous ce que j’appelle la mauvaise loi ». Un rapport de force déséquilibré leur impose des cessions de droits. Il n'existe pas de filet social en littérature, ni de mécanismes d’arbitrage et de médiation. Plus que jamais, une nouvelle loi s’impose.

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Élections fédérales : revendications des associations du secteur culturel

Le 2 septembre, les neuf principales associations du secteur culturel et médiatique québécois (incluant l'UNEQ) ont invité les partis politiques fédéraux à prendre des engagements concrets avant la tenue du scrutin le 20 septembre.

La COVID-19 ayant démontré à quel point le régime d'assurance-emploi est mal adapté aux travailleuses et travailleurs autonomes, les associations réclament notamment l'admissibilité des artistes aux prestations lors de périodes de chômage.

Les neuf associations du secteur culturel et médiatique sont représentées par la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC–CSN).

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Élections fédérales : débat sur la culture

Quelle place occupe la culture dans les plateformes des principaux partis fédéraux ?

Le 13 septembre à midi, la Coalition pour la diversité des expressions culturelles (CDEC, dont l'UNEQ est membre) et le Département de communication de l’Université de Montréal tiendront un débat sur les enjeux culturels dans le contexte des élections fédérales.

Avec la candidate et les candidats Pascale St-Onge (Parti libéral), Steve Shanahan (Parti conservateur), Martin Champoux (Bloc Québécois) et Alexandre Boulerice (NPD). Le débat sera animé par Catherine Perrin.

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Participez à la promotion et à la valorisation de la langue française

Depuis 24 ans, le programme Parlez-moi d’une langue ! connaît un grand succès, soutenant chaque année plus de 200 rencontres dans les cégeps et les universités chaque année. Si bien qu’au printemps dernier, lors de la reconduction de l’entente avec l’UNEQ, le Secrétariat à la promotion et à la valorisation de la langue française a augmenté sa subvention afin d’élargir la portée du programme et bonifier les conditions.

Le volet éducation des adultes a ainsi été ajouté à la clientèle ciblée, les cachets accordés ont été indexés et, surtout, nous pourrons soutenir un plus grand nombre d’activités.

Le programme Parlez-moi d’une langue ! vise à promouvoir et valoriser la qualité du français écrit et oral et les droits linguistiques au Québec, auprès des étudiantes et étudiants de niveau collégial et universitaire ainsi qu’auprès des élèves de l’éducation aux adultes âgés entre 17 et 35 ans.

Pour participer à l’atteinte de ces objectifs, nous avons un message pour les membres de l’UNEQ et la communauté littéraire : faites connaître le programme auprès des établissements qui vous invitent ou avec lesquels vous communiquez pour offrir vos services. N’hésitez pas à référer les personnes responsables au site web de l’UNEQ et à inclure le lien suivant dans le matériel que vous créez pour promouvoir vos conférences ou ateliers : uneq.qc.ca/langue.

Pour toute question ou information supplémentaire, communiquez avec Geneviève Lauzon : g.lauzon@uneq.qc.ca.

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Formation sur la fiscalité : quelques places disponibles

Le Conseil des métiers d'art du Québec (CMAQ) et l’UNEQ s’associent de nouveau pour offrir une formation pratique sur la fiscalité des artisanes et artisans, des écrivaines et écrivains.

Pour tout connaître sur...

• Le statut juridique de l'artiste en littérature
• Les sources de revenus et le droit d’auteur
• Les dépenses générales et celles des artistes
• Les stocks ou inventaire
• La TPS et la TVQ
• Le régime de retraite et les dons
• Les vérifications des ministères
• Les déclarations de revenu et la COVID-19
• Les ressources, l’aide et le soutien en fiscalité de l’artiste

Deux sessions de trois heures les 28 et 29 octobre 2021, sur Zoom.

Inscrivez-vous rapidement, il ne reste que quelques places !

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Notre revue de presse du 28 août au 3 septembre 2021

La présidente de l'UNEQ, Suzanne Aubry, a accordé une entrevue à l'émission de Radio-Canada Plus on est de fous, plus on lit ! Le quotidien Le Devoir rapporte qu'une importante pénurie de papier affecte l'édition québécoise. Du côté des salons et festivals du livre, Les Correspondances d'Eastman se poursuivent, Québec en toutes lettres a dévoilé un premier volet de sa programmation et la Foire du livre de Francfort (en Allemagne, le plus important salon du livre au monde) mettra la littérature du Canada et du Québec à l'honneur dans une formule hybride.

Chaque semaine, l’UNEQ publie une revue de presse de l’actualité littéraire québécoise, sous le prisme de son mandat : défense des intérêts socio-économiques des écrivains, valorisation de la littérature québécoise.

La revue de presse

Prix, concours et bourses : ne ratez jamais une échéance

L'UNEQ tient à jour, sur son site web, une liste de prix, bourses, concours, résidences d'écriture et appels de projets offerts aux écrivaines et écrivains québécois.

À souligner, le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) a récemment lancé des appels de candidature pour le Prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal, pour ses ateliers-résidences avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Bavière, ainsi que des appels de projets pour les artistes de l'Abitibi-Témiscamingue, du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de Longueuil, de la Mauricie et de la Montérégie-Est.

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