Jusqu'au 6 décembre se tiennent les
12 jours d'action contre les violences faites aux femmes
La précarité et la pauvreté sont des formes de violences extrêmes qui sont trop peu souvent reconnues et dénoncées. En 2023, alors que le coût de la vie atteint des sommets et que les salaires peinent à suivre l'inflation, il est plus que temps de se questionner sur ce que nous acceptons en tant que société. Il est impératif de reconnaître et de remettre en question les normes inacceptables que nous tolérons depuis bien trop longtemps. En voici quelques unes :
- Nous acceptons que des humains aient à choisir entre se nourrir ou se loger.
- Nous acceptons que les femmes soient moins bien rémunérées et que les produits qui leur sont essentiels coûtent plus cher.
- Nous acceptons que l'accès à des services éducatifs à l'enfance soit difficile et que les parents s'appauvrissent.
- Nous acceptons que des aînées doivent vivre dans des conditions de misère extrême et de maltraitance financière.
- Nous acceptons que des victimes de violence conjugale ne puissent pas sortir de relations violentes par manque de moyens.
- Nous acceptons que les peuples autochtones soient toujours considérés comme des mineurs incapables de gérer leur argent.
- Nous acceptons que des milliers de femmes sans statut soient maintenues dans des conditions de précarité extrême.
Quelques chiffres sur la précarité genrée :
447 279 Québécoises sont sous le seuil de faible revenu (Statistique Québec, 2020)
33 % des personnes LGBTQIA2S+ ont de la difficulté à combler leurs besoins de base (Statistique Canada, 2021)
Ça, c'est de la 𝒑𝒓𝒆́𝒄𝒂𝒓𝒊𝒕𝒆́ 𝒈𝒆𝒏𝒓𝒆́𝒆. 𝑫𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒐𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒊𝒈𝒏𝒐𝒓𝒆́𝒆𝒔.
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Visuel produit par Isadora Ayesha Lima
12 jours d'action contre les violences faites aux femmes