Prime TGC et CHSLD, développement de la pratique professionnelle
Il est également primordial que le gouvernement maintienne les montants forfaitaires dont la fin du versement est prévue à pareille date. Le montant forfaitaire pour la personne salariée œuvrant auprès de la clientèle présentant des troubles graves de comportement (Lettre d’entente no 17) et celui pour la personne salariée œuvrant auprès d’une clientèle en centre d’hébergement et soins de longue durée (Lettre d’entente no 18) ne seront plus versés aux salarié·e·s à partir du 31 mars 2020. Il en est de même pour le budget servant au développement de la pratique professionnelle. Pourtant ces montants représentaient une reconnaissance des conditions de travail particulièrement importante à titre de mesures d’attraction et de rétention dans le réseau de la santé et des services sociaux.
Dans un contexte où la pénurie de main-d’œuvre devient de plus en plus critique le message du gouvernement Legault, qui hésite à maintenir ces primes et ce budget, est des plus maladroits. Cela pourrait avoir des conséquences sur la prestation de services pour une population vulnérable, faute de personnel.
Il faut savoir que nos demandes vont au-delà du maintien des primes et du budget associé au développement de la pratique professionnelle.
Nous espérons ainsi avoir de bonnes nouvelles des représentant·e·s du gouvernement lors des prochaines discussions à la table de négociation. Nous espérons minimalement le maintien des conditions actuelles durant les négociations, ce qui serait « innovant » pour reprendre les termes de Monsieur Dubé.