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Covid-19

Communiqué no 13

1er juillet 2020

 

 

 

Sondage sur l’enseignement

en temps de pandémie 1er de 2

 

 

 

Cette semaine, les résultats quantitatifs

 

Le « sondage sur l’enseignement en temps de pandémie » auquel nous vous avons récemment invités-es à participer a été un franc succès. Nous vous présentons en premier lieu quelques-uns des résultats quantitatifs les plus frappants.

 

Un taux de réponse exceptionnel

 

Vous avez été 982 à vous prêter à cette démarche, dont 775 qui ont répondu à toutes les questions. C’est un taux de réponse exceptionnel, qui rend les résultats du sondage particulièrement éloquents.

 

Beaucoup d’heures supplémentaires

 

La chose est sûre : la plupart des personnes chargées de cours n’ont eu d’autre choix que de faire de nombreuses heures supplémentaires pour arriver à transposer leurs activités d’enseignement du mode présentiel au mode non présentiel. 80 % des répondants-es qui ont enseigné à l’hiver (458 sur 571) l’ont confirmé. Pour chaque cours, et ce, pour la seule portion restante du trimestre, ils ont consacré en moyenne 10,8 heures à la création de nouveaux outils d'apprentissage, 6,3 heures à la création de nouveaux outils d’évaluation, 12,5 heures de plus qu’à l’habitude à la correction et 9,5 heures de plus en accompagnement individuel des étudiants-es. Le tout représente une moyenne de 39,1 heures par cours. Un tel taux explique sans doute pourquoi les accommodements consentis par les chargées et chargés de cours ont permis d’atteindre, de l’avis des répondants-es, 86 % des objectifs initialement prévus au plan de cours.

 

Il importe de noter que le nombre d’heures supplémentaires mentionné n’inclut pas celui, très élevé, des heures consenties par les chargées et chargés de cours à leur formation ou autoformation, de même qu’à l’aplanissement de divers obstacles techniques.

 

Soutien à l’enseignement : l’auxiliariat n’est pas la solution

 

En ce qui concerne le soutien à l’enseignement, 62 % des répondants-es qui enseignaient à l’hiver ont indiqué avoir reçu un certain soutien dans l’adaptation de leurs cours au mode non présentiel. Ce soutien est venu

de la direction du département ou du programme dans 33 % des cas,

de conseillers pédagogiques du CPU dans 22 % des cas,

de collègues chargés-es de cours dans 17 % des cas,

de collègues professeurs dans 14 % des cas,

d’une personne super-utilisatrice désignée dans 7 % des cas,

d’autres sources dans 8 % des cas.

 

On remarque également que très peu de chargés-es de cours ont fait une demande pour obtenir davantage d’heures d’auxiliariat (12 %). Du reste, nous ignorons combien d’heures supplémentaires d’auxiliariat ont pu leur être accordées.

 

Ces données, combinées au fait que 38 % des répondants-es qui ont enseigné au trimestre d’hiver ont préféré se débrouiller sans soutien, font ressortir les lacunes des solutions proposées par l’Université, en particulier en ce qui concerne les services du CPU et l’auxiliariat supplémentaire.

 

Les contraintes qu’il ne faut pas passer sous silence

 

En conclusion de ce survol, il importe de mentionner qu’un grand nombre de répondants ont dû continuer de faire face à d’exigeantes obligations familiales tout en fournissant d’exceptionnels efforts d’adaptation pédagogiques, ce qui n’a évidemment pas été de tout repos. 35 % des répondants ont précisé avoir des enfants à charge, être aidants naturels ou travailler dans le réseau de la santé. Le SCCCUM continuera d’attirer l’attention de la direction sur ces données particulièrement révélatrices.

 

Les chargées et chargés de cours méritent la reconnaissance de l’Université

 

C’est donc trop peu dire que les chargées et chargés de cours ont du mérite. Elles et ils ont été au premier rang de l’adaptation des activités d’enseignement, elles et ils ont agi avec diligence et professionnalisme, elles et ils ont consenti beaucoup de leur temps et beaucoup de leur personne. Pour tout dire, elles et ils ont permis de sauver la mise à l’Université et permis la réussite étudiante. Pour leurs efforts exceptionnels, toutes et tous méritent non seulement la reconnaissance de l’Université, mais aussi un dédommagement conséquent. Celui-ci s’impose d’autant plus que ce qui a été accompli au cours des derniers mois l’a été en grave dérogation à notre contrat de travail collectif.

 

La semaine prochaine, les résultats qualitatifs : soyez à l’affût!

 

Notre équipe a effectué une analyse des nombreuses réponses qualitatives. Elles dévoilent un portrait complexe des efforts consentis par les chargées et chargés de cours pendant les derniers mois. Ne manquez pas notre communiqué prochain sur les résultats qualitatifs!

 

Nous tenons à remercier l’équipe du sondage : Godefroy Desrosiers-Lauzon, Françoise Guay, Ali Kouaouci et Michaël Séguin.

 

 

Salutations solidaires,

 

Votre équipe syndicale

 

 
 
 

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