INFOLETTRE OCTOBRE 2020

Nous vivons collectivement une période trouble présentement et maintenir l'équilibre représente un défi pour chacun d'entre nous. L'atteinte et le maintien d'une bonne santé mentale est plus important que jamais, nous vous partageons encore une fois quelques pistes et suggestions en ce sens. 100 % des gens ont une santé mentale, c'est une composante essentielle de la santé et nous pouvons tous opter pour des moyens de muscler cette santé mentale.

N'hésitez donc pas à partager cette infolettre par courriel et sur les réseaux sociaux. Merci de nous lire!

👥❕👉 Notez que cette publication ne remplace en aucun cas les conseils d'un professionnel de la santé. Si vous croyez avoir des besoins spécifiques, n'hésitez pas à consulter un professionnel compétent.

Semaine de sensibilisation aux maladies mentales

Dans le cadre de l'édition 2020 de la Semaine de sensibilisation, l'organisme porteur de la Semaine, le Réseau avant de craquer, vous invite à "aider sans filtre". Le porte-parole, Jean-Philippe Dion, lance un appel aux jeunes pour faire la différence en ce qui a trait à la maladie mentale. Voici quelques statistiques frappantes mises de l'avant par le Réseau avant de craquer dans son communiqué de presse de lancement de la Semaine : 

  • 4 personnes sur 5 côtoieront un proche atteint de maladie mentale dans leur vie.
  • 14 à 26 % des jeunes canadiens âgés de 12 à 25 ans ont un parent atteint de maladie mentale.
  • Ces jeunes ont 7 fois plus de risques de développer un trouble majeur de santé mentale en accompagnant leur proche.

Pour en savoir plus

Une nouvelle vidéo sur notre chaîne YouTube

Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales, l'ACSM Saguenay a réalisé une vidéo expliquant certains concepts visant à sensibiliser la population à la stigmatisation en santé mentale. Pour voir la vidéo

Le top 3 de Marc-André Dufour, psychologue, pour garder le moral

Dans cette émission de radio du 30 septembre dernier, le psychologue Marc-André Dufour a été reçu par l’animateur CJMF pour parler des moyens de garder le moral pendant ce 2e épisode de confinement. La fatigue accumulée et le stress fait en sorte que cette 2e vague nous affecte beaucoup. L’expérience fait en sorte cependant qu’on sait à quoi s’en tenir selon lui.

Son premier conseil est de se donner le droit d’être malheureux, il s'agit d'ailleurs du titre de son livre que je vous conseille fortement. Se donner le droit d'être malheureux, ça veut dire reconnaître qu’on traverse un moment difficile, que la souffrance fait partie de la vie. Ne pas employer de mécanismes de fuites et plutôt se mettre en contact avec ses émotions.

Son deuxième conseil est d'avoir une bonne hygiène de vie, car en ce moment il y a plein de choses qu’on ne contrôle pas, il est donc primordial d'utiliser notre pouvoir d'agir concrètement (vie équilibrée, marcher, temps de repos, aller dans la nature, écouter de la musique).

Son troisième conseil est de se rappeler l'importance du soutien social, malgré la distanciation physique. Prendre soin des autres et accepter que les autres prennent soin de nous. Être solidaires et prendre soin les uns des autres.

Il souligne également en terminant l'entrevue de surtout ne pas se taper sur la tête ou juger les autres. Bref, d'être indulgents envers soi-même.

Pour écouter l'entrevue radio

Les conseils de 2 spécialistes pour mieux vivre cette 2e vague

Dans cet article super intéressant de Rad, la journaliste a demandé à deux expertes comment éviter de se faire happer psychologiquement par ce nouveau confinement. 

Pour Sonia Lupien, on cherche trop à l'extérieur de soi des solutions pour gérer notre stress, alors qu'on aurait tout ce qu'il faut à l'intérieur de nous pour y arriver. « Il faut qu'on se donne absolument le droit de rire. Quand on rit, on diminue d'à peu près 25 % les hormones de stress. C'est énorme! Il n’y a pas un traitement pharmacologique qui est capable de faire ça! » Par ailleurs, nourrir une vision dramatique d’une situation peut créer l’effet inverse. 

Pour la psychologue Geneviève Beaulieu-Pelletier, un élément important pour conserver notre bien-être, c’est d’avoir du plaisir. Ça peut paraître évident, mais il faut le faire autant dans nos interactions sociales que dans notre quotidien, précise-t-elle. « Il faut vraiment s'assurer [...] d'avoir une activité qui nous fait plaisir. Ça vient contrecarrer l'anxiété et la dépression. »

Elle rajoute de se concentrer sur ce qu'on peut contrôler, par exemple son quotidien, en y ajoutant des nouveaux passe-temps ou en cherchant à y conserver un équilibre.

Par exemple, en partageant son temps entre les écrans et les moments de sortie à l'extérieur dans la nature, puisque celle-ci est reconnue pour ses nombreux bienfaits sur notre santé psychologique.

Pour lire l'article

 

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