Logo Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec

«Le logiciel SSP ne doit pas se substituer au jugement professionnel»

-Mme Guylaine Ouimette, T.S., présidente de l’Ordre

Alors que la Commission Laurent poursuit ses travaux, la situation qui prévaut au sein des centres jeunesse continue de faire couler beaucoup d’encre. Au cours des 48 dernières heures, l’attention médiatique s'est tourné vers le logiciel SSP (système de soutien à la pratique) dont l’usage est imposé aux travailleurs sociaux et autres intervenants qui œuvrent en protection de la jeunesse. Or, selon la Commission des droits de la personne, ce logiciel pourrait avoir joué un rôle, il y a maintenant 3 ans, dans le décès du petit Thomas Audet, à l’hôpital d’Alma dans des circonstances nébuleuses. 

 

Guylaine Ouimette à l’émission 24/60

Présente hier soir (jeudi 15 novembre) sur le plateau de l’émission 24/60, à l’antenne de Radio-Canada et animée par Mme Anne-Marie Dussault, la présidente de l’Ordre, Mme Guylaine Ouimette, T.S., a d’abord salué le travail remarquable effectué par les travailleuses sociales dans le contexte difficile de la protection de la jeunesse. Se prononçant ensuite sur le logiciel SSP, Mme Ouimette a fait cette déclaration : «Il s’agit d’un outil parmi tant d’autres mis à la disposition des travailleuses sociales, mais en aucun cas ce logiciel ne peut se substituer au jugement professionnel».

 

Écouter l'entrevue de Mme Ouimette

 

Toujours dans le cadre de l’émission 24/60, la journaliste Pascale Turbide est venue présenter les grandes lignes de son reportage intitulé DPJ – Vue de l’intérieur, diffusé dans le cadre de l’émission Enquête.

 

Écouter l'entrevue de Mme Turbide

 

 

DPJ – Vue de l’intérieur

Dans la foulée du décès d’une fillette de 7 ans, à Granby au printemps dernier, et du petit Thomas, au Saguenay il y a 3 ans, la journaliste Pascale Turbide, de l’émission Enquête, a voulu voir de l’intérieur le fonctionnement de la DPJ au Saguenay – Lac-St-Jean. Pendant 2 semaines, elle et son équipe ont suivi le quotidien de celles et de ceux qui travaillent à la DPJ. Tout au long de ce reportage, en filigrane, on sent l’attachement et le dévouement des travailleuses sociales pour les enfants et les familles qu’elles prennent en charge dans un contexte de pratique de plus en plus difficile.

 

Écouter le reportage

 

 

Un logiciel de la DPJ mis en cause dans la mort d'un enfant

Enfin, hier, dans le cadre de l’émission radiophonique Drainville PM, sur les ondes du 98,5, l’animateur Martin Drainville recevait la travailleuse sociale Nancy Poulin qui s’interroge ouvertement sur l’efficacité et la pertinence du logiciel SSP et qui, tout comme la présidente de l’Ordre, clame que le jugement clinique et professionnel de la travailleuse sociale doit primer.

 

Écouter l'entrevue de Mme Poulin

SUIVEZ-NOUS!

 

Logo Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec