Si nous vivons une période nous demandant une grande capacité d’adaptation, il en est de même pour les organismes communautaires. Leur mission est souvent réalisée avec un petit nombre d’employés et grâce à des équipes importantes de bénévoles qui s’affairent à toutes sortes de tâches terrain et qui s’impliquent dans les conseils d’administration.
Vous savez, en début de la pandémie, plusieurs bénévoles ont dû se retirer en raison de leur âge ou de leur condition médicale. Nous l’avons vécu au CISSS tout comme les organismes. En un temps record, ceux-ci ont composé avec des équipes de bénévoles renouvelées, devant être formées et intégrées aux activités, et ce, dans des conditions où personne ne peut savoir de quoi sera faite la réalité de demain.
Tout comme nous, depuis le début de cette crise sanitaire, les organismes se sont démarqués. Nous pouvons penser aux comptoirs alimentaires qui ont dû se réinventer en revoyant l’ensemble de leurs processus de distribution pour que ce soit sécuritaire et efficace, en respectant la distanciation sociale et les critères d’assainissement.
La situation pandémique actuelle suscite plusieurs problématiques sociales. La mise en place d’un refuge d’urgence temporaire à Saint-Jérôme est donc un autre bel exemple de ce que la collaboration de tous les partenaires du milieu permet de réaliser au bénéfice de notre communauté.
Ils sont aussi des sources d’information importantes. Soutenus par l’équipe d’organisateurs communautaires du CISSS des Laurentides, les organismes collaborent étroitement avec nous, et ce dans toutes les communautés des Laurentides.
C’est dans cette situation que nous vivons que la collaboration devient encore plus essentielle. Ce l’est entre employés, départements et directions, mais ce l’est tout autant avec nos partenaires de la communauté.
Rosemonde Landry, présidente-directrice générale