Ce mois-ci:

Mot du directeur 

Journée du 17 mai

Les nuances de l'asexualité

Au revoir!

Partez à la découverte des activités sur le web

Activités de groupe au JAG

Partenariat : Enquête sur les violences sexuelles

Rafaël Provost, directeur général

Mai, un de mes mois favoris avec, enfin, l’arrivée du temps chaud, du retour des apéros extérieurs (vivement l’après-pandémie dans ce cas-ci), mais surtout parce qu’on y souligne une date importante pour la communauté : le 17 mai, la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Le temps d’un article, je vous emmène avec moi en mai 2010 pour vous faire comprendre pourquoi je suis autant interpellé par la mission du JAG. Jeune, ambitieux, extraverti à souhait, ma dernière année du secondaire allait être le début d’une grande aventure pour moi, mais surtout la fin d’une époque tourmentée. En plein cœur d’un exposé oral devant toute une classe d’adolescents à la recherche d’identité, mais aussi de réponses, j’allais y faire mon fameux coming-out en me comparant au personnage principal du livre « La Nuit des princes charmants» de Michel Tremblay. Pourquoi de manière aussi théâtrale ? Je n’en pouvais plus qu’on aborde mon homosexualité qu’en m’insultant. Depuis très jeune, je m’identifiais peu au modèle hétérosexuel, mais je n’avais pas encore les bons mots ni les connaissances pour me définir comme homosexuel. Le sujet était cependant tabou autour de moi, on me posait rarement des questions quant à amours, ni mes désirs, je sentais que ma vraie nature incommodait, donc j’avais peu de repères. Cependant, être une victime d’homophobie, c’était mon quotidien.

À force d’éviter le sujet et en tentant de me fondre dans la masse pour me protéger, c’est littéralement qui j’étais que je fuyais. L’idée de m’afficher comme homosexuel m’angoissait, me faisait peur, tout ce qui pouvait m’y relier, je m’en éloignais pour ne donner aucune arme supplémentaire à mes détracteurs. Avec du recul, pourquoi j’ai agi ainsi ? Les seules fois où on mentionnait cette réalité autour de moi, c’était que trop souvent en m’insultant, désignant l’homosexualité comment étant déplacé et réservé qu’aux dépravés. On m’accrochait une étiquette faussement interprétée qui dérangeait la majorité. Donc, le jeune Rafaël que j’étais craignait que son orientation ne soit toujours la fameuse « Épée de Damoclès » de son histoire. Imaginez, on associait automatiquement l’homosexualité à quelque chose de mal. Mon réflexe a été de me taire jusqu’à ce fameux jour où j’ai senti le besoin d’exprimer ma version des choses.

J’ai décidé avec mon coming-out de crier haut et fort qui j’étais pour faire taire ceux qui voulaient parler en mal de moi et pour me libérer. Je voulais qu’on utilise les bons mots, qu’on sache qui j’étais sincèrement. Un Rafaël fier, en phase avec sa vraie couleur et conscient que son orientation sexuelle n’appartient qu’à lui et que ça n’a rien de malsain d’être homosexuel. Le combat est gagné ? Pas tout à fait encore, mais je suis rempli d’espoir. Aujourd’hui, 11 ans plus tard, je n’accepte plus d’être insulté/intimidé, encore moins que les gens de ma communauté le soient. Je rêve de la journée où on célébrera l’unicité au lieu de la marginaliser. Possible ? On y travaille chaque jour au JAG, une personne à la fois !

Justine Hémond, intervenante

Chaque année, la Fondation Émergence propose une thématique pour le 17 mai, Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Cette année, le thème est « Les violences subies par les personnes LGBTQ+ ».

Que l’on parle de violences conjugales, d’intimidation vécue par les jeunes dans les différents milieux scolaires ou de mouvements de haine qui subsistent au travail, la violence prend encore trop de place au sein de la communauté LGBT+. Ça ne devrait plus être le cas, il faut agir pour que ça cesse.

Si l’on aborde la violence au sein d’un couple par exemple, il existe différentes ressources disponibles telles SOS violence conjugale, un service 24/7 spécialisé pour de telles situations.

Pour ce qui est des milieux scolaires, les intervenants comme les psychologues, les éducateurs.trices spécialisé.e.s et les enseignant.e.s, et les membres de la direction d’un établissement sont des personnes désignées pour offrir de l’écoute active, pour soutenir et trouver des solutions. Si les mesures prises ne semblent pas acceptables, il est possible de rencontrer le Protecteur de l’élève, un.e avocat.e indépendant.e assigné.e à chaque centre de services scolaire. Il est certain qu’il existe toujours, quelque part, une porte ouverte et accueillante à laquelle il est possible de cogner.

Si nous pensons au milieu du travail, le personnel du service des RH, les directeurs.trices ou les représentant.e.s du syndicat sont de bons contacts auxquels nous pouvons parler pour que des actions soient prises afin que cesse la violence et l’intimidation.

Ce ne sont que quelques exemples de milieux où la violence et l’intimidation dues à l’homophobie, la transphobie et la biphobie peuvent émerger. Mais, peu importe d’où et de qui viennent ces comportements blessants, il faut se rappeler qu’il y a toujours un moyen de s’en sortir et que l’on peut également faire appel aux recours légaux, lorsque nécessaire. Cette dernière option peut parfois sembler inatteignable, mais elle existe et doit être envisagée si votre voix n’est pas entendue.

Si vous ne trouvez pas votre porte de sortie à la violence, contactez-nous. Nous saurons vous écouter, vous guider et surtout vous référer aux personnes ou organismes spécialisé.e.s en la matière afin que vous soyez le mieux accompagné.e possible. Il ne faut pas oublier, nous ne sommes jamais seul.e.s, JAMAIS.

Je dis non à la violence. Et vous ?

Jessica Grenon, coordonnatrice des interventions

Contente de vous retrouver en ce mois de mai, mois où s’opèrent différentes journées de sensibilisation de la communauté LGBT+. Je souhaitais m’attarder dans cet article à la Journée francophone de l’asexualité qui aura lieu le 13 mai. Tout d’abord, je définirai globalement ce qu’est l’asexualité et je m’attarderai à quelques nuances s’y rapportant. Allons-y !

L’asexualité est une orientation sexuelle encore très peu connue. C’est pourquoi je voulais saisir l’occasion pour la démystifier. Si l’on décortique le mot, a est un préfixe qui signifie, « pas » ou « sans », donc en l’ajoutant à sexuel.le nous obtenons une définition simpliste de l’asexualité soit, « personne sans sexualité ». Bien sûr, il faut nuancer ! Il n’y a pas qu’une seule définition possible de l’asexualité, je vous en offre une qui est plutôt facile à comprendre.

« Une personne asexuelle ne ressent pas ou peu d’attirance/de désir sexuel.le pour les autres. »

Il faut comprendre que l’asexualité est un terme « parapluie » qui englobe des nuances du point de vue sexuel et romantique. Ceci ne veut pas dire que les personnes asexuelles n’auront jamais de sexualité. Certaines s’adonneront à la sexualité, selon le contexte ou lea partenaire. C’est ce que peuvent éprouver les personnes qui s’identifient comme greysexuel (graysexuel), par exemple. Une autre nuance se trouvant sous le spectre de l’asexualité est la demisexualité. Il s’agit de personnes qui éprouveront du désir sexuel uniquement si un lien émotif fort est créé avec une autre personne. Alors qu’au contraire, une personne fraysexuel verra son attirance sexuelle diminuer plus le lien émotionnel est fort envers l’autre personne. Comme vous le voyez, ce n’est pas tout noir ou tout blanc ! Ce ne sont pas des définitions fixes et, l’essentiel, c’est l’auto-identification de la personne elle-même.

À cela peuvent s’ajouter des préférences romantiques. Par exemple : aromantique (absence d’attirance romantique), homoromantique (attirance romantique envers les personnes du même genre que soi), panromantique (attirance romantique envers une autre personne, peu importe son genre), hétéroromantique (attirance romantique envers les personnes de genre opposé au sien), etc. Ce n’est pas parce que nous sommes une personne asexuelle que nous ne pouvons pas être en relation amoureuse. D’ailleurs, environ 75 % de celles-ci souhaitent être, ou sont, en relation amoureuse. « Amour » et « sexualité » ne vont pas toujours de pair !

Ceci n’était qu’un survol des nuances possibles de l’asexualité ; il y a tant de choses à dire à ce sujet ! Il est important de s’ouvrir, de s’informer, de briser les tabous et d’avoir des modèles dans les médias. D’ailleurs, dans l’émission, Si on s’aimait, diffusée sur les ondes de TVA, l’un des participants s’identifie sous le spectre de l’asexualité. Il est vraiment intéressant de le suivre dans son parcours amoureux et affectif et de l’entendre parler de sa réalité !

Pour plus d’infos sur l’asexualité, vous pouvez visiter le site Aven Francophone (https://fr.asexuality.org/)

Signification des couleurs

Noir : représente l’asexualité

Gris : représente les personnes asexuelles qui ont           peu ou parfois de la sexualité

Blanc : représente la sexualité

Violet : représente la communauté asexuelle

Élisabeth-Anne Mailloux, stagiaire en sexologie

Comme certain.e.s le savent, le 22 avril fut ma dernière journée en tant que stagiaire au sein du merveilleux organisme qu’est le JAG. Comme je ne pouvais partir sans vous dire un petit bye bye, le voici.

Être stagiaire au JAG fut une expérience formidable et dont je suis extrêmement reconnaissante. J’ai eu la chance de grandir en tant que professionnelle dans un milieu vraiment positif, soutenant et créatif et qui a une mission vraiment importante. Je tiens à remercier spécialement toute l’équipe du JAG qui a, entre autres, su me guider et m’inclure tout au long de mon cheminement. Par ailleurs, je remercie chaleureusement tous les membres du JAG qui m’ont accueillie et qui m’ont fait découvrir le plaisir des interventions de groupe. Vous êtes des personnes magnifiques et qui m’ont beaucoup appris.

De mon côté, je vais mettre mes connaissances sexologiques à profit dans un CALACS (Centre d’Aide et de Lutte contre les Actes à Caractères Sexuels). Une nouvelle aventure s’ouvre pour moi et j’ai l’espoir d’avoir un impact positif sur la vie de plusieurs personnes. Même si j’ai hâte, je dois avouer que ça me fait quelque chose de quitter votre milieu et les personnes qui le rendent si formidable. Cependant, je garde une place particulière pour toute la grande famille du JAG dans mon cœur, et c’est certain que je reviendrai vous voir. Vous ne serez pas débarrassé.e.s de moi aussi facilement !

Au plaisir de se revoir dans un zoom ou encore en personne (un jour peut-être).

Je vous dis à la prochaine 👋

Même si le beau temps approche, les activités extérieures sont encore restreintes, les terrasses sont fermées et nous ne savons pas si les festivals et autres célébrations auront vraiment lieu.

Pour combler votre temps et nourrir votre esprit, nous avons pensé de vous offrir une liste de sites internet que vous pourrez visiter dans le confort de votre foyer, sur votre chaise de balcon ou dans votre parc préféré, bien étendu.e sur l’herbe. Qui sait, peut-être y trouverez-vous une activité en ligne ou un spectacle virtuel gratuit (ou à peu de frais) qui vous apportera ce petit quelque chose qui manque un peu, voire beaucoup, en ce moment.

Bonne découverte et amusez-vous bien !

MUSIQUE ET SPECTACLES

https://livetoune.com/

https://yoop.app/fr-CA/

https://whiteboxplay.com/fr/

https://sorstu.ca/calendrier-spectacles/mai-2021/

https://lepointdevente.com/

https://www.mattv.ca/repertoire-des-directs-sur-le-web-en-mode-pandemie/

https://www.lavitrine.com/search?q=virtuel

https://www.festivalclassica.com/

ATELIERS, CONFÉRENCES ET VISITES VIRTUELLES

https://www.ffry.ca/activites/

hhttps://www.fadoq.ca/reseau/activites/activites-culturelles/quoi-faire-a-la-maison

ttps://www.mbam.qc.ca/fr/le-musee-a-la-maison/#visites-virtuelles-18937

https://museepop.ca/activites-famille/en-mode-virtuel

DÉTENTE

https://passionyogaetcie.com/yoga-a-domicile/

https://annielanglois.com/formations

CINÉMA, DOCUMENTAIRES ET AUTRES

https://www.onf.ca/

https://ici.tou.tv/

CULTURE ET DÉCOUVERTES

https://www.banq.qc.ca/activites/#

https://ici.radio-canada.ca/ohdio

SITES POUR LES JEUNES

https://www.lasouris-web.org/

https://lululataupe.com/2-4-ans/jeux-educatifs

https://www.centredessciencesdemontreal.com/jeux-experiences

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Prochaines rencontres :

Jeudi 6 mai

Jeudi 20 mai

 

Mercredi 12 mai

Mercredi 26 mai

 

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