La publication de l’adoption, par la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ), de notre récente modification réglementaire portant sur la production et la mise en marché d’œufs d’incubation de races de fantaisie a suscité de nombreuses réactions. Au cours des dernières semaines, nous avons réitéré notre surprise à l’égard de la nature négative de certains des commentaires qui nous ont été acheminés. La nouvelle réglementation devait constituer une amélioration pour les propriétaires de petits élevages par rapport à celle en vigueur précédemment. Elle officialisait également la mise en place de nouvelles opportunités pour les productrices et producteurs intéressés par la production et la mise en marché d’œufs d’incubation de races de fantaisie.

Rappelons que nos intentions ont toujours été positives dans ce dossier et nos démarches ont été menées en conformité avec les dispositions législatives applicables.

Afin de prendre le temps d’analyser les commentaires reçus à l’égard de notre récente modification réglementaire, les instances des POIQ ont récemment émis le souhait de suspendre, sous conditions, certaines dispositions du Règlement des producteurs d’œufs d’incubation sur le contingentement et sur les conditions de production. Une demande à cet effet sera acheminée à la RMAAQ au cours des prochains jours. Au terme de l’analyse des commentaires reçus, les instances détermineront les prochaines interventions de l’organisation dans ce dossier.

Dans un tout autre registre, nous souhaitons vous annoncer que – dès 2022 – les audits des programmes et le dépistage des salmonelles à la ferme seront effectués par des permanents des POIQ. Un service responsable de ces activités et de l’accompagnement des productrices et producteurs sera mis sur pied au cours des prochains mois. Ce changement permettra à notre équipe d’être plus présente sur le terrain et de mieux connaître les besoins des membres.

Je vous souhaite un bel automne!

Gyslain Loyer

La production d’œufs d’incubation de poulet à chair est en baisse de 0,9 % depuis le début de l’année comparativement à la même période l’an dernier. Cet écart devrait se résorber au cours des prochaines semaines.

Inversement, les importations – en forte hausse au cours des derniers mois – constituent une part moins importante des œufs mis en incubation récemment.

L’âge moyen d’abattage est, quant à lui, en hausse de 1,6 semaine par rapport à la moyenne de l’année 2020. Il se situe à 61,6 semaines. Une augmentation notable de l’âge d’abattage est anticipée pour les derniers mois de l’année.

Après un début d’année plus difficile, le taux d’éclosion moyen se chiffre quant à lui à 83,21 %. Depuis le 1^er mai, il s’élève même à 83,88 %.

Les allocations de poulet pour les deux dernières périodes de production de poulet de l’année sont en hausse de 6,6 et 5,4 %. La probabilité que le Québec soit en mesure de combler l’allocation octroyée par les Producteurs d’œufs d’incubation du Canada en 2021 est à peu près nulle. Pour 2022, les perspectives sont plus encourageantes, mais la productivité par poule devra poursuivre sa croissance afin d’atteindre la cible.

Le port de chaussures propres est primordial pour l’efficacité d’un programme de biosécurité à la ferme. Les chaussures seront toujours en contact avec les installations, peu importe l’activité réalisée par le personnel ou les visiteurs. Saviez-vous qu’une personne qui entre sur un site avec des bottes contaminées peut disperser un agent potentiellement pathogène sur au moins 10 mètres? C’est ce que les expériences du D^r Jean-Pierre Vaillancourt ont pu démontrer (poultryproducer.com, June 17, 2020). Il y a donc deux méthodes recommandées afin d’assurer la propreté des chaussures :

Le port de chaussures dédiées à la ferme; elles doivent cependant être désinfectées régulièrement.

L’utilisation de couvre-chaussures jetables; peu coûteux, mais il faut prévoir leur élimination selon les règles de biosécurité (poubelle accessible).

L’utilisation de pédiluves n’est pas recommandée à la ferme, puisqu’ils requièrent des mesures d’entretien rigoureuses afin d’éviter qu’ils ne deviennent à leur tour une source de contamination.

Que diriez-vous si un robot se chargeait, à votre place, de ramasser les œufs pondus au sol ainsi que les oiseaux morts? C’est sur quoi travaille, depuis 2013, une équipe de chercheurs en Géorgie, aux États-Unis. Doté d’un système de localisation, semblable à un GPS, le robot qu’ils ont créé peut circuler de façon autonome à l’intérieur du poulailler et même contourner les oiseaux qui se trouvent sur son passage. Également muni d’un bras articulé comportant une caméra, le robot peut ramasser les œufs pondus au sol de même que les oiseaux morts. De plus, l’appareil pourrait être réglé afin d’enregistrer les niveaux de différents gaz dans le poulailler, tels que l’ammoniac et le dioxyde de carbone.

La Plateforme de formation en entrepreneuriat agricole s’adresse à tous les producteurs et productrices de la relève désirant s’outiller pour devenir des leaders entrepreneurs. Pour bien vous épanouir dans la Plateforme, vous devez avoir le désir de développer votre entreprise, le sentiment d’entrepreneuriat et le besoin d’innover.

Les candidats ont jusqu’au 1^er octobre pour déposer leur candidature pour Agri-Bourse afin de gagner l’une des 2 bourses de 5 000$ pour la formation en entrepreneuriat agricole de l’Université Laval. Vous trouverez sur le site de la FRAQ l’entrevue-témoignage de Laurence Petitclerc, une ancienne gagnante d’Agri-Bourse.

Découvrez les histoires passionnantes de nos 12 finalistes régionales et votez pour votre coup de cœur.

Vote et inscription ici!

Publié par

Les Producteurs d'oeufs d'incubation du Québec
555, boul. Roland-Therrien, bureau 515
Longueuil (Québec) J4H 4E7
Tél. : 450 679-0530 / 40
Téléc. : 450 679-3652

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