Le 27 juin 2022

Message du président

L’OMC… bien vivante!

Au cours des dernières années, plusieurs événements ont ralenti les négociations multilatérales et modifié les priorités des membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), telles que la pression des États-Unis sur l’Organe d’appel pour l’adoption de réformes et la pandémie, laissant plus de place à des pourparlers plurilatéraux entre les pays.

Initialement prévue au Kazakhstan en juin 2020, la douzième Conférence ministérielle (CM12) a finalement eu lieu du 12 au 17 juin dernier à Genève. Au nom des POIC, je me suis rendu sur place durant la semaine avec d’autres collègues des SM5. À cette occasion, nous avons participé à des rencontres, en marge des événements de l’OMC, avec des représentants gouvernementaux et d’autres partenaires canadiens et internationaux.

Au terme de la CM12, les pays membres se sont entendus sur différents sujets, notamment en ce qui concerne la nécessité d’éviter les restrictions d’exportation, la facilitation du commerce des biens médicaux nécessaires à la lutte contre les pandémies, l’adoption de la levée temporaire des brevets protégeant les vaccins anti-Covid destinés aux pays en développement, les subventions dans les pêches et la sécurité alimentaire.

Malgré le fait qu’il n’y a pas de priorités définies pour la suite des discussions concernant les questions agricoles, une rencontre des pays membres a été fixée en mars 2023 afin de poursuivre les discussions quant aux questions plus sensibles. Nous avons également appris que la prochaine Conférence ministérielle (CM13) se tiendrait en décembre 2023.

Cette fois-ci, les échanges à l’OMC n’ont pas eu d’incidence sur les systèmes sous gestion de l’offre canadiens. Par contre, il faudra rester vigilant dans les prochains mois et suivre de près l’évolution des pourparlers.

Gyslain Loyer, président

Situation des marchés

La production d’œufs d’incubation est en hausse de 5,6 % depuis le début de l’année comparativement à la même période l’an dernier. Les faibles disponibilités d’approvisionnement en provenance des États-Unis expliquent ce résultat puisque le potentiel de production n’était pas vraiment plus élevé que l’an dernier pour les premiers mois de l’année. Cette hausse de production n’a pas été suffisante pour combler l’entièreté des besoins du marché en poussins pour les périodes A-176 et A-177. Il est anticipé que la situation devrait être résorbée pour la période A-178.

L’âge moyen d’abattage est en hausse de 1,8 semaines par rapport à la moyenne de l’année 2021. Il se situe à 64,0 semaines, une conséquence directe du besoin d’augmenter la production intérieure. Le taux d’éclosion moyen se chiffre quant à lui à 82,45 %, en recul par rapport à l’année précédente. L’âge d’abattage élevé enregistré depuis le début de l’année n’est sans doute pas étranger à ce résultat.

Les projections actuelles pour 2022 suggèrent un potentiel de production supérieur à celui de 2021 de 4,7 % qui permettrait d’atteindre la cible de production, mais pas la totalité de la marge.

Nous vous rappelons que celle-ci est de 7 % au cycle C-2022 tel que publié dans la Gazette officielle du Québec du 25 mai dernier et qu’il n’y aura aucune remise pour surproduction qui ne sera enregistrée.

Capsule sur les programmes

Reprise des audits à la ferme

Considérant qu’aucun nouveau cas de grippe aviaire n’a été déclaré depuis le 4 mai 2022 dans les élevages au Québec, les audits à la ferme du PCQOI et du PSA reprendront dès juillet.

Les sites dont les visites ont été suspendues seront priorisés lors de la planification.

Dépistage de Salmonella Enteritidis

Les activités de dépistage S. Enteritidis sont maintenues en conformité aux modalités du code orange de l’EQCMA tout en permettant, cependant, à l’équipe de dépistage des POIQ de visiter plus d’un site par jour, et ce, depuis la mi-juin. À noter que ces mesures de biosécurité seront également observées lors des visites à la ferme dans le cadre des audits complets.

Biosécurité des entrées de bâtiments

Dans son communiqué du 15 juin, l’EQCMA faisait état de la propagation du virus de l’influenza aviaire chez les oiseaux sauvages (par exemple : urubu à tête rouge, oiseaux de proie divers, goélands et corbeaux) dans l’ensemble des régions du Québec. Ainsi, malgré le retour graduel des activités de dépistage et d’audit, la vigilance est toujours de mise, puisque le risque de contamination du virus n’est pas totalement écarté.

Voici un bref rappel des mesures de biosécurité en lien avec les oiseaux sauvages :

  • Changer de bottes à l’entrée des bâtiments ou port de bottes jetables;
  • Garder la base des silos propres;
  • Évitez de rapporter près des bâtiments de l’équipement ayant potentiellement été en contact avec des fèces d’oiseaux sauvages sans que celui-ci soit lavé et désinfecté;
  • Communiquer avec le Réseau canadien de la santé de la faune (RCSF) si vous trouvez un oiseau sauvage malade ou mort en utilisant leur rapport en ligne.

Fiche RIPOIQ

Nous vous transmettons une fiche d’information sur le Régime d’indemnisation des producteurs d’œufs d’incubation du Québec (RIPOIQ) qui permet, notamment, d’en connaître un peu plus à propos du régime et de répondre à diverses questions. Bonne lecture!

Fiche

 

Déploiement d'Internet haute vitesse dans les régions

Nous vous invitons à consulter le document transmis par le Secrétariat à l’Internet haute vitesse et aux projets spéciaux de connectivité concernant une carte interactive permettant d’afficher publiquement l’état d’avancement du déploiement de la desserte en Internet haute vitesse au Québec.

 

PNAAT

Le 6 juin dernier, la ministre des Affaires municipales et de l'Habitation, Mme Andrée Laforest a dévoilé la Politique nationale de l'architecture et de l'aménagement du territoire (PNAAT).  Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué du gouvernement à ce sujet.

La bonne gestion des animaux morts à la ferme

En prévision de la période estivale, voici un rappel concernant la bonne gestion des animaux morts à la ferme :

  • Lorsqu’un animal meurt au sein de l’élevage, le producteur agricole doit s’en départir dans les 48 heures suivant sa mort;
  • La méthode de valorisation ou d'élimination des carcasses d'animaux doit être choisie en considérant la santé et la biosécurité du troupeau, la protection de la qualité de l'eau et la protection de l'environnement;
  • Elle doit aussi tenir compte des maladies présentes dans le troupeau et qui peuvent nécessiter certaines adaptations.
  • Pour plus d’informations sur les méthodes de valorisation et d’élimination des carcasses d’animaux morts qui sont autorisées, ainsi que les obligations rattachées, consultez : Gestion des animaux morts à la ferme.

Publié par

Les Producteurs d'oeufs d'incubation du Québec
555, boul. Roland-Therrien, bureau 515
Longueuil (Québec) J4H 4E7
Tél. : 450 679-0530 / 40
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