Seulement 75 $ pour une animation en milieu scolaire ? Inacceptable
Le Salon international du livre de Québec (SILQ), qui a récemment dévoilé sa programmation 2021, a proposé une rémunération indécente de 75 $ aux écrivaines et écrivains québécois pour des interventions en milieu scolaire, sans prendre la peine de consulter l’UNEQ et sa grille de tarifs de référence.
Le 22 février, l'UNEQ a déploré cette situation dans un communiqué de presse. Le lendemain, le SILQ a publiquement annoncé que la rémunération passera de 75 $ à... 100 $. « Ça reste un manque de reconnaissance envers les auteurs », a réagi le directeur général de l'UNEQ, Laurent Dubois (sur la photo).
Cet exemple de trop démontre avec éloquence la nécessité pour les autrices et les auteurs d’obtenir, à l’instar des autres artistes, une procédure de négociations obligatoires avec les diffuseurs et les producteurs.
À souligner, l'intervention de l'UNEQ dans les médias a généré des articles dans les médias quotidiens Le Devoir, La Presse, Le Soleil, La Voix de l'Est, ICI Radio-Canada et MSN, une entrevue à la radio de Radio-Canada ainsi que des entrevues au Téléjournal Québec de Radio-Canada et au Téléjournal TVA.
Le communiqué de presse de l'UNEQ
La revue de presse