Ce mois-ci:

Mot de la présidente

Présentation de Rafaël Provost, directeur général

La polémique de la patate

Un an plus tard

#super straight ou encore #super transphobique

Ce soir, on danse!

Anniversaires du mois

Activités de groupe

Partenariat : Enquête sur les violences sexuelles

Vanessa McDuff, présidente

En tant que présidente du conseil d’administration, je ne m’étais pas imaginé travailler sur le remplacement de la direction générale en cette première année de mandat. Avec Dominique Gauvreau, pour qui je n’ai jamais caché tout mon amour, j’étais « confortable ». Dominique est comme une bonne paire de pantoufles : confortable à souhait et dont on ne veut pas se départir !

Le conseil d’administration a travaillé fort pour trouver quelqu’un qui pouvait être à la hauteur de nos attentes. C’est sur Rafaël Provost que notre choix s’est arrêté. Attendez de le rencontrer, vous tomberez assurément sous son charme ! Malgré son jeune âge, il a de l’expérience en administration, en gestion de personnel, et il connaît bien le milieu LGBT+. Notre nouveau budget et notre planification stratégique ne lui font pas peur. Son parcours impressionnant se conjugue à un merveilleux savoir-être, un sens de l’humour et un désir de travailler en équipe.

Bienvenue parmi nous Rafaël !

Bonjour à toustes,

Je me nomme Rafaël et je suis le tout nouveau directeur général du JAG.

Vous n’avez pas idée à quel point je suis fier et fébrile de rejoindre l’organisme et d’y apporter ma couleur !

Un beau et grand mandat m’attend, mais j’ai la chance d’être accompagné d’une équipe dévouée qui a à cœur le soutien à la communauté et ses allié.e.s de la Montérégie.

Je serai en mode collaboratif pour atteindre nos objectifs de déploiement et pour assurer le meilleur des rayonnements du JAG, une mission bien naturelle pour moi, faisant moi-même partie de cette communauté !

Qui suis-je en 2 ou 3 mots ? Je suis natif de la Montérégie, admirateur assumé de notre Céline nationale, j’ai le bonheur simple et je suis passionné par les relations humaines.

Je me souhaite de vous rencontrer très prochainement et d’ici là, prenez soin de vous toustes !

 

L’arrivée de Rafaël souligne du même coup le début du déploiement du JAG à travers la Montérégie.

L'équipe est heureuse de l’accueillir !

 

Jessica Grenon, coordonnatrice des interventions

 

Salut à vous!

Vous aurez droit ce mois-ci à mon opinion sur un sujet qui a plutôt fait réagir dans les dernières semaines et je parle de la décision de l’entreprise Hasbro de ne plus appeler son célèbre jouet en forme de patate « Monsieur » ou « Madame » Patate, mais bien « Tête de Patate » ou en anglais « Potato Head ». Semble-t-il que ce soit un sacrilège pour bien des gens, puisque plusieurs personnes se sont ruées sur leurs claviers pour exprimer leur mécontentement. Me voilà surprise de constater l’engouement et le tollé que ce changement a pu causer pour un simple nom de jouet…

Pas de panique ! Monsieur et Madame Patate existeront toujours, c’est seulement le nom du jouet qui changera pour devenir, « Tête de Patate ». Il y a plusieurs choses à comprendre devant l’initiative d’Hasbro, à commencer par le désir de vouloir être plus inclusif en créant une famille de Patates non genrée. Ce qui veut dire brièvement : une panoplie d’accessoires considérés « féminin » et « masculin » dans la même boîte. Ceci fera en sorte de laisser place à l’imagination et à la créativité de l’enfant de créer la Patate avec les accessoires de son choix puisque l’emballage comprendra assez d’accessoires pour assembler deux mamans, deux papas ou un papa et une maman en plus d’un bébé ! Ainsi il sera possible pour un enfant de représenter sa famille. On s’entend pour dire que ça fait déjà plusieurs années qu’on aborde la problématique de genrer les jouets, c’est ce type d’initiative qui aide tranquillement à faire avancer les choses. En voyant les réactions que cela suscite, on peut comprendre que ce n’est pas encore gagner…

Il me semble que ce sont des réactions démesurées pour un nom sur une boîte ! D’autant plus que celle-ci se retrouvera assurément au recyclage, non ? C’est le contenu qui importe plutôt que l’emballage, il me semble ? Je ne comprends pas ce qui est choquant avec ce changement, alors qu’on veut ouvrir les possibilités pour les enfants. D’ailleurs, ceci peut amener une belle discussion entre parents et enfants concernant la diversité… comme dirait ma collègue Justine « Je dis ça, je dis rien ! »

Trop de gens croient encore que les enfants sont trop jeunes pour qu’on leur parle de genre ou que les jouets non genrés vont « mélanger » les enfants… c’est faux ! Cela ne fait qu’aider l’enfant à se familiariser avec les différences au sens large du terme et il est prouvé que plus on parle tôt aux enfants des possibilités qui s’offrent à elleux, plus iels apprendront à se découvrir rapidement. Il faut garder en tête qu’il ne faut pas empêcher un enfant de s’amuser avec tel ou tel jouet sous prétexte que c’est « pour les petits garçons » ou c’est « pour les petites filles ». C’est cette façon de faire qui peut être dommageable pour un enfant, puisqu’on lui apprend qu’il y a des jouets qui sont inadéquats/interdits/mauvais en fonction de son genre. Il faut enlever « nos lunettes » d’adulte et se mettre dans la peau d’un enfant qui lui ne vit pas en fonction des préjugés, des stéréotypes et des normes de genre véhiculés dans la société. Iels les apprendront bien assez tôt ! Alors, d’ici là, laissons les enfants s’épanouir, explorer et exprimer qui iels sont tout simplement ! Vous en ferez des enfants heureux.se.

JeSs du JAG

Justine Hémond, intervenante

J’aime le télétravail, j’aime le temps passé avec ma petite famille, j’aime le fait de travailler en pyjama lorsque je n’ai pas de rencontre à l’agenda, mais on va se le dire, il y a certaines choses qui commencent réellement à me manquer. Je parle du contact physique, de voir les personnes que j’aime, de nos rencontres en personne avec nos succulents bols de chips et bien plus encore.

En date du 27 février 2020, nous apprenions qu’un premier cas positif de la COVID-19 avait été détecté au Québec. Ce fut le premier, mais malheureusement loin d’être le seul dans la dernière année bien particulière que l’on vient de vivre, puisque le 11 mars suivant, l’Organisation mondiale de la santé déclarait que l’épidémie était devenue une pandémie. Ce virus a vraiment impacté nos vies, c’est le cas de le dire. Nous avons commencé par vivre un premier confinement, ensuite l’espoir d’un retour à la normale. Plus tard, nous avons appris le début d’un reconfinement avec tout son lot d’émotions. Nous en sommes encore là, après un an, à se demander si d’envisager un retour à la normale est réaliste.

Nous ne savons pas à quel moment nous pourrons revenir aux activités en présentiel. Nous sommes probablement autant dans le flou à ce sujet que vous, mais nous gardons espoir et nous avons hâte de vous retrouver. Peut-être que les câlins-pingouins de groupe ne sont pas envisageables pour l’instant, mais nous vous invitons à vous ouvrir un bon sac de chips, votre préféré, et de vous connecter sur la plateforme Zoom afin d’assister à nos rencontres de groupe virtuelles. C’est le plus près de vous que l’on peut être en ce moment et ça nous tient à cœur !

En terminant, je considère important de rappeler que nous sommes toujours là pour vous, si le besoin se fait ressentir. Que ce soit par courriel, téléphone, Facebook, Instagram ou même Zoom, nous sommes disponibles pour vous écouter, pour répondre à vos questions et vous accompagner dans ce que vous vivez. N’hésitez pas, nous sommes là pour ça !

Élisabeth-Anne Mailloux, stagiaire en sexologie

 

La plateforme Tik Tok est bien connue pour partir de nouvelles tendances qui peuvent parfois être grotesques. Depuis la fin février, c’est une tendance transphobique et homophobique qui en est émergée, celle du « Super Straight » qui se traduit par « Super Hétéro ». Cette tendance a vu le jour lorsqu’un utilisateur a publié une vidéo dans laquelle il annonçait avoir créé une nouvelle orientation sexuelle, qui se définit comme une sexualité dans laquelle la personne est attirée envers le sexe opposé cisgenre. La vidéo a eu plusieurs millions de vue ainsi que 2 millions de « J’aime » avant d’être retirée des réseaux sociaux. Le mal est pourtant fait et depuis, plusieurs hashtags tels que #superstraight, #straightproud ou encore #superstraightproud ont vu le jour sur différents médias sociaux.

 

Revendications

Comme un mouvement n’en serait pas un sans revendications, le « Super Straight » en a plusieurs. Ainsi, les personnes qui y adhèrent mentionnent vouloir être traitées en égal avec les personnes LGBT+, vouloir les mêmes privilèges ainsi que la même visibilité que ceux-ci. Considérant que les personnes des minorités sexuelles et de genre ont généralement moins de privilèges, ce mouvement qui veut une égalité est plutôt en train de promouvoir le contraire. En effet, il demande plus de privilèges pour une partie de la population qui est majoritaire et fait la promotion de la transphobie. De plus, les adhérents du mouvement revendiquent le droit de « ne plus être forcés d’être avec des personnes trans » et d’avoir le droit de n’être attirés qu’envers les « vrai.e.s » femmes ou hommes. Il est clair que personne ne force personne à être ensemble, cette revendication est donc infondée d’autant plus que personne ne voudrait être en relation avec une personne qui n’a pas envie de l’être. Par ailleurs, des propos transphobes sont véhiculés puisque l’identité de genre des personnes trans est invalidée et stigmatisée. Dans les faits, l’initiateur du mouvement a donc réussi à créer une nouvelle étiquette pour le mot transphobe.

Moqueries

En plus de justifier la transphobie, ce mouvement se moque de certains éléments liés à la communauté LGBT+. Ainsi, certains adhérents vont se filmer en train de faire leur coming out en tant que « Super Straight » à leurs proches. Ils reprennent donc une étape importante dans la vie de plusieurs personnes de la diversité sexuelle et de genre et minimisent son importance en la ridiculisant. Ils s’approprient aussi le mot « fierté », en mentionnant être fiers d’être super straight et en parlant d’organiser une « fierté hétéro ». De plus, ils se moquent de l’acronyme LGBT+ en demandant d’ajouter la lettre S pour « Super Straight » et justifient leur demande en disant qu’ils « sont nés comme cela » et qu’on doit donc les accepter. La moquerie est poussée plus loin en qualifiant de superstraightphobes, les personnes s’opposant au mouvement, ce qui rappelle les mots utilisés pour décrire les personnes homophobes ou transphobes. Toutes ces stratégies ridiculisent la communauté LGBT+ et semblent être utilisées afin que le groupe majoritaire semble opprimé, chose qui est fausse.

Espoir

Il est vrai que certaines personnes appuient le mouvement sur les réseaux sociaux, en faisant des publications comprenant des hashtags liés au mouvement ou encore en publiant des vidéos qui félicitent l’investigateur de la tendance. Un drapeau, portant ironiquement les couleurs de Grinder, a même été créé et certaines personnes mettent celui-ci dans la biographie de leur profil pour montrer leur soutien. Malgré ces appuis, il est important de noter que plusieurs personnes dénoncent le mouvement et que certaines actions ont été prises. Ainsi, certaines personnes mettent le drapeau dans leur profil suivi d’un émoji de feu, pour montrer qu’ils sont contre le mouvement et d’autres font des vidéos pour expliquer aux plus jeunes utilisateurs pourquoi ce mouvement est inacceptable. Par ailleurs, le #superstraightphobicandproud a été créé en réponse aux différents hashtags du mouvement, qui sont d’ailleurs maintenant bloqués sur plusieurs plateformes de réseaux sociaux. Ainsi, certains mots clés reliés au mouvement ont été retirés des réseaux sociaux et l’investigateur du mouvement a été bloqué de Tik Tok. Pour le moment, puisque le mouvement a été retiré de plusieurs réseaux sociaux, il se trouve davantage sur la plateforme 4chan, un réseau contenant des propos néonazis et des propos d’extrême droite.

Finalement, bien que ce mouvement soit une aberration sur une multitude de points, il est tout de même rassurant que des actions soient prises et que plusieurs personnes se révoltent contre celui-ci. Ainsi, malgré l’impact des réseaux sociaux qui ont le pouvoir de propager des idées rapidement, il y a des gens pour lutter et protéger avec la même arme. Il y a donc de l’espoir pour lutter contre la transphobie !

Pour en savoir plus sur le mouvement :

https://www.ladepeche.fr/2021/03/17/cest-quoi-le-mouvement-super-straight-sur-tiktok-9432958.php

Sylvie Villeneuve, adjointe administrative

La date du 29 avril a été choisie en 1982 pour souligner la Journée internationale de la danse en commémoration de la naissance de Jean-Georges Noverre (1727-1810), créateur du ballet moderne.

Les objectifs de cette journée sont de rendre hommage à la danse, de célébrer son universalité et de rassembler l’humanité autour de celle-ci, sans aucune barrière politique, culturelle ou ethnique.

La danse est un langage universel. À travers elle, nous exprimons nos joies, nos tristesses, nos croyances, nos espoirs, nos origines, individuelles ou collectives. Elle donne le droit, elle libère, elle rejoint l’autre.

La danse c’est le mouvement du corps et de l’esprit qui se joignent pour montrer, sans pudeur, notre force, notre vulnérabilité, notre propre personnalité. Elle nous permet de partager, de nous ouvrir à l’autre, sans aucune parole, sans voile et sans étiquette.

Pour ma part, la danse a toujours fait partie de ma vie. Je ne pourrais vivre sans danser. C’est moi, c’est mon moment, c’est ma libération !

N’hésitez pas à vous montrer sous votre vrai jour par la danse. Exprimez-vous, à votre façon :

  • Suivez des cours de danse sur le web ;
  • Organisez un Zoom-Dance Party ;
  • Faites jouer la musique que vous aimez, baissez les lumières et laissez-vous aller !

Pour illustrer le propos de manière renversante, je vous invite fortement à visionner cette vidéo, suggérée par ma collègue Jessica.

Révolution, saison 2 (demi-finale) – Danseurs Alex et Alex, sur le thème du « coming out ».

https://www.youtube.com/watch?v=mkhNl59-JTA

En bonus, deux vidéos ! La première est un post de la page FB de King Melrose chantant Keep Dancing on my Own (accompagné par Maxime Landry), lors de l’émission En direct de l’univers… de Rita Baga/Jean-François Guèvremont. La deuxième est l’originale de cette chanson par la chanteuse suédoise Robyn (2010). Elle nous démontre clairement que la danse peut vraiment être associée aux émotions.

https://www.facebook.com/kingmelrose/posts/281789123318874

https://www.youtube.com/watch?v=CcNo07Xp8aQ

Joyeux anniversaire à toustes !

Joanie Cloutier (2)

Mélissa Monmarquet (4)

Yves Samson (9)

Stéphanie Evans (14)

Léo Rousseau (21)

Hélène Lussier (27)

Prochaines rencontres :

👉 Mercredi 14 avril

👉 Mercred  28 avril

 

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Prochaines rencontres :

 

👉 Jeudi 8 avril : On ouvre la boîte sexo - partie 1

👉 Jeudi 22 avril

👉 Jeudi 6 mai

 

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