Infolettre n° 379 — 10 juin 2022


Contrat d'édition : l'UNEQ demeure à votre service

Une semaine après l’adoption de la nouvelle loi sur le statut de l'artiste, qui encadre les relations contractuelles entre les écrivaines et écrivains, d'une part, et leurs éditeurs, diffuseurs et producteurs, d'autre part, plusieurs ont contacté l'UNEQ pour nous demander de quoi l'avenir sera fait.

L'UNEQ est désormais en mesure de négocier des ententes collectives qui fixeront les conditions de travail minimales des artistes de la littérature.

Mais avant d’entamer ces négociations, l’UNEQ devra effectuer un important travail restructuration de son fonctionnement, sur le plan des ressources humaines, de ses finances, de ses services, etc. Nous y travaillons déjà depuis un moment, comme vous vous en doutez, mais il nous était impossible de tout accomplir avant que la loi sur le statut de l'artiste soit adoptée officiellement.

Soyez assurés que nous nous attelons à la tâche avec rigueur et enthousiasme. Nous diffuserons toute l’information pertinente et organiserons également des rencontres publiques, destinées à nos membres et à la communauté littéraire. L'assemblée générale de l'UNEQ (réservée aux membres en règle), qui se déroulera le 20 juin 2022, sera d'ailleurs la première occasion d'en discuter en commun.

D’ici là, n'hésitez pas à nous contacter ! Si vous vous apprêtez à signer un contrat d’édition, vous pouvez nous soumettre la proposition de l'éditeur, que vous soyez membre ou non de l'UNEQ. Nous vous aiderons, gratuitement, à comprendre le contrat et à bien l’évaluer.

En savoir plus


Une année de mobilisation

Les membres de l'UNEQ ont récemment reçu par la poste le dernier rapport d'activités de leur Union, qui couvre la période avril 2021 à mars 2022.

Une année marquée par une mobilisations sans précédent sur la révision tant attendue des lois québécoises sur le statut de l’artiste. L'UNEQ a également dénoncé à plusieurs reprises des pratiques abusives subies par des écrivaines et écrivains, en obtenant des gains sur plusieurs dossiers.

Le Rapport d'activités 2021-2022 de l'UNEQ est disponible sur le Web au format PDF.

Lire le Rapport d'activités 2021-2022


Lancez votre club du premier roman dès la rentrée !

Vous êtes bibliothécaire, libraire, vous travaillez dans un organisme culturel communautaire, vous aimez échanger et partager vos découvertes en groupe ? Soyez du rendez-vous : à la découverte de nouvelles voix littéraires, rejoignez un réseau dynamique de lectrices et de lecteurs au Québec, au Canada et à l’international grâce aux Rendez-vous du premier roman.

Tous les clubs lisent une sélection de huit titres québécois et franco-canadiens de premiers romans (dévoilés en août), ainsi qu’une sélection de huit titres hors-Canada (dévoilés en octobre). À la fin de la saison de lecture, en février, les clubistes votent pour leurs romans favoris. Deux lauréat·e·s sont alors plébiscité·e·s et partent à la rencontre de leurs lectorat, au Québec et en France.

C’est le moment d’adhérer !

Pourquoi créer un club du premier roman ?

  • pour dynamiser votre lieu culturel avec une activité clé en main ;
  • pour créer de nouveaux liens avec vos usagers et les fidéliser ;
  • pour confronter une diversité de points de vue et de sensibilités ;
  • pour participer à un jury qui permet de révéler de nouvelles voix et de faire rayonner la relève littéraire ;
  • pour vivre une aventure collective de clubs réunis autour d’un même projet à travers le Québec, le Canada et à l’international !

Prêts pour l’aventure ?

Les Rendez-vous du premier roman est une dynamique France-Canada autour des premiers romans, initiée par le Festival du premier roman de Chambéry, en France, et l’UNEQ, en partenariat avec le Festival littéraire international Metropolis bleu.

En savoir plus


Rencontre avec Myriam Vincent, lauréate du Prix des Rendez-vous du premier roman

Après avoir participé au Festival littéraire international Metropolis bleu à Montréal, puis au Festival du premier roman de Chambéry en France, la lauréate québécoise des Rendez-vous du premier roman, Myriam Vincent, rencontrera ses lectrices et lecteurs à Sherbrooke.

Dimanche 12 juin à 11 h, rendez-vous à la Maison bleue du Parc du Domaine-Howard (151, rue de l'Ontario, Sherbrooke), pour une causerie animée par Suzanne Pouliot. Un événement co-organisé avec le club de l'Association des auteures et auteurs de l'Estrie. Voyez l’événement Facebook.

Cet événement bénéficie du soutien de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

En savoir plus


Çà et là dans le monde

De par le monde, des syndicats d'écrivaines et d'écrivains lancent des initiatives qui peuvent nous inspirer ou sont confrontés à des enjeux qui concernent aussi le milieu littéraire québécois. Tour d'horizon de l'actualité récente.

En Australie, l'Australian Society of Authors (ASA) se réjouit d'une décision d'un tribunal spécialisé dans le droit d'auteur qui a fixé une rémunération plus juste pour la copie et la communication d'œuvres sous licence dans les universités. « À une époque où l'accès numérique à un grand nombre de publications est facile, il est facile d'oublier que chaque œuvre protégée par le droit d'auteur implique un investissement considérable en temps et en expertise et que, pour que le contenu reste de haute qualité, il doit être rémunéré », rappelle l'ASA.

L'État de New York a adopté un projet de loi surnommé Freelance Isn’t Free, déposé en février dernier, qui protège les travailleurs et travailleuses autonomes contre les pertes de revenus. « La loi exige que les employeurs fournissent des contrats écrits à tous les travailleurs indépendants et que ces derniers soient payés à la date convenue ou dans les 30 jours suivant l'achèvement du travail. Elle permet également aux pigistes de percevoir le double de la rémunération convenue si les employeurs ne satisfont pas à ces exigences », explique le média spécialisé Publishers Weekly.


Notre revue de presse du 4 au 10 juin 2022

La réforme du statut de l'artiste continue à susciter réactions et commentaires. Bibliothèques et Archives nationales du Québec (BAnQ) a subi une cyberattaque qui l'a forcée à fermer, par mesure de prévention, une partie de ses services en ligne. La Bibliothèque Saint-Sulpice, propriété de BAnQ, a désormais une nouvelle vocation. Et à l'aube d'une campagne électorale au Québec, si la lecture devenait une priorité nationale ?

Chaque semaine, l’UNEQ publie une revue de presse de l’actualité littéraire québécoise, sous le prisme de son mandat : défense des intérêts socio-économiques des écrivains, valorisation de la littérature québécoise.

La revue de presse


Prix, concours et bourses : ne ratez jamais une échéance

L'UNEQ tient à jour, sur son site web, une liste de prix, bourses, concours, résidences d'écriture et appels de projets offerts aux écrivaines et écrivains québécois.

En savoir plus


Prix et reconnaissances pour les membres de l'UNEQ

Audrée Wilhelmy a reçu le prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, décerné à Saint-Malo (France), pour son roman Blanc Résine (Grasset). Le prix est assorti d'une bourse de 2 000 euros.

Plusieurs membres de l'UNEQ sont finalistes au Prix littéraire Hackmatack – Le choix des jeunes 2022-2023 (chaque année au Canada Atlantique, des milliers d’enfants de la quatrième à la sixième année lisent une sélection de livres canadiens et votent pour leurs favoris) : Annie Bacon pour Pétronille inc. : Mandragores sans gluten (Druide), François Gravel et Martine Latulippe pour Ça leur apprendra à sortir la nuit (La courte échelle), Martine Latulippe pour Monstres et autres créatures du Québec (Auzou), Marie-Claude Ouellet pour Ben & Bob 2 : records, statistiques et autres curiosités (Michel Quintin) et Des athlètes époustouflants : au cœur des Jeux paralympiques (Bayard Canada), Carine Paquin pour Forfight : Bataille fatale (Andara).

Félicitations !

⇒ Vous venez de gagner un prix littéraire, une résidence d'écriture, etc., ou vous êtes finaliste ? Nous voulons le mentionner dans la prochaine infolettre !

Écrivez-nous !


Petite annonce — Saisie et mise en page d'un tapuscrit

Un membre de l'UNEQ est à la recherche d'un professionnel ou d'une professionnelle en rédaction pour la saisie et la mise en page d'un tapuscrit. Il s'agit de retaper intégralement un texte de 280 pages à simple interligne. Tarif à discuter.

En savoir plus