L’entente récemment conclue entre l’ACQ et les associations syndicales a soulevé plusieurs interrogations sur l’application de la prime de chef d’équipe.
Afin de soutenir une mise en œuvre harmonieuse sur les chantiers, nous souhaitons apporter quelques précisions utiles.
Portée du grief d’interprétation
Le grief portait exclusivement sur l’application de la prime en fonction du nombre de salariés présents sur le chantier. Il a été convenu que la prime s’applique à tout salarié qui, à la demande expresse de l’employeur, exerce des fonctions de supervision ou de coordination en plus de son métier ou de son occupation.
Une prime d’équipe
La prime est attribuée dans un contexte d’équipe.
La clarté de la demande : un gage de bonne compréhension
La désignation d’un chef d’équipe doit reposer sur une communication claire entre l’employeur et le salarié concerné. Bien que cette désignation puisse être faite verbalement, il est recommandé d’exprimer cette demande de manière suffisamment précise pour que le salarié comprenne bien les responsabilités qui lui sont confiées, sans laisser place à l’ambiguïté.
Paiement de la prime de chef d’équipe
La convention collective prévoit le paiement d’une prime pour chaque heure effectuée à ce titre. Le versement de cette prime doit refléter la réalité des responsabilités assumées sur le chantier.
Lorsque les fonctions de supervision ou de coordination du chef d’équipe s’effectuent de façon continue pendant la journée de travail, le salarié qui exerce des fonctions de supervision ou de coordination en plus de son métier ou de son occupation reçoit la prime pour toute la durée.
Il est donc important de distinguer les fonctions du chef d’équipe des autres tâches habituelles du salarié.
Les fonctions de supervision ou de coordination
Le compagnonnage, pilier essentiel dans le transfert du savoir-faire, ne constitue pas une fonction admissible à la prime.
Les tâches habituelles des métiers ou des occupations ne sont pas des tâches de supervision ou de coordination.