Vendredi 19 mai 2023

 

Convention de mise en marché 2023

Les dernières modifications à la Convention de mise en marché entre les PLTQ et les acheteurs sont presque terminées. Certains détails sont encore à finaliser concernant la garantie de paiement. Dès que la convention sera prête, elle sera disponible sur le site Web des PLTQ.

Nous vous rappelons que pour toute question ou problème en saison de production, vous pouvez communiquer avec les PLTQ. Les employées, le comité exécutif et les agents de grief des PLTQ sont là pour répondre rapidement aux problèmes qui pourraient survenir.

 

Des nouvelles de

Nouvelles règles et conditions pour la prime à l'irrigation

Comme vous avez pu le constater, en accord avec les PLTQ, Nortera a précisé les règles d’attribution de la prime à l’irrigation pour les pois et haricots. Ces règles sont inscrites à votre contrat à la section 2.

Voici ici un aperçu de quelques points des règles mises en place :

Le pilotage de l’irrigation doit se faire par le producteur avec deux outils d’aide à la décision : les tensiomètres et le bilan hydrique. Nortera pourra fournir un modèle de bilan hydrique afin que le producteur puisse enregistrer les données nécessaires (pluviométrie, évapotranspiration potentielle (ETP) et relevé des tensiomètres).

Le producteur devra partager ces données avec son représentant de Nortera qui, après lecture de celles-ci et discussion avec le producteur sur la situation terrain, validera ou non la nécessité d’irriguer. Si l’irrigation est déclenchée, les besoins de la plante doivent être couverts pour que le champ soit considéré comme pleinement irrigué. À l’inverse, si aucune irrigation n’est effectuée, la prime à l’irrigation ne sera pas déclenchée.

Sachez que l’esprit de ces conditions n’est pas d'alourdir ou de chercher à priver les producteurs de cette prime. L’objectif est de s’assurer que l’eau utilisée pour l’irrigation le soit de façon raisonnée, et également d’assurer une équité entre les producteurs qui irriguent en ce qui concerne l’attribution monétaire de cette prime.

Modèle de bilan hydrique

Note: Pour les données météorologique, pluviométrie et évapotranspiration potentielle, on parle de données historiques et prévisionnelles.

L’équipe Agro, Nortera

 

Bilan des ventes de pesticides au Québec pour l’année 2021

Le bilan des ventes de pesticides au Québec pour l’année 2021, réalisé par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), est maintenant disponible.

Voici un résumé des principaux résultats :

  • En 2021, les ventes totales ont augmenté de 11 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années (4,5 millions de kilogrammes d’ingrédients actifs [kg i.a.]) atteignant, pour la première fois, 5 millions de kg i.a. Le seuil de 5 millions de kg i.a. est atteint pour la première fois en raison des ventes agricoles qui sont revenues à un niveau comparable à la moyenne des dernières années et d’une augmentation, pour une deuxième année consécutive, des ventes dans le milieu urbain (figure 1).

  • Avec 3,6 millions de kg i.a., les ventes du milieu agricole représentent 72 % des ventes totales. Celles-ci correspondent exactement à la moyenne des cinq dernières années. Le glyphosate est responsable de près du trois quarts de la hausse observée (340 000 kg i.a.) par rapport à 2020.

  • Les ventes d’atrazine présentent une réduction globale de 90 % depuis la mise en œuvre de la justification et de la prescription agronomiques.

  • Quant aux ventes des potentiels produits de remplacement à l’atrazine, la fluctuation des ventes depuis 2015 ne démontre aucune corrélation avec celles de l’atrazine. Toutefois, les ventes d’un nouveau produit apparu en 2020, spécifiquement utilisé pour le maïs et utilisé en remplacement direct à l’atrazine, ont augmenté de façon importante. Il demeure que les risques de ces produits sont moins importants que ce qui était calculé pour l'atrazine avant la réglementation.

  • Il n’y a pratiquement plus de ventes au détail de semences enrobées de néonicotinoïdes.

  • L’indicateur de risque pour la santé présente une baisse de 16 % et celui pour l’environnement, une hausse de 12 % par rapport à la période de référence 2006-2008 (figure 5).

 
 
 

Contexte inflationniste spécifique au secteur agricole - Québec crée un compte d'aide d'urgence pour les entreprises agricoles

Le gouvernement du Québec vient d'annoncer une nouvelle mesure visant à appuyer les entreprises agricoles du Québec touchées par le contexte inflationniste. Cette initiative sera mise en place pour soutenir la relève et les agriculteurs qui éprouvent des difficultés financières ou qui entrevoient des besoins de liquidités à court terme, notamment en raison de la hausse des taux d'intérêt.

Grâce à cette nouvelle mesure, les entreprises admissibles pourront bénéficier d'une garantie de prêt de fonds de roulement de 50 000 $ sans remboursement de capital et d'intérêts pour les trois premières années. Cet appui financier additionnel mis à la disposition des producteurs peut totaliser 100 M$.

Les entreprises admissibles doivent répondre aux trois critères suivants :

  • un chiffre d'affaires de 1,5 M$ et moins;
  • un excédent monétaire négatif;
  • un fonds de roulement négatif.

La garantie de prêt de 50 000 $ s'échelonnera sur une période de 10 ans. En plus du congé de remboursement de capital, l'aide financière couvrira le remboursement des taux d'intérêt à hauteur de 5 % par année sur trois ans. Jusqu'à 2 000 entreprises pourront bénéficier de cette aide.

Le nouveau compte d'aide d'urgence est administré par la FADQ.

Pour en savoir plus

 
 
 

La transmission des virus par les pucerons : quoi faire en 2023?

L’année 2022 a été marquée par de fortes populations du puceron du soya et par un grand nombre de cultures infectées (concombre et haricot dans les légumes de transformation) par le virus de la mosaïque du concombre (Cucumber mosaic virus ou CMV) et des Potyvirus. Le Réseau d’avertissements phytosanitaires a rédigé une fiche technique “La transmission des virus par les pucerons” pour limiter les risques et cibler les moyens efficaces de prévention de la transmission des virus en 2023. 

La lutte chimique n’est pas efficace pour prévenir la transmission. En revanche, des mesures de lutte préventives sont à privilégier pour réduire les contaminations.

  1. Choisir une variété tolérante au(x) virus. Cependant, il n’existe pas de variétés résistantes à tous les virus pour chacune des principales espèces cultivées et la plupart n’offrent qu’une résistance partielle. Le bulletin d’information Général N° 4 du 30 novembre 2022 dresse une liste des variétés de plantes maraîchères tolérantes aux virus transmis par les pucerons.
  2. Contrôler les plantes-hôtes. Il est important d’éliminer les mauvaises herbes présentant des symptômes.
  3. L’utilisation de paillis et d’intercalaires peuvent être efficaces pour brouiller le paysage et défavoriser l’atterrissage des pucerons.
  4. Utiliser des produits comme le kaolin et l’huile minérale pourraient avoir un effet répulsif et limiter la transmission.

Il est important de comprendre que 3 éléments sont essentiels au développement du virus. Il doit y avoir un inoculum (virus), une source (plante-hôte) et des vecteurs de propagation (pucerons).

Les virus, tels que le CMV, sont non persistants et s’acquièrent lors de brèves piqûres de quelques secondes du puceron dans une plante infectée. Une seule piqûre d’essai peut permettre la transmission du virus instantanément.

Dans le cas du virus du CMV, les mauvaises herbes présentes dans la culture ou près de celle-ci sont une source d’inoculum importante. Plus de 1 000 espèces de plantes peuvent être hôtes du virus. Elles sont donc porteuses du virus et plantes-hôtes. Une plante infectée le reste toute sa vie, qu’elle soit annuelle ou pérenne. De ce fait, les seuls moyens de lutte efficaces reposent sur des méthodes préventives qui visent principalement à éviter les contaminations.

Les pucerons sont les principaux vecteurs de virus des plantes et permettent le transport du virus d’un plant à un autre. Les raisons sont diverses; l’arrivée des pucerons n’est pas prévisible. Lors de grande envolée en provenance des États-Unis ou des champs avoisinants, il n’est pas possible de connaître leur trajectoire ni l’endroit où ils se poseront. Leur passage dans la culture est très bref et traiter au bon moment est quasi impossible car leur présence n’est que temporaire.

Le puceron du soya est soupçonné d'avoir été responsable de la transmission de ces virus, en 2007 et 2022. Pour ces deux années, les pucerons ailés, observés massivement dès la mi-juillet dans plusieurs champs, n'ont pas formé de colonies dans les cultures de cucurbitacées ni dans les autres cultures touchées, exception faite du haricot.

La dynamique de population observée au Québec démontre plutôt une migration provenant d’autres endroits déjà infestés. Ils arriveraient au Québec via des régions où les populations dans les champs sont importantes (États du nord-est américain et Ontario). Ces migrations ont généralement lieu en juillet et de vastes nuées peuvent être observées. De nombreuses plantes, telles que les trèfles, les mélilots, la luzerne, le haricot, le concombre ou encore la pomme de terre, peuvent être utilisées par le puceron du soya comme hôtes d’alimentation, mais pas pour la reproduction. Le puceron du soya ne colonise pas les adventices et les cultures maraîchères, mais peut s’y poser et y faire des piqûres d’essai avant d’arriver sur son hôte principal, le soya. Ces piqûres gustatives peuvent être très nombreuses et faites sur plusieurs plantes, favorisant une dissémination rapide et abondante du virus.

 
 
 

Décision de réévaluation concernant le lambda-cyhalothrine

Le lambda-cyhalothrine* est un insecticide pyréthroïde de synthèse utilisé pour lutter contre une vaste gamme d'insectes nuisibles dans une grande variété de légumes, tels que les pois, haricots, maïs sucré et les concombres. Les risques sont jugés acceptables si des mesures d'atténuation sur la santé humaine et l’environnement sont prises. Parmi ces mesures figurent le port d'un équipement de protection individuelle (EPI), des mesures techniques de protection supplémentaires lors du mélange/chargement et de l'application sur diverses cultures et divers sites.

Des améliorations doivent également être apportées à l'étiquette en ce qui concerne l’entreposage, l’élimination et la protection des abeilles. Des bandes tampons et filtrantes devront aussi être mises en place.

*Noms commerciaux : Labamba, Matador, Silencer, Warrior, Zivata

Pour plus d’information sur le sujet, lisez la décision de réévaluation

 
 

Programme Récolte-Don! - Avez-vous rempli votre formulaire?

Un mois s’est écoulé depuis le lancement de la 10e saison du programme Récolte-Don!

C’est le moment de donner, même si votre don ne sera effectif qu’à la fin de la saison de production. La demande d’aide alimentaire est un enjeu qui persiste dans le temps. Notre programme permet donc de rendre disponibles, tout au long de l’année, des légumes sains et de qualité. Aidez-nous à dépasser l’objectif de 900 000 portions de légumes pour l’année 2023. Toute quantité peut faire la différence!

Remplissez et retournez le formulaire dès maintenant.

Faites votre don dès aujourd’hui!

 
 
 

10 ans de partage - Récolte-Don!

Le 16 mai dernier, le président, Pascal Forest, a reçu une reconnaissance des Banques alimentaires du Québec (BAQ) pour les 10 ans du programme Récolte-Don!. Depuis une décennie, ce programme a permis de collecter et de distribuer des denrées alimentaires aux personnes dans le besoin, en favorisant le partage et la solidarité. Grâce à l'engagement des producteurs-donateurs, des PLTQ, de Nortera et des BAQ, des milliers de légumes ont été offerts, contribuant ainsi à améliorer la sécurité alimentaire au sein de notre communauté. Cette distinction souligne l'importance de cette initiative et encourage à poursuivre ces efforts pour un avenir plus solidaire.

 

Pour toute information, n’hésitez pas à communiquer avec l’équipe des Producteurs de légumes de transformation du Québec


555, boul. Roland-Therrien, bureau 355 | Longueuil (Québec) J4H 4E7
Tél.: 450.679.0540 poste 8262 |Téléc.: 450.463.5295