Retour sur le Congrès des membres du Conseil québécois LGBT
De bonnes nouvelles pour le Mexique
Notre livre LGBT+ du mois

Retour sur le Congrès des membres du Conseil Québécois LGBT

Échelonné sur 2 jours, soit les 4 et 5 novembre 2022, ce congrès a été bien mouvementé!

En entrée de jeu, les 4 accords Toltèques nous ont été présentés et ce sont définitivement des éléments qui méritent une attention :

1. Que ta parole soit impeccable - Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous-même ni pour médire sur autrui.

2. Ne prends rien personnellement - Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles.

3. Ne fais pas de supposition - Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

4. Fais toujours de ton mieux - Votre mieux change d’instant en instant, quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets.

Les ateliers, pauses, lunchs et dîners ont été des moments de réseautage qui ont permis la création de liens entre les employés d’organismes LGBT+ d’un bout à l’autre de la province. Les discussions ont fait germer de bonnes idées, de potentiels partenariats sont à venir.

Nous avons été initiés à un atelier de résonnance en culture relationnelle. Il s’agissait d’un beau moment d’introspection et de vulnérabilité dans un espace accueillant et bienveillant. Personnellement, j’encourage grandement cet exercice si vous souhaitez solidifier vos relations interpersonnelles.

Trop souvent effacées, les réalités intersexes ont été abordées. D’ailleurs un guide très complet a été publié par Interligne.

Vous pouvez également retrouver des récits authentiques de personnes intersexes sur https://myintersexstory.oiieurope.org/home (EN).

Puis, sur une note un peu moins joyeuse, Le Devoir avait publié un article relatant les pratiques médicales violentes posées sur les corps des personnes intersexes : Plus de 1300 opérations sur les organes génitaux des enfants depuis 2015.

Un portrait temporel des mouvements sociaux LGBT+ a été présenté. Cela permet de comprendre le passé afin de mieux s’enligner pour l’avenir. Parlant d’avenir, un changement important a eu lieu pour le bureau de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Préalablement chapeauté par le ministère de la Justice, le bureau est désormais sous le ministère des Relations internationales et de la Francophonie. La ministre, Martine Biron, est également responsable de la Condition féminine.

Il a également été mentionné qu’une clinique juridique sera mise sur pied à l’UQÀM à l’automne 2023. Des enseignant·e·s et des finissant·e·s offriront des rencontres gratuites en lien avec les droits des personnes LGBT+.

Restons à l’affût!

Juliette Bonin (elle/she)

Intervenante

De bonnes nouvelles pour le Mexique

Olé olé!

Fiesta pour nos ami.es LGBTQ+ internationaux!

Après une lutte acharnée de nos compatriotes mexicain·es qui a duré plusieurs années, le mariage entre deux personnes du même genre a enfin été voté et approuvé au Mexique. Il s’agissait du seul pays nord-américain qui n’avait pas légalisé le mariage de même genre au niveau national. En effet, avant octobre de cette année, les districts fédéraux avaient la liberté de choisir de faire adopter cette loi ainsi que les autres lois en parallèles. Par exemple, bien que le mariage homosexuel fût permis dans plusieurs États mexicains, cela n’était pas synonyme qu’iels avaient le droit à l’union civile, l’homoparentalité ou encore qu’iels avaient le droit à des aides médicales, sociales, etc.

Bien qu’il aille été le dernier pays en Amérique du Nord, il est toutefois le premier pays dans toute l’Amérique Latine à l’avoir accepté partiellement, dans un seul État (la ville de Mexico) en 2010. L’Argentine passe donc en deuxième position, ayant voté cette loi quatre semaines plus tard. Aujourd’hui, plusieurs pays latinos et des caraïbes reconnaissent le mariage entre deux personnes du même genre, mais il reste malgré tout, plusieurs combats contre les discriminations qui sont encore bien présentes au sein de la communauté.

Un pas de plus vers l’arc-en-ciel!

Andréa Pelletier-Cordoba (elle/ accords féminins)
Stagiaire au JAG