< Infolettre 6 mars 2020 vol. 5, no 4 | | 8 mars JournĂ©e internationale des droits des femmes Nous cĂ©lĂ©brons par un « numĂ©ro spĂ©cial 8 mars » la JournĂ©e internationale des droits des femmes et la contribution des femmes Ă lâavancement de notre universitĂ©. Vous y trouverez entre autres une entrevue que nous a accordĂ©e Mme Mc Andrew, conseillĂšre spĂ©ciale du recteur en matiĂšre dâĂ©quitĂ©, de diversitĂ© et dâinclusion, entrevue dans laquelle elle nous Ă©claire sur la place des femmes Ă l'UniversitĂ© de MontrĂ©al. Vous dĂ©couvrirez Ă©galement une chargĂ©e de cours qui oeuvre Ă lâUniversitĂ© depuis 43 ans, et qui a gardĂ© de sa participation aux activitĂ©s du SCCCUM des souvenirs faits main. Enfin, nous nous penchons sur la nouvelle politique dâĂ©criture inclusive adoptĂ©e par lâUniversitĂ©. Bonne lecture! | Ă propos du 8 mars La cĂ©lĂ©bration du 8 mars nous permet de faire le point sur nos actions et de nous rappeler le sens et lâorigine de cette journĂ©e. AprĂšs plusieurs grĂšves et mobilisations entreprises pour dĂ©noncer les bas salaires ainsi que les mauvaises conditions de travail et pour obtenir lâĂ©limination du travail des enfants et le droit de vote pour les femmes, des travailleuses de lâindustrie du textile manifestent le 8 mars 1908 Ă New York. Ces actions vont inspirer dâautres femmes du monde entier qui se mobiliseront Ă leur tour autour de ces revendications. En 1910, la deuxiĂšme ConfĂ©rence internationale des femmes socialistes recommande la crĂ©ation de la JournĂ©e internationale des femmes. Ce nâest quâen 1914 quâelle sera cĂ©lĂ©brĂ©e dans plusieurs pays dâEurope. En 1975, les Nations Unies reconnaissent la JournĂ©e internationale de la femme, qui devient en 2016 la JournĂ©e internationale des femmes. Au QuĂ©bec, nous utilisons depuis 2019 la dĂ©signation JournĂ©e internationale des droits des femmes. Ă lâoccasion du 8 mars, au QuĂ©bec, le mouvement des femmes se concerte afin dâorganiser des activitĂ©s mettant en lumiĂšre les luttes, les espoirs et les revendications des femmes. La CSN soutient lâorganisation de nombreuses activitĂ©s dans plusieurs centaines de ses syndicats affiliĂ©s. | 55 % des personnes chargĂ©es de cours sont des femmes | | Madame Marie Mc Andrew ConseillĂšre spĂ©ciale du recteur en matiĂšre dâĂ©quitĂ©, de diversitĂ© et dâinclusion Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al Nous avons eu le plaisir de rencontrer madame Marie Mc Andrew, Ă qui le recteur a confiĂ© le mandat de revoir lâensemble des politiques et initiatives de lâUniversitĂ© en matiĂšre dâĂ©quitĂ©, de diversitĂ© et dâinclusion, mandat quâelle accomplit avec une Ă©nergie et une rigueur qui font plaisir Ă voir. DĂšs son entrĂ©e en mandat, madame Mc Andrew a veillĂ© Ă faire une tournĂ©e des services, syndicats et facultĂ© afin de produire un premier Ă©noncĂ© de principes, lequel a Ă©tĂ© soumis Ă lâAssemblĂ©e universitaire (AU) en mai dernier. Notre vice-prĂ©sident aux relations intersyndicales a reprĂ©sentĂ© le SCCCUM au cours des consultations. Par la suite, madame Mc Andrew a planchĂ© sur la production dâun diagnostic, et puis sur celle dâun plan dâaction qui sera prĂ©sentĂ© Ă lâAU en avril prochain. Son lancement aura lieu en mai. Ce plan dâaction est trĂšs ambitieux, autant de par lâampleur des groupes concernĂ©s que par les secteurs visĂ©s. Sa mise en Ćuvre en huit volets dĂ©butera en juin prochain. Bonjour, Madame Mc Andrew. Je vous remercie dâavoir acceptĂ© de nous parler de votre travail. Que disent les statistiques concernant le nombre de femmes en gĂ©nĂ©ral Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al? Et parmi les chargĂ©s de cours? Le corps des chargĂ©s de cours est plus fĂ©minin que la moyenne de lâUniversitĂ© : 55 % des chargĂ©s de cours sont des femmes et il nây a pas de diffĂ©rence en simple ou en double emploi. Il ne semble donc pas y avoir de biais Ă lâembauche, ce qui sâexplique sans doute par le fait que la convention collective laisse peu de marge de manĆuvre, Ă lâexception des clauses relatives Ă la rĂ©serve ou Ă lâengagement dâun chargĂ© de cours en situation dâurgence. Dans ces cas-lĂ , on aurait besoin, comme pour les autres groupes visĂ©s, de savoir sâil existe de la discrimination systĂ©mique, mais ça nâest pas documentĂ©. Ă lâinverse, si on regarde les professeurs de carriĂšre, actuellement on est Ă 39 % de femmes, mais chez les professeurs adjoints Ă 45 %. Cela veut dire que la relĂšve des professeurs de lâuniversitĂ© est dans la zone de paritĂ©. On peut donc penser quâau fur et Ă mesure que les facultĂ©s et les dĂ©partements recrutent davantage de femmes, on va finir par atteindre globalement la zone de paritĂ© Ă lâĂ©chelle de lâuniversitĂ©. Mais dans les deux cas (professeurs et chargĂ©s de cours), il y a dâimportantes diffĂ©rences selon les facultĂ©s, avec notamment une sous-reprĂ©sentation des femmes en sciences. Dans les autres corps dâemploi, les employĂ©s de soutien affiliĂ©s au 1244 sont majoritairement des femmes et, selon certaines personnes rencontrĂ©es dans le cadre des consultations relatives au plan dâaction, il y aurait aussi une forte prĂ©sence de femmes de minoritĂ©s visibles ou ethniques, souvent surqualifiĂ©es. Au niveau des Ă©tudiants, ce sont trĂšs largement des femmes (65 %) et ce, tant au premier cycle quâaux cycles supĂ©rieurs. Cependant, il y a de grandes diffĂ©rences selon les facultĂ©s, qui reflĂštent Ă©videmment beaucoup la nature de leurs programmes. Il y a encore des enjeux dâaccessibilitĂ© pour les femmes en sciences et en musique, mais Ă©galement pour les hommes dans bien des secteurs. Et les hommes blancs quĂ©bĂ©cois de souche dans tout ça? Se sentent-ils mis Ă lâĂ©cart? Il ne faut pas ignorer que le genre masculin peut ĂȘtre dans des situations de dĂ©savantage, par exemple au niveau de lâaccĂšs Ă lâuniversitĂ© comme on vient de le souligner. Par ailleurs, plus les programmes sont contingentĂ©s, moins il y a de garçons, ce qui reflĂšte le fait que leur profil de scolarisation antĂ©rieure est souvent moins bon. En milieu dĂ©favorisĂ©, en particulier, ce sont les garçons qui accĂšdent le moins Ă lâuniversitĂ©, les filles sâen sortent un peu mieux. Dans une perspective dâĂ©quitĂ© et dâinclusion, il ne faut donc pas considĂ©rer les marqueurs de diversitĂ© comme des « en soi ». Dans bien des situations sociales, les hommes dominent, mais Ă lâinverse, si on regarde la rĂ©ussite au secondaire ou au collĂ©gial, les filles ont un avantage. De la mĂȘme façon, les femmes sont sous-reprĂ©sentĂ©es en sciences pures, mais les minoritĂ©s ethniques ou visibles ne le sont pas. Et il y a des secteurs oĂč le jeune homme « quĂ©bĂ©cois de souche » qui arrive Ă lâuniversitĂ© fait partie de la clientĂšle sous-reprĂ©sentĂ©e. Cela dit, je ne crois pas que les professeurs ou les chargĂ©s de cours hommes doivent se sentir menacĂ©s par nos efforts pour cheminer vers un milieu plus reprĂ©sentatif et plus inclusif. En effet, les hommes appartenant au groupe majoritaire nâont pas perdu leur capacitĂ© dâinfluencer le dĂ©bat public, et lâenseignement supĂ©rieur demeure un milieu dâhommes. De plus, je rencontre tous les jours des collĂšgues hommes qui sont sensibles aux rapports de pouvoir et qui comprennent quâil y a du rattrapage Ă faire du cĂŽtĂ© des femmes et du cĂŽtĂ© des minoritĂ©s, en particulier les Autochtones. | Alla Stein-Lugovskaia 43 ans dâenseignement, de participation⊠et de mĂ©moire dessinĂ©e! | Ă quoi ressemblera lâUniversitĂ© dans 43 ans ? Est-ce que lâon y trouvera encore des personnes chargĂ©es de cours ? Alla Stein-Lugovskaia ne se posait peut-ĂȘtre pas ces questions au dĂ©but de sa carriĂšre de chargĂ©e de cours, mais peut-ĂȘtre, par son expĂ©rience, nous invite-t-elle Ă le faire aujourdâhui, pour mieux poursuivre notre cheminement. Quarante-trois ans, câest long Ă lâĂ©chelle de la vie dâune personne, et ce nâest pas une durĂ©e dans laquelle se projettent habituellement les chargĂ©es et chargĂ©s de cours, plus habituĂ©s Ă vivre de session en session, Ă se dire « on verra ce que lâan prochain nous apportera ». Quarante-trois ans, câest pourtant la durĂ©e de la carriĂšre dâAlla Stein-Lugovskaia; laquelle nâest pas terminĂ©e, au demeurant. Et, tout ce temps, Alla a enseignĂ© la passion de la langue russe Ă des gĂ©nĂ©rations dâĂ©tudiantes et dâĂ©tudiants qui lâont adorĂ©e, et dont nombre sont devenus ses amis. RĂ©guliĂšrement, ses Ă©lĂšves dâautrefois la rejoignent pour deviser - dans la langue de TolstoĂŻ sâil vous plait - sous lâimmense saule de son jardin de Vaudreuil. Vous avez bien lu : Alla est chargĂ©e de cours depuis quarante-trois ans. Elle enseigne au Centre de langues de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, mais avant cela, elle officiait au dĂ©partement des littĂ©ratures et langues du monde, depuis⊠1977. Oui, cela signifie quâelle a obtenu son premier contrat avant les premiers (et difficiles) balbutiements de notre cher syndicat. Dix ans avant la signature tant attendue de notre premiĂšre convention collective. Alla a grandi en Ukraine avant dâĂ©tudier en Lituanie, puis de venir se chauffer au doux soleil du QuĂ©bec. Elle ne connaĂźt pas son pointage. Elle ne sait pas vraiment non plus combien de cours elle a bien pu donner, avant ou aprĂšs la Chute du Mur. Il faut dire que lâUniversitĂ© elle-mĂȘme semble avoir perdu le fil, aprĂšs lui avoir envoyĂ© une lettre de fĂ©licitations et une Ă©pinglette pour ses vingt-cinq ans de carriĂšre, puis ses trente ans. Depuis, apparemment, plus rien. Pourtant, qui sait combien de passions pour la Russie et son immense culture elle a pu allumer⊠Les cartes postales envoyĂ©es de la Place Rouge par ses Ă©tudiants ne permettent pas de le savoir, seulement de se faire une idĂ©e. Elle ne sait pas non plus Ă combien de chanteurs et chanteuses, diplomates, hommes et femmes dâaffaires elle a facilitĂ© la carriĂšre internationale, en les formant avec compĂ©tence. Comment garder un compte si vaste de toutes ces personnes, de tous ces visages? Peut-ĂȘtre est-ce pour cela quâAlla dessine, inlassablement, annĂ©e aprĂšs annĂ©e, de petites et tendres esquisses des gens quâelle croise. Dans un style la rapprochant du regrettĂ© Cabu, Alla croque ses contemporains dâun trait Ă©purĂ© et sĂ»r. Quelques lignes claires pour les cheveux et le nez, le menton en pointe de pinceau, des yeux allumĂ©s dans des visages heureux ou attentifs, et cela suffit. Vous avez probablement dĂ©jĂ croisĂ© Alla sans la remarquer. Elle, en revanche, elle vous a vu, saisi, immortalisĂ© en format lettre. Rappelez-vous, aux fĂȘtes de NoĂ«l du SCCCUM, aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, lors dâun vote de grĂšve! Dans les bons et les mauvais moments, Alla Ă©tait lĂ , avec sa tablette et ses feutres. DĂ©cennie aprĂšs dĂ©cennie, elle a tracĂ© notre histoire, croquĂ© Ă©lus et Ă©lues, retenu sourires et moues. Elle Ă©tait au plus rĂ©cent souper de NoĂ«l, comme elle Ă©tait aussi au premier! En fait, elle Ă©tait prĂ©sente aux toutes premiĂšres assemblĂ©es qui ont menĂ© Ă la formation de notre syndicat, en 1978. Nous avons reproduit ici quelques-uns des dessins quâelle a bien voulu lĂ©guer au SCCCUM. Elle nous permet, dans les traits simples et vrais quâelle nous a prĂȘtĂ©s, en retrait du tumulte de lâactivitĂ© syndicale quotidienne, de mieux nous voir et nous comprendre. Alla dessinait en toute discrĂ©tion, et ses croquis nâont donc pas de lĂ©gende. Mais peut-ĂȘtre aurez-vous la chance et la surprise de vous y reconnaitre! | Ăcriture inclusive â nouveau guide de l'UniversitĂ© LâUniversitĂ© de MontrĂ©al a lancĂ© un nouveau guide dâĂ©criture inclusive, conçu par le Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie (BVLF) Ce guide est disponible en version numĂ©rique ici. Nous nous rĂ©jouissons de la production de ce guide, bien sĂ»r parce quâil fait progresser lâinclusion, mais nous sommes conscients que tous et toutes ne seront pas entiĂšrement dâaccord avec certaines de ses orientations, dont des personnes chargĂ©es de cours qui ont participĂ© par leurs travaux et leurs actions Ă lâĂ©volution de la culture linguistique Ă©galitaire. Ces personnes ne doivent pas hĂ©siter Ă faire connaĂźtre leurs objections et recommandations au Bureau de valorisation. Pour notre part, nous nous en tiendrons pour lâinstant Ă vous prĂ©senter quelques recommandations du guide et Ă vous inviter Ă nouveau Ă lâĂ©criture Ă©galitaire. Le guide va dans le mĂȘme sens que la documentation antĂ©rieurement en vigueur Ă lâUniversitĂ©, Ă laquelle nous Ă©tions dĂ©jĂ habituĂ©s, Ă savoir : Banque de deÌpannage linguistique, Office quĂ©bĂ©cois de la langue française. Formation sur la reÌdaction eÌpiceÌne, par Marie-EÌve Arbour et HeÌleÌne de Nayves, OQLF. ReÌpertoire des deÌsignations de personnes aÌ lâUdeM, UniversitĂ© de MontrĂ©al. De nombreuses personnes sâinterrogent sur lâutilisation des formes tronquĂ©es, ainsi que sur les signes Ă privilĂ©gier (traits dâunion, barres obliques, majuscules, points mĂ©dians, parenthĂšses, crochets). Le BVLF nous recommande de rĂ©server les formes tronquĂ©es aux espaces restreints (tableaux, formulaires) et dây utiliser de prĂ©fĂ©rence les parenthĂšses et les crochets. Dans les textes, le doublet complet est prĂ©fĂ©rable au doublet abrĂ©gĂ©. Exemple : les rĂ©dacteurs et les rĂ©dactrices plutĂŽt que les reÌdacteurs(trices) En ce qui a trait Ă lâaccord de lâadjectif, autre point Ă©pineux dans nos rĂ©dactions, le guide se penche sur quelques cas frĂ©quemment observĂ©s : - Les doublets coordonnĂ©s par et commandent lâaccord du verbe au pluriel. Lâadjectif nâest pas rĂ©pĂ©tĂ© et sâaccorde au masculin pluriel.
Exemple : La candidate et le candidat sĂ©lectionnĂ©s devront remplir certaines conditions. - Quand les noms sont au pluriel, lâaccord se fait en respectant la rĂšgle de proximitĂ©.
Exemples : Les anciens directeurs et directrices ont demandé⊠Les directrices et directeurs retraitĂ©s ont demandé⊠- Si un ou plusieurs mots sâintercalent entre le nom et lâadjectif, il nây a plus proximitĂ© et lâaccord se fait au masculin.
Exemple : Les conseillers et conseillĂšres en recrutement Ă©tudiant sont dĂ©sireux de mieux informer⊠Si vous vous inquiĂ©tez de la possible lourdeur ou monotonie de votre texte, le guide vous servira de vĂ©ritable boĂźte Ă outils, vous permettant dâutiliser toute une gamme de procĂ©dĂ©s et dâĂ©viter le recours systĂ©matique Ă toutes les marques de genre. Exemples : Noms et pronoms neutres : le personnel, la majoritĂ©, plusieurs Doublets : le reprĂ©sentant et la reprĂ©sentante, les conseillers et conseillĂšres en communication, la ou le titulaire, ils et elles Phrases eÌpiceÌnes : Il faut sâinscrire avant la fin du mois. Le personnel administratif est responsable devant les gestionnaires. Comme toujours, nous voudrons Ă©viter les noms fĂ©minins en -eure. Ainsi, on dit une chercheuse (et non *une chercheure); une directrice (et non *une directeure); une programmeuse (et non *une programmeure). Un bon conseil : concevez le texte dĂšs le dĂ©part en suivant les procĂ©dĂ©s de rĂ©daction Ă©picĂšne. Le rĂ©sultat sera plus fluide, clair et naturel. | Conseil syndical Le Conseil syndical tiendra une nouvelle sĂ©ance consacrĂ©e Ă la mise Ă jour du projet syndical, le 10 mars Ă 13 h 30 (accueil Ă compter de 13 h), au local 370-380 du 3744, Jean-Brillant. Nous discuterons des relations de travail. Tous les membres ont droit de parole au CS. Soyez des nĂŽtres! | Dates Ă retenir ActivitĂ©s syndicales 10 mars de 13 h 30 Ă 16 h 30 - SĂ©ance extraordinaire du Conseil syndical (CS) sur le projet syndical Pavillon 3744, Jean-Brillant, local 370-380 Soyez des nĂŽtres, tous les membres ont droit de parole au CS! 19 et 20 mars - Regroupement universitaire de la FNEEQ (RU) Calendrier universitaire 9 mars Ă 9 h - Date limite pour soumettre un dossier pour le prix d'excellence en enseignement 16 mars - AssemblĂ©e universitaire 23 mars - Conseil de l'UniversitĂ© | Suivez-nous sur notre site Web et sur nos rĂ©seaux sociaux! | © 2020 SCCCUM, tous droits rĂ©servĂ©s. | | | | |