Ce mois-ci:

Mot de la direction

Rappel AGA et AGE

Comment éviter d'avoir l'air concombre pendant l'AGA ?

Rita Hester et la Journée du souvenir trans

Du 25 novembre au 10 décembre: Journées contre la violence faite aux femmes.

Ma famille colorée: la préparation

Capsule sexo: Journée nationale contre l'herpès

Anniversaires du mois

Appel à toustes !

Activités de groupe

Dominique Gauvreau, directeur général

 

Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien. ( Dan Millman )

 

Planification stratégique :

Malgré des mois de retard à cause de la pandémie, la planification stratégique du JAG est maintenant démarrée. C’est le Groupe Trigone qui a été retenu pour nous accompagner dans cette démarche. Au cours du mois de novembre, nous mettrons sur pied le comité responsable de cette planification. Dans le cadre de celle-ci, les membres et partenaires seront consulté.e.s.

Cette planification nous permettra aussi de revoir notre offre de services, c’est-à-dire ceux que nous conserverons, ceux que nous mettrons en place et ceux que nous abandonnerons. Tout est sur la table. C’est pour cette raison que nous avons confié le mandat de notre planification à une firme externe afin d’avoir un regard neuf, différent et professionnel sur notre organisme.

L’exercice permettra de projeter le JAG vers demain, de valider son rôle d’organisme régional et de revoir sa mission et sa vision. Il fera également en sorte de regarder les opportunités qui lui permettront d’exécuter les nouveaux mandats qui lui ont été demandés par son principal bailleur de fonds, c’est-à-dire développer un volet prévention des ITSS et élargir son territoire à l’agglomération de Longueuil et de la Montérégie-Ouest.

Cette planification devrait se terminer en mars 2021 et le plan d’action devrait être présenté en juin 2021 lors de l’AGA.

AGE & AGA :

Je vous rappelle que notre Assemblée générale extraordinaire et notre Assemblée générale annuelle se tiendront le 12 novembre. Il vous reste alors peu de temps pour acquitter le paiement de votre cotisation annuelle afin d’être en règle, vous permettant ainsi d’utiliser votre droit de vote pour le changement des lettres patentes du JAG lors de l’AGE et, lors de l’AGA, participer, être proposé.e ou proposer un candidat au Conseil d’administration.

Dans la section « Rappel AGA et AGE » de cette infolettre, vous trouverez la version corrigée du rapport annuel. Nous avons en effet réalisé qu’il présentait quelques coquilles concernant le nombre des personnes rejointes lors des interventions. Nous nous en excusons.

Être administrateur.trice (membre du CA) au JAG :

Plusieurs nous ont demandé ce qu’il faut pour être administrateur.trice au JAG et quelles sont les fonctions :

Nos règlements généraux spécifient qu’un.e candidat.e au Conseil d’administration doit :

– être âgé.e de plus de 18 ans ;

– être impliqué.e dans l’organisme depuis au moins une année ;

– être membre en règle (avoir payé sa cotisation) ;

– et ne pas être en situation de faillite personnelle comme l’exige le Code civil.

Un.e administrateur.trice doit être présent.e aux rencontres du Conseil d’administration qui se déroulent habituellement toutes les six semaines (8 à 9 rencontres par année). Si iel s’absente à trois rencontres du Conseil sans motif valable, iel peut être destitué.e de ses fonctions.

Un.e administrateur.trice peut au besoin, et à la demande de l’équipe de travail, représenter l’organisme, accompagner ou remplacer le directeur général lors d’événement de représentation ou de concertation et être partie prenante d’un comité. Iel peut aussi participer à la coanimation de certains ateliers si iel répond aux exigences des formations établies par l’équipe de travail.

Conflit d’intérêts:

Un.e administrateur.trice est en conflit d’intérêts lorsque sa présence au CA lui permet ou lui offre la possibilité de favoriser ses intérêts personnels (ou ceux d’autres personnes) plutôt que les seuls intérêts de l’organisme.

Lire : Organisme de bienfaisance : les conflits d’intérêts des administrateurs

 

18 h 30 Assemblée générale extraordinaire

Réservée uniquement aux membres en règle

19 h 30 Assemblée générale annuelle

Pour les membres en règle, les observateurs et les partenaires

Vous pouvez télécharger les documents pertinents à ces rencontres en cliquant sur les liens ci-dessous :

L'avis de convocation

Projet d'ordre du jour de l'AGE

Projet d'ordre du jour de l'AGA

Le procès-verbal du l'AGA du 6 juin 2019

Le rapport annuel (version corrigée)

Les règlements généraux

Inscription obligatoire en remplissant la fiche d'inscription sur :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdR6lxD9s7P-0ShsUy-4DTeewBOzXBt8XAt-9rgQoy30pjE0w/viewform

NB:

Il est important que chaque participant s'inscrive avec son adresse courriel personnelle. Deux personnes qui habitent le même foyer ne peuvent pas se brancher ou voter par la même adresse courriel et le même appareil mobile ou ordinateur.

Télécharger ici.

Par Jessica Grenon, coordonnatrice des interventions

Rita Hester, c’est l’histoire méconnue d’une femme noire trans, artiste populaire de bars et cabarets à Boston et travailleuse du sexe, qui a été tuée brutalement en 1998 à l’âge de 34 ans, dans son appartement.1

La personne responsable de cet acte terrible et les motifs à poser ce geste demeurent encore inconnus à ce jour, mais nul doute, il s’agit d’un cas grave de transphobie. Gwendolyn Anne Smith, graphiste, autrice et militante pour les droits des personnes trans, inspirée par le triste événement, a créé le site web Remembering Our Dead qui répertorie les personnes trans qui ont été tuées dans les dernières années.

En mémoire de la femme, mais également pour toutes les personnes trans victimes d’homicide, une vigile est organisée le 20 novembre de chaque année à Boston et à plusieurs autres endroits à travers le monde. Cette date est appelée la Journée du souvenir trans (Transgender Day of Remembrance). Cette journée est une occasion de sensibiliser la population aux violences, aux préjugés, à l’intersectionnalité et à la réalité des personnes trans souvent effacées aux yeux du monde. Elle sert également à honorer la mémoire de ces personnes qui ont été victimes de violences ou assassinées.2 

Tristement, même après deux décennies suivant l’événement tragique, Rita Hester semble encore inconnue auprès de la communauté trans en général et même aux États-Unis, alors que son histoire a fait naître un mouvement mondial.

Qu’en est-il d’ici ?

Au Canada, leTrans Day of Remembrance Act a été adopté à l’unanimité en 2017. Depuis, une minute de silence est observée le 20 novembre de chaque année et cet engagement reconnait par le fait même la Journée du souvenir trans.3 

Malgré cette reconnaissance légale, il reste encore beaucoup de chemin à faire avant que, socialement, les personnes trans ne soient plus victimes de discrimination et de violences, quelles qu’elles soient. Les cas d’homicides et de violences perpétrés à l’endroit des femmes trans noires sont encore surreprésentés au niveau des statistiques. Une étude menée par Léger pour la Fondation Émergence (2017) rapporte que près des trois quarts des Canadiens (72 %) croient que les personnes trans subissent de la discrimination par les employeurs et près de la moitié des répondants (49 %) ont été témoins de propos désobligeants envers les personnes trans sur les réseaux sociaux.

Selon une étude plus récente de la Fondation Émergence (2019), « près du tiers des Canadiens (30 %) auraient des hésitations [plus ou moins importantes] à embaucher une personne trans comme nouvel employé […] ». Cependant, il est à noter que, toujours selon cette dernière étude, 59 % des personnes vivant au Québec n’auraient aucune hésitation à embaucher une personne trans. La proportion des répondant.e.s ayant plus d’hésitation à embaucher celles-ci se trouve chez les travailleurs manuels et ceux s’identifiant comme hommes.

En conclusion:

Il est important de faire un devoir de mémoire pour comprendre d’où l’on est parti et de voir ainsi où nous en sommes. Constater également que les avancées législatives et sociales ne se sont pas encore réalisées sans que la vie de certaines personnes soit malheureusement perdue ou brimée. Que c’en est assez de cette violence envers les personnes trans et ce manque de reconnaissance à leur endroit.

Chacun.e, à sa manière, peut faire un changement dans ses comportements et ses paroles pour ainsi être un.e acteurice d’inclusion et de respect. Repensez à l’histoire de Rita Hester et de l’intolérance et l’injustice dont elle a été victime et dites-vous qu’il n’y a pas que dans les appartements de Boston, dans les années 90, que ce genre de crimes se produisait… Regardez autour de vous, tendez l’oreille et, lorsque possible, tendez la main.

JeSs du JAG

Du 25 novembre au 10 décembre : Journées contre la violence faite aux femmes.

Par Élisabeth-Anne Mailloux, stagiaire en sexologie

Le 25 novembre est la date que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a désignée pour célébrer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, aussi connue sous le nom d’Orange Day, l’orange étant la couleur pour symboliser un monde meilleur pour les femmes. L’ONU pousse encore plus loin en proposant 16 journées d’action contre la violence faite aux femmes. Cette série de journées réservées au genre féminin commence le 25 novembre en passant par le 6 décembre qui souligne la Journée de la tuerie de Polytechnique, où le seul objectif du tueur était de tuer des femmes, et se termine le 10 décembre par la Journée des droits de la personne.

 

Tristement, la violence envers les femmes est répandue à travers le monde entier. Effectivement, une femme serait battue par son conjoint aux États-Unis toutes les 15 secondes, alors qu’en Afrique du Sud, une femme serait agressée sexuellement toutes les 23 secondes. Par ailleurs, une femme sur trois, dans le monde, aurait vécu des violences physiques ou sexuelles à un certain moment au cours de leur vie et plus de la moitié des Canadiennes auraient vécu au moins un acte de violence depuis leur 16e anniversaire.

 

Les femmes endurent plusieurs types de violence tels que de la violence physique, sexuelle, psychologique ou encore du harcèlement. Selon l’ONU, la violence envers les femmes serait l’une des violations des droits de la personne la plus courante sur la planète. Or, même si la violation de ces droits est fréquente, le sujet est peu abordé et peu signalé, probablement en raison de la stigmatisation et du sentiment de honte que ressentent les femmes. Voici le portrait global de la situation. Mais qu’en est-il des femmes faisant partie de la communauté LGBT+ ?

 

La violence sexiste peut toucher n’importe qui. Toutefois, certaines caractéristiques peuvent rendre certaines femmes plus vulnérables à en être victime. L’une de ces caractéristiques est l’orientation sexuelle et de genre. Ainsi, les lesbiennes et les bisexuelles auraient plus de risques qu’une personne hétérosexuelle de vivre de la violence sexuelle ou de la violence physique de la part d’un homme. Certaines vivront des tentatives de séduction non désirées, des attouchements, des invitations sexuelles ou encore des commentaires déplacés véhiculant des préjugés envers leur sexualité. Le harcèlement dans les lieux publics semble aussi fréquent pour les femmes faisant partie de la communauté LGBT+. Par ailleurs, même si le sujet est moins abordé, certaines souffriront de violence de la part d’une autre personne faisant partie de la communauté. Ainsi, les lesbiennes et les bisexuelles seraient 3,5 fois plus à risques de déclarer vivre de la violence conjugale. Cette situation peut parfois placer la victime dans un dilemme en raison de la peur que la dénonciation d’un.e membre de la communauté puisse exposer celle-ci à davantage de préjugés. Du côté des femmes trans, on peut observer le même phénomène de violence. Celles-ci peuvent vivre des violences transphobes en plus des violences en raison de leur statut de femme.

 

Bien que le portrait soit plutôt sombre, il y a encore de l’espoir. Nous pouvons faire plusieurs choses pour lutter contre cette violence qui, il faut tout de même l’avouer, a fait du progrès depuis l’origine de la journée en 1960. La première chose que nous pouvons faire est d’en parler et de sensibiliser la population à celle-ci.

 

D’ailleurs, au Canada, le thème de cette campagne de 16 jours est « Nos gestes comptent ». Ainsi, nous sommes invité.e.s à parler de la problématique sur les réseaux sociaux et des gestes que nous posons pour « lutter contre la violence selon le genre » en utilisant le mot-clic #NosGestesComptent. Lors de cette campagne, les Canadien.ne.s sont aussi invité.e.s à porter du violet le 25 novembre pour attirer l’attention sur ce type de violence.

 

Il existe diverses façons d’être solidaire, comme celles de croire les personnes qui dénoncent un acte, en soutenant les personnes en ayant vécu, en parlant de la violence et en trouvant un moyen sécuritaire d’intervenir lorsque nous sommes témoins de violences fondées sur le genre. Unissons-nous afin de créer un monde orange, un monde meilleur pour les femmes !

 

Si tu as besoin d’écoute et de soutien, voici quelques ressources :

La préparation

Justine Hémond, intervenante

C’est encore moi, je m’appelle toujours Justine, j’ai encore le même âge (c’est-à-dire environ un mois de plus du dernier Potineur) et je raconte encore des brèches d’histoire de ma famille colorée! En voici donc une autre :

Depuis l’annonce de la grossesse, les semaines ont passé, nous avons fait le choix de savoir le sexe de notre enfant avant sa naissance, car nous avions choisi deux noms. Ce choix sera la seule différence que le sexe aura sur son éducation : son prénom. Alors, nous allons à l’échographie, nous mettons le sexe dans l’enveloppe (on s’entend que c’est au sens figuré et non au sens propre QUAND MÊME !). Nous avons donc appris le sexe de notre enfant, entourées de notre petite famille et de gens que l’on aime : c’est un garçon, notre petit Tchad d’amour ! Nous sommes super heureuses et nous avons si hâte à sa venue.

Nous nous inscrivons alors à des cours de préparation à la naissance afin d’être prêtes pour que sa venue au monde se passe le plus agréablement possible. La date du premier cours arrive enfin, je suis super énervée et j’ai hâte d’en apprendre plus pour bien accompagner Maman Bedon dans tout le processus qui s’en vient. Le cours commençait à 18 h 30. À 18 h 15, nous étions déjà connectées sur Zoom. Les minutes passent, on nous retire de la salle d’attente pour rejoindre la rencontre, ENFIN ! Mon carnet et mon crayon à la main, dans le but de prendre le plus de notes possibles, j’écoute le début de la rencontre sans en manquer une seconde. Puis, vient le temps de parler du deuxième parent, de son rôle dans l’accouchement, dans l’accompagnement. On commence cette partie du cours avec un « papa par-ci, un papa par-là ». Vous voyez la suite ? Je suis convaincue que ça n’a pas été fait avec l’objectif de blesser ou d’exclure certaines personnes, mais c’est quand même de cette façon que je me suis sentie.

On aurait tendance à dire que se sentir exclus, comme une minorité, ce n’est pas SI grave que ça. Le problème, c’est que d’être une minorité, du moins, se sentir ainsi, c’est une réalité que je vis dans des rencontres comme les cours prénataux, chez le médecin, mais aussi à l’épicerie, quand je vais faire le plein de mon auto, dans une salle de spectacle, vous comprenez le genre ? Il y a certains endroits où ce sentiment de minorité est moins grand, mais il reste que c’est tout de même une réalité. C’est pourquoi j’avais envie, pour une fois, pour quelque chose qui me tient tant à cœur, que ça se passe bien, que l’on me considère en tant que membre de la communauté LGBT, mais aussi en tant que personne. Je n’en veux pas à personne, au contraire, mais il reste toutefois que ça m’a fait quelque chose !

Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre préparation à la naissance. Si vous êtes un.e professionnel.le de la santé ou une personne qui est en contact avec des êtres humains (donc on s’entend, ça s’adresse à pas mal tout le monde), restez attentif.ve à la suite :

- Il est préférable d’utiliser le terme « partenaire » et « accompagnant.e », plutôt que « papa », « l’homme », « le chum ».

- Il est aussi préférable d’utiliser les termes suivants : « parent enceint », « parent qui va accoucher », « personne enceinte », plutôt que « mère ou femme enceinte ».

- Il est également possible de demander aux gens de quelle façon ils souhaitent s’identifier dans leur rôle parental.

- Il n’y a pas qu’un seul modèle de famille : il y a aussi des familles homoparentales et monoparentales ainsi que des femmes qui sont mères porteuses pour un couple non fertile ou un couple gai. Il est important de prendre en considération, dans son langage, qu’il n’y a pas qu’une seule équation possible, c’est-à-dire une maman et un papa.

 

Journée mondiale contre l’herpès

Par Élisabeth-Anne Mailloux, stagiaire en sexologie

Le 20 novembre prochain sera la Journée mondiale contre l’herpès. Bien entendu, cette journée n’a pas l’objectif de célébrer cette ITSS, mais a plutôt le but de la dédramatiser, de propager les connaissances sur la maladie et d’amener les personnes à consulter, au besoin.

 

L’herpès est une ITSS causée par un virus. Il en existe deux types : l’herpès de type 1 au niveau buccal et mieux connu sous le nom de feu sauvage ou herpès labial et l’herpès de type 2 au niveau génital. Plusieurs personnes ayant l’herpès n’ont aucun symptôme ce qui fait que celles-ci ne savent pas qu’elles en sont porteuses. Le principal symptôme de l’herpès génital est l’apparition de cloques douloureuses, seules ou en grappe, au niveau génital alors que pour l’herpès buccal, il y a apparition d’une lésion au niveau de la bouche. Bien que les femmes cisgenres et les hommes trans soient plus à risque de contracter le virus, le simple fait d’avoir des relations sexuelles est un facteur de risque pour le contracter.

 

Si tu as un diagnostic d’herpès : ne panique pas ! Pas besoin d’avoir honte, tu n’es pas le.la seul.e. En effet, on estime que 67 % de la population mondiale serait atteinte de l’herpès de type 1 et qu’environ 19 % de la population canadienne âgée de 35 à 59 ans aurait l’herpès de type 2. Si l’on fait un calcul rapide, cela signifie qu’environ 86 % de la population serait atteinte d’un des 2 types d’herpès. Du côté positif, c’est que bien qu’il soit dans ton corps pour le reste de ta vie, il ne se manifestera que par périodes. Ainsi, le virus est actif dans ton système pendant quelques jours et c’est uniquement durant cette période que tu peux ressentir des symptômes. Par la suite, il retourne dormir dans un de tes ganglions pendant une période indéterminée, jusqu’à la prochaine poussée. Celle-ci peut être provoquée par plusieurs éléments comme le stress, le cycle menstruel ou encore les rayons UV. Ainsi, tu ne ressens pas les symptômes en tout temps et tu es également moins contagieux.se pendant une certaine période.

 

Ce qu’il faut savoir avec l’herpès, c’est que peu importe le type que tu as (buccal ou génital), tu peux transmettre l’autre type, quoique ce soit plus rare. Par exemple, une personne ayant un feu sauvage qui donne du sexe oral pourrait transmettre à l’autre personne l’herpès génital. Le contraire est aussi possible, même s’il arrive moins fréquemment. Le virus se transmet majoritairement en période de lésions, mais il arrive qu’il se transmette même si la personne n’a aucune lésion visible. En revanche, pour contracter le virus il y a deux conditions qui doivent être présentes. La première est que le virus doit être actif et non pas en dormance et la deuxième est que le virus doit avoir une porte d’entrée. Donc, il faut qu’il y ait une blessure ou une fissure de la peau, même microscopique, pour que le virus puisse pénétrer dans le corps et ainsi l’infecter.

 

Il existe diverses tactiques pour éviter de contracter l’herpès. La première est bien évidemment d’utiliser un préservatif (condom ou digue dentaire) lors des relations sexuelles afin d’éviter le contact peau à peau des muqueuses. Une autre technique est d’utiliser un lubrifiant. En effet, comme le virus a besoin d’une porte d’entrée pour pénétrer dans l’organisme, utiliser un lubrifiant permet de réduire les risques d’avoir une fissure par laquelle il pourrait se faufiler. Une autre recommandation serait d’éviter d’avoir des relations sexuelles pendant les périodes où le virus est actif, soit pendant les périodes où les symptômes sont présents ou lorsque l’on sent que la poussée arrive (picotements ou sensation de brûlure à la région atteinte).

 

Si tu as des raisons de croire que tu es atteint.e d’un des deux types d’herpès, n’hésite pas à te faire dépister. Bien qu’il n’existe malheureusement pas de traitement pour l’herpès, il existe des médicaments qui peuvent être prescrits afin de contrôler les symptômes ou de supprimer les éclosions lorsque tu en as de façon chronique.

 

Si tu en ressens le besoin, voici des ressources spécialisées avec l’herpès :

http://sosherpes.com

Groupe d’entraide et de soutien herpès génital Montréal : http://www.entraidesoutienherpes.com/

 

 

Bonne fête !

Léanne Lafrenaye (14)

Marc Lavoie (17)

Marie-Josée Roy (19)

Vincent Ferland-Longpré (26)

Veuillez vous inscrire sur ce lien

4 novembre 2020 de 18 h 30 à 20 h 00

25 novembre 2020 de 18 h 30 à 20 h 00

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19 novembre 2020 de 18 h30 à 20 h 00

3 décembre 2020 de 18 h 30 à 20 h 00