Après le PIB, le CSC
Nous sommes probablement tous·tes familier·ère·s avec la notion de PIB (produit intérieur brut) et avons une idée de l'importance de cet indice pour mesurer la santé financière d'un pays. Cependant, rares sont ceux et celles qui peuvent définir le CSC, cet indicateur pourtant très important de l'activité humaine et de ses impacts.
Le CSC, ou « coût social du carbone » sert à quantifier les dommages causés par les émissions de CO2. C'est une valeur sur laquelle les décideurs peuvent s'appuyer pour mieux guider les décisions politiques de lutte contre le changement climatique, en comparant les bénéfices tirés de certaines mesures (normes pour les centrales électriques…), par rapport aux dépenses engagées. Il prend en compte les dommages causés aux biens (par exemple aux maisons et infrastructures face à des inondations ou des incendies plus fréquents), à la santé des populations, mais aussi les pertes économiques dans le secteur de l’agriculture notamment, ou encore les changements causés sur le système énergétique.
Actuellement, le coût d’une tonne de CO2 relâchée dans l’atmosphère est estimé à 51 dollars par l’administration américaine. Une proposition de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) envisage de le porter à 190 dollars.
Et vous, quelle est votre empreinte?
À une échelle individuelle, il existe aussi des outils pour évaluer son empreinte environnementale. Cette mesure permet ensuite de déterminer quels gestes sont les plus efficaces et à notre portée. Voici un article présentant certains de ces calculateurs.
Découvrir les calculateurs
Pour en savoir plus sur le CSC :
Des experts du climat poussent pour un coût social du carbone révisé à la hausse, La Presse, publié le 13 février 2023
Le coût social du CO2 est bien plus élevé que ce qu’on estimait, selon une étude, Radio-Canada, publié le 1er septembre 2022
L'autre coût carbone, page du site Web du Conseil patronal de l’environnement du Québec, publié le 6 mai 2021.