VOTRE BULLETIN - MARS 2020

Le talent de finissants de l’ITA de nouveau salué

Photo Renaud Mailloux-Bourassa, APPQ

Encore une fois, le talent des finissants du programme de Paysage et commercialisation en horticulture ornementale (PCHO) du campus de Saint-Hyacinthe a été salué récemment. Le 13 février dernier, les diplômés en PCHO (Paysage et commercialisation en horticulture ornementale) de 2018 ont obtenu une mention dans la catégorie « Jardins de la relève » pour leur jardin-école baptisé « jardin Hortus Vitæ », à l’occasion de la 41e remise de prix de l’Association des paysagistes professionnels du Québec (APPQ).

Cet aménagement a été développé sur le thème du « jardin des extrêmes ». Il est situé sur le site du Jardin Daniel A. Séguin, utilisé par les étudiants de l’ITA comme jardin pédagogique. Le jardin Hortus Vitæ propose un parcours original qui nous fait voyager dans différents univers correspondant aux six étapes essentielles de la vie.

Rappelons qu’au cours des trois années de leur formation technique, les membres de chaque cohorte du programme PCHO sont appelés à créer un jardin en franchissant toutes les étapes indispensables, de la conception à la réalisation, en passant par la planification, l’approvisionnement et la gestion d’une équipe de travail. La réalisation de ce projet d’envergure est une approche exclusive de l’ITA qui permet aux étudiantes et aux étudiants d’acquérir et de développer diverses compétences essentielles qu’ils pourront mettre à profit pour se distinguer auprès des acteurs de l’industrie horticole.

Le savoir-faire acquis à l’ITA ne passe pas inaperçu.


Un printemps pluvieux

Le service de météo Accuweather vient de publier ses premières prévisions à long terme en ce qui concerne le prochain printemps. Selon le service météorologique, tout pointe vers des mois de mars, avril et mai plutôt pluvieux pour le sud du Québec. Après avoir utilisé abondamment nos bottes de neige, il faudra les changer pour des bottes de pluie.

Selon Brett Anderson, météorologue d’Accuweather, “un printemps pluvieux est en train de prendre forme du sud de l’Ontario au sud du Québec, ainsi que pour des portions des Maritimes”. De plus, les quantités de neige et de pluie vont augmenter les risques d’inondation tout au long de la vallée du Saint-Laurent, durant le printemps. Les Grands Lacs affichent d’ailleurs cette année un niveau d’eau très élevé.

Une bonne nouvelle : les températures s’annoncent plus chaudes que les normales pour le printemps, contrairement à ce que le Québec a connu au cours des dernières années.

Et pendant que le printemps s’annonce humide pour le Québec, plusieurs états de l’est et du centre des États-Unis ont connu des pluies records au cours du mois de février, causant des inondations un peu partout.


Découverte d’un procédé écologique pour décontaminer les cours d’eau

Des chercheurs québécois viennent de trouver une méthode écologique pour dégrader l’atrazine présente dans l’eau potable de millions de personnes au Québec. Ce produit chimique est omniprésent dans les rivières agricoles du Québec et est classé comme étant le pesticide « le plus à risque » par le ministère de l’Environnement.

Ce sont deux chercheurs, le professeur My Ali El Khakani, expert en matériaux nanostructurés du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS, situé à Varennes et le professeur Patrick Drogui, du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS, à Québec qui ont développé le procédé. Grâce à un nanomatériau développé à Varennes et en le combinant à la lumière du soleil ainsi qu’à une charge électrique, les chercheurs sont parvenus à éliminer une part importante de l’atrazine dans l’eau : de 40 à 60 %, selon les scénarios. Mieux encore, le procédé pourrait agir efficacement sur plusieurs autres pesticides.

L’avantage du procédé, c’est qu’il est écologique. Il existe d’autres méthodes pour dégrader l’atrazine dans l’eau mais elles recourent à des produits chimiques qui peuvent laisser d’autres sous-produits toxiques dans l’environnement.

L’atrazine est un herbicide utilisé dans les monocultures de maïs-grain, deuxième culture en importance au chapitre de la superficie après le foin. Au cours des dernières années, il a été détecté à maintes reprises dans des cours d’eau du Québec à des concentrations qui menacent la vie aquatique.

Une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal a déjà décelé de l’atrazine dans l’eau potable de nombreuses municipalités du Québec. Par exemple à Montréal, 100 % des 450 échantillons recueillis en 2015-2016 étaient positifs. L’équipe de chercheurs, avait aussi détecté l’atrazine dans l’eau potable de plusieurs grandes villes comme Brossard, Longueuil, Chambly, Saint-Bruno-de-Montarville.


La Coop fédérée change de nom

La Coop fédérée change de nom et s’appellera dorénavant Sollio Groupe Coopératif. La dénomination Sollio était déjà utilisée depuis deux ans pour sa division de biens et services aux producteurs agricoles.

Le changement de nom de cette entreprise coopérative centenaire dans le milieu agroalimentaire était l’un des principaux points à l’ordre du jour de la récente assemblée générale annuelle. Le changement de nom avait déjà été approuvé par un projet de loi privé déposé à l’Assemblée nationale en fin d’année 2019. Il s’agit du deuxième changement de nom en 15 ans pour la Coop fédérée, qui était connue jusqu’en 2005 sous l’appellation « Coopérative fédérée de Québec ».

L’entreprise génère un chiffre d’affaires de 6,5 milliards de dollars avec 14 000 employés dans trois grandes divisions : Olymel dans les viandes, Sollio Agriculture dans les biens et services aux agriculteurs et Groupe BMR dans les magasins de quincaillerie et de matériaux de réno-décoration.


L’industrie bioalimentaire du Québec se porte bien mais …

Selon le plus récent bilan annuel réalisé par le MAPAQ, l’industrie bioalimentaire du Québec se porte bien mais l’autosuffisance n’est pas pour demain. Nous importons la moitié des aliments et des boissons que nous consommons. Au cours de l’année 2018, la croissance du PIB bioalimentaire au Québec a été de 1,7 % ce qui se compare à celle de l’économie canadienne. C’est cependant son plus bas niveau depuis quatre ans.

Il faut toutefois préciser que sur la période de 2015 à 2017, la croissance avait été exceptionnelle. Un bémol : le secteur de l’agriculture a connu une baisse de 1,6 % après deux bonnes années enregistrées en 2015 et 2016. La baisse des prix payés aux éleveurs de porcs et des rendements plus modestes en acériculture sont les principaux responsables.

On importe de l’Europe et on exporte aux États-Unis

La moitié des aliments consommés au Québec proviennent d’ici. L’Europe constitue le premier marché d’importation pour le Québec pendant que les États-Unis représentent toujours notre principal client pour nos exportations bioalimentaires.

En 2018, environ 42 % des exportations bioalimentaires du Québec étaient destinées au reste du Canada. Toutefois, depuis l’année 2006, les exportations sur le marché américain, qui est la principale destination internationale, prennent de plus en plus de place. Leur proportion atteignait près de 40 % en 2018. On note par ailleurs la proportion de la Chine, qui est devenue le troisième marché d’exportation. Celle-ci est passée de 0,5 % à 5 % du total au cours de la période analysée. (source : Le bioalimentaire économique : bilan de l’année 2018, MAPAQ)


Une image vaut mille maux !

Un stationnement payant … probablement pas très payant !


Saviez-vous que …

Les bonhommes de neige sont interdits …

Dans la ville de Souris, à l’Île-du-Prince-Édouard, les gros bonshommes de neige sont interdits. Si vous vivez à l’angle d’une rue, il est illégal de construire un bonhomme de neige de plus de 76 cm de hauteur.

Mais plus insolite encore, saviez-vous que l’Arabie Saoudite interdit les bonhommes de neige. Il y a eu des chutes de neige dans le nord du pays en 2015 et des gens avaient commencé à faire des bonshommes de neige.

L’une des plus importantes autorités religieuses du pays a dit NON. Selon le cheik Mohammad Saleh Al-Munadjid, faire un bonhomme de neige « même pour jouer » est anti-islamique. Mais les citoyens s’en moquent un peu et des dizaines d’entre eux n’ont pas hésité à le prouver sur Twitter.


Le truc du mois

Éliminez rapidement le verglas sur votre pare-brise

Ah les joies de l’hiver ???

L’hiver est une saison qui a ses avantages mais aussi ses inconvénients. Parmi ses désavantages, il y a le verglas que l’on retrouve sur notre pare-brise le matin avant d’aller au travail ou le soir au retour à la maison.

Voici un truc pour s’en débarrasser en un rien de temps. Remplissez le 2/3 d’un pulvérisateur avec de l’alcool 90° et le 1/3 d’eau et ajoutez 1/3 de cuillère à thé de liquide vaisselle.

Vaporisez le mélange directement sur le verglas : la glace va fondre instantanément ! Et vous pouvez conserver le restant dans votre véhicule puisque l’alcool ne gèle pas.


Peut-être l’avez-vous connu …

Cette chronique « Peut-être l’avez-vous connu … » vise à souligner le décès d’un(e) ancien(ne) de l’ITA ou quelqu’un de proche de l’Institut. Si vous connaissez quelqu’un qui a fréquenté l’ITA ou qui a un lien avec notre Institut et qui est décédé, vous pouvez nous faire parvenir de l’information (vérifiable) au sujet de cet événement via notre courriel : associationanciens.ita@gmail.com .

Heureusement ce mois-ci, aucun décès.

Une pensée !


Nos offres d’emploi ce mois-ci

Vous avez une offre d’emploi ou vous connaissez quelqu’un qui recherche du personnel qualifié? L’Association des anciennes et anciens de l’ITA qui regroupe les diplômé(e)s du campus St-Hyacinthe, peut vous aider via son service d’offres d’emploi.

Visitez notre site internet à l’adresse suivante: anciensita.ca/saint-hyacinthe ou communiquez avec nous par téléphone au : (450) 778-6504 poste 6298. Il nous fera plaisir de vous aider. Nos offres d’emploi sont maintenant aussi diffusées sur Facebook.

Offres d’emploi disponibles actuellement:


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