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ÉDITION SPÉCIALE - TRANSFORMATION NUMÉRIQUE, SYSTÈMES DE GESTION & FORMATION

MOT DU DIRECTEUR

Votre entreprise fera-t-elle partie intégrante de la 2e grande extinction planétaire? Nostradamus ne l’aurait pas prédit celle-là!

Nul besoin de développer longuement sur l’actuelle pénurie de main-d’œuvre que vivent les entreprises en Amérique du Nord. C’est probablement encore plus difficile pour les entreprises de notre secteur manufacturier relié à l’industrie du bois de la 1re, 2e et 3e transformations. Nos manufacturiers font partie d'un secteur mature, mais qui demande des capacités d’innovation, de développement, de production, de mise en marché et de distribution pour répondre à un marché qui se mondialise, se numérise et surtout, se connecte.

Cette situation n’est pas seulement ciblée aux employés de production, mais bien à tous les niveaux des entreprises. Combien de vos employés vont partir dans les prochaines années pour leurs retraites si attendues? 10-15-30% de votre équipe? Combien de connaissances spécialisées et d’expertises spécifiques à votre entreprise seront perdues?

Voilà de ça pas très longtemps, nos procédures de gestion des activités d’entreprise (marketing, développement de produits, contact client, achat, vente, inventaire et production) étaient principalement faites par département, soit en silo. Toutefois, sous ce type de gestion les données ne sont que peu ou pas partagées à l’ensemble de ceux qui les génèrent. En effet, celles-ci ne semblaient pas essentielles à l’intégration et ne demeuraient disponibles qu’à très peu de membres de l’équipe.

Depuis une vingtaine d’années, les technologies numériques d’information, de conception, de fabrication, de gestion de données, d’automation, de robotisation et surtout de gestion intégrée des systèmes sont plus disponibles et abordables. Par contre, elles se développent et s’intègrent à vitesse grand V sur l’autoroute du numérique.

Et vous, êtes-vous prêt?
Prêt pour quoi? Prêt de quoi? Prêt comment…? Ou pas près d’être prêt? Certes, pas facile de répondre quand l’analyse individuelle de votre entreprise n’est pas votre préoccupation majeure ou est constamment repoussée dans le temps.

Les entreprises se doivent de revoir l’ensemble de leurs procédures et de monter leurs plans d’adaptation et de transformation, et ce avec des effectifs internes assistés d’experts externes, tout en acceptant qu’elles soient déjà en situation de crise devant la nécessité d’intégrer le numérique. À l’image de la première grande extinction planétaire, seulement ceux qui auront pu s’adapter RAPIDEMENT survivront.

    Yvan Lacroix
    Directeur du SIB
    Créneau d’excellence de la transformation du bois d’apparence et composites

L'INTELLILAB - UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE

DÉMYSTIFIER LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE

Numérisation de processus vs Transformation numérique (TN)

Il est important de démystifier ce qui est la transformation numérique pour s’assurer que l’on comprend bien de ce qu’on parle.

La numérisation est l’utilisation de technologies numériques, des systèmes d’information ou encore des technologies de l'information (TI) pour nous aider à être plus efficaces ou plus efficients dans nos processus d’affaires ou dans nos procédés de fabrication. Cependant, la proposition de valeur promise au client n’est pas différente, elle est souvent améliorée ou optimisée. Alors, on mise sur l'excellence opérationnelle.

Quand on parle de TN, on touche à une réflexion stratégique de l’entreprise sur sa proposition de valeur et qui peut être bonifiée, renouvelée, revue pour offrir une valeur innovante au client. Cette valeur peut être sur un produit, un service ou la manière de gérer l’entreprise. Sur la manière dont on produit ou on livre le produit ou le service au client ou encore sur la manière dont on gère la relation avec les différentes parties prenantes de la chaîne d’approvisionnement et l'écosystème d'affaires. Alors, on mise sur le numérique pour innover dans la création de valeur et pérennité de l'entreprise.

Quand on parle d’Industrie 4.0, à la base les gens mélangent numérisation et transformation numérique sans permettre aux entreprises de faire un exercice sur les vrais bénéfices d’une démarche de transformation numérique. Toutefois, les principes de l’Industrie 4.0 sont ceux de la transformation numérique, qui bénéficient des efforts de numérisation faits par l’entreprise.

4 objectifs à atteindre par la TN pour devenir une entreprise du futur

Pourquoi prendre le virage numérique? Pas seulement pour intégrer des technologies émergentes dans l’entreprise, mais avoir un but de devenir une entreprise du futur. Selon les travaux de recherche des équipes d’IntelliLab et du Centre de recherche sur les organisations intelligentes, les professeurs Luis Antonio de Santa-Eulalia et moi-même, Elaine Mosconi, proposons une vision pour l’entreprise du futur basée sur 4 dimensions :

1. Devenir une entreprise plus sensible à son environnement, cela veut dire une entreprise capable de capturer des données de son environnement d’affaires, interne et externe. Différentes sources de données, des données d’opérations, des objets connectés, des robots, des données des médias sociaux, etc.
2. Devenir une entreprise plus intelligente, cela réfère au fait de traiter, analyser, exploiter et valoriser les données capturées pour la prise des meilleures décisions d’affaires, décisions plus fondées sur les faits et plus susceptibles d’être alignées avec les valeurs de l’entreprise.
3. Devenir une entreprise plus durable et pérenne, cela veut dire que l’entreprise peut capitaliser sur ces données pour prendre de meilleures décisions qui vont apporter des gains à l’entreprise, pas seulement du point de vue financier (économique), mais aussi humain (social) et environnemental.
4. Devenir une entreprise plus développée du point de vue sociétal, une entreprise plus inclusive qui mise sur l’intelligence collective et qui favorise la co-création entre les individus, l’ensemble de technologies émergentes et l’écosystème autour de l’entreprise.

Clé de succès

Si j’avais une clé de succès à vous mentionner pour y arriver, je mentionnerais l’importance de faire monter en compétence les personnes dans les entreprises.

Je parle de compétences numériques, dans le sens de s’assurer qu’on a du personnel « alphabétisé sur les technologies et son potentiel » pour la transformation numérique. Ces compétences sont importantes pour l’identification de solutions, pour faciliter le changement de mentalité par une meilleure compréhension des enjeux de la transformation du monde du travail et des relations humaines que nous sommes en train de vivre. En ce sens, la compétence numérique des gestionnaires devient stratégique pour les entreprises afin d’identifier et anticiper les changements dans le secteur d’activité, de saisir les opportunités, de composer une équipe avec des acteurs aidant l’entreprise à se démarquer et garder son avantage concurrentiel.

    Elaine Mosconi, PhD.
    Professeure agrégée
    École de gestion   
    Directrice de l'IntelliLab
    Université de Sherbrooke

LA ROBOTIQUE COLLABORATIVE - CoRoM - UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE

La robotique: de plus en plus accessible?

Avec la pénurie de main-d’œuvre grandissante et des enjeux de sécurité et de productivité accrue, il était, à l’époque, difficile d’imaginer des solutions à court, moyen et long terme. Embaucher des travailleurs étrangers est une solution, mais pas toujours si simple à mettre en place. Parsemer les réseaux sociaux et le journal local d’annonces d’embauches peut être efficace… si votre région regorge de jeunes travailleurs n’attendant que l’opportunité de faire un travail répétitif, dangereux et monotone jour après jour!

Vous me voyez venir. Je vous parle aujourd’hui d’une solution d’avenir; la robotique, ou plus précisément, la robotique collaborative. Cette solution d’apparence très complexe s’est grandement simplifiée au cours des dernières années. Les robots sont plus faciles à programmer. Les robots sont plus sécuritaires et nous avons l’avantage d’être en retard sur les autres pays en termes de robotisation. C’est un avantage, car il y a de moins en moins d’incertitudes technologiques dans les projets de robotisation et les processus d’implémentation se sont grandement améliorés.

Les obstacles

L’industrie du bois regorge d’opportunités de robotisation! Alors pourquoi ne faites-vous pas le «saut» vers la robotique? Plusieurs obstacles peuvent vous freiner.

Coûts élevés : Le coût en matériel et en expert fait monter la facture très rapidement, mais prenez garde; vous n’êtes pas obligée de tout faire d’un coup! Un bon projet de robotisation sera rentable rapidement (1 à 2 ans).

Complexité : Un projet de robotisation n’a pas à être complexe. D’après l’approche Lean Robotics, l’important est de commencer petit et simple. Un robot qui opère une machine est souvent relativement facile à mettre en place et permet de libérer un employé pour d’autres tâches à valeur ajoutée. Un petit projet permet aussi de construire de l’expertise à l’interne et permet de gagner en confiance pour les prochains projets.

Mythes entourant les robots : Les robots ne volent pas les emplois. L'an dernier, Statistique Canada révélait que les entreprises qui emploient des robots ont tendance à avoir 15% de travailleurs et travailleuses en plus, par rapport aux entreprises sans robot du même secteur. Que feriez-vous avec 15% plus d’employées? Autre mythe, on attribue parfois beaucoup d’intelligence à ces machines… je vous assure, les robots ne sont pas plus intelligents que votre CNC.

Les prochaines étapes

Maintenant que vous êtes convaincu, quelles sont les prochaines étapes?

1. Obtenir l’adhérence des gestionnaires en proposant une vision de robotisation progressive. Un petit projet à la fois vaut mieux qu’un projet énorme qui n’aboutit pas.
2. Ciblez des tâches répétitives, monotones et dangereuses où il y a une perte de valeur.
3. Ciblez un petit projet simple, mais avec une grande valeur ajoutée. N’oubliez pas de faire participer vos travailleurs dans l’élaboration du projet et d’adresser leurs inquiétudes en cours de route.
4. Approchez des fournisseurs de service en robotisation. Rappelez-vous de garder ça simple. Si les fournisseurs examinent votre application et vous regardent avec de gros yeux en disant «isshh», il s’agit peut-être d’un projet d’apparence simple, mais qui cache une grande complexité en termes de recherche et de développement. À ce moment-là, lorsqu’il y a un risque technologique élevé, vous êtes mieux de faire affaire avec une université, un cégep ou un CCTT si vous n'êtes pas trop pressé. Vous profiterez alors des subventions, des leviers financiers et de la jeune main-d’œuvre spécialisée en robotique. Vous pourriez aussi profiter du programme CoRoM à travers les trois universités membres (Université de Sherbrooke, Université Laval et l’ÉTS).

Il y a bien entendu beaucoup plus que 4 étapes, mais c’est un bon début. Vous pouvez contacter le CoRoM à info@corom.ca pour obtenir de l’aide ou pour vous aider à vous orienter vers les bonnes ressources selon votre situation. Il y a aussi le guide Lean Robotics par Samuel Bouchard, qui explique de façon très compréhensible toutes les étapes à suivre pour réussir son projet de robotisation. Finalement, vous pouvez également consulter l'appel à projets pour en savoir plus sur la procédure.

    Julien Duchesne, ing. jr.
    Coordonnateur du programme de formation CoRoM
    Technologies pour la robotique collaborative en milieu manufacturier
    Université de Sherbrooke
   

DÉFI 4.0 - PRODUCTIQUE QUÉBEC

UNE COHORTE POUR PASSER À L'ACTION

Depuis trois ans déjà, Productique Québec est partenaire avec le SIB et le Connect Bois pour la réalisation d’une cohorte en transformation numérique. Cette cohorte a permis aux entreprises de progresser dans leur virage numérique et de pouvoir se mettre réellement dans l’action.

Pour survivre et pour croître, les entreprises doivent réaliser une transformation numérique de leurs activités afin d’intégrer la technologie dans l’ensemble de la chaîne de valeur. Cette transition représente un défi de taille, ce qui requiert le soutien d’experts durant cette étape critique.

Les étapes d'une démarche structurée

Voici en quoi consiste une démarche structurée afin d'assurer une réussite :

1. Débuter par un diagnostic numérique 4.0 pour faire état de la situation et proposer des recommandations (en lien avec votre planification stratégique et vos orientations).
2. Accompagner les gestionnaires dans la réalisation de projets découlant du diagnostic (révision de processus sélection d’outils numériques, accompagnement, etc.).
3. Assurer une mise à niveau des compétences en numérique par de la formation adaptée.
4. Faire des forums de discussions pour partager nos connaissances et expériences.
5. Suivre l’évolution de la démarche et réévaluer la maturité numérique.

Faits saillants des recommendations

Les plans numériques provenant des diagnostics que Productique Québec a réalisés apportent plus de 540 recommandations transmises aux entreprises participantes. Voici une liste des plus récurrentes:

Pour plus de renseignements, contactez :

    Vincent Chouinard
    Directeur stratégies numériques
    vincent.chouinard@productique.quebec
    Productique Québec
   

LE LABORATOIRE D'INOVEM

POUR VOS PROJETS DE RÉALITÉ VIRTUELLE JUSQU'À LA CONFIGURATION 3D

Résolument tourné vers l’avenir, Inovem travaille à développer le volet expérience client depuis quelques années déjà. Rappelons que le Centre a inauguré en février 2019 un laboratoire regroupant un ensemble de technologies en lien avec la réalité virtuelle, la réalité augmentée, la numérisation 3D et la photogrammétrie.

Les activités qui y sont réalisées permettent de développer et de maîtriser une chaîne de procédés visant la commercialisation à valeur ajoutée d’un produit sans passer obligatoirement par l’interaction physique avec un objet.

Plusieurs services sont actuellement en développement chez Inovem, notamment en ce qui concerne son configurateur de produit 3D. Celui-ci permet de personnaliser un produit selon les spécifications d’un utilisateur. L’objectif principal est d’augmenter la qualité de son expérience en répondant mieux aux attentes uniques. Ainsi, en plus de pouvoir intégrer sur un site Web plusieurs produits en 3D, cette application permet de proposer aux clients une expérience interactive de personnalisation en leur offrant la possibilité de choisir parmi une multitude de couleurs, d’options, de matériaux ou de variantes associées à un produit. Voir un exemple avec la configuration d’une chaise (les options sont dans le menu en haut à droite – les trois petites barres). Actuellement en phase de test, ce service sera disponible chez Inovem sous peu.

Pour en savoir plus sur les services offerts par Inovem et son laboratoire, contactez :

Nicolas Pearson, ing., M.Sc.
Conseiller technologique
Tél. : (819) 758-6401 x2671
Cell.: (819) 313-3939
Pearson.nicolas@cegepvicto.ca
www.inovem.ca

LES FORMATIONS

GESTION ET INTELLIGENCE MANUFACTURIÈRE

Pour devenir une entreprise du futur, l’Université de Sherbrooke offre une formation unique, pionnière et innovante: le microprogramme de 2e cycle en gestion et intelligence manufacturière.

L'objectif général du programme est de former des agents de transformation numérique dans le contexte avant-gardiste de la 4e révolution industrielle.

Les objectifs pédagogiques spécifiques au programme sont les suivants :

• saisir, évaluer et développer un esprit critique par rapport aux enjeux d'affaires du secteur manufacturier en lien avec les technologies émergentes, notamment celles issues de l'industrie 4.0;
• acquérir et maîtriser les connaissances, et agir avec compétence selon les besoins d'affaires des entreprises manufacturières afin de planifier et mettre en œuvre une stratégie de transformation numérique;
• créer une vision axée sur l'innovation continue des produits, services, processus, modèles d'affaires et façons de faire en entreprise.

Entièrement donnée en ligne, cette formation est composée de 5 cours qui s'étalent sur 2 ans afin de se donner en cours d'emploi.

👉 Si vous êtes intéressé, contactez Yvan Lacroix au (819) 583-9332 ou par courriel. Une cohorte et du financement pourraient être organisées par le créneau.

CoRoM

CoRoM est un programme de formation CRSNG-FONCER qui offre une spécialisation en robotique collaborative aux étudiantes et étudiants de la maîtrise et du doctorat. Les étudiantes et étudiants finissants du baccalauréat peuvent aussi réaliser des stages de recherche dans le cadre de CoRoM. Le programme est offert conjointement par l'Université de Sherbrooke, l’ÉTS et l’Université Laval.

Robotique collaborative ? Par définition, la robotique collaborative explore la collaboration et l'interaction humain-robot. La portée du programme CoRoM s'étend cependant à toute technologie, méthode ou analyse qui vise à améliorer les performances ou l'intégration des robots, collaboratifs ou non, dans le contexte d'une application industrielle. Des exemples de thématiques sont : actionneurs, intelligence artificielle, contrôle, vision, capteurs, intégration robotique, conception de robots, etc.

Les étudiantes et étudiants de CoRoM sont appelés à intégrer de façon interdisciplinaire des notions d’ingénierie (mécanique, électrique, informatique, industrielle), d’affaires et même d’éthique dans l’élaboration, la réalisation et l’évaluation de projets de robotique collaborative. Ils développent des compétences recherchées par une industrie manufacturière en pleine transformation, dans le contexte de l’industrie 4.0.

Le CoRoM est à la recherche de projets concrets, basés sur une problématique industrielle. Le projet sera réalisé par l'étudiante ou l'étudiant, sous la supervision d'un professeur-chercheur, dans le cadre de sa maîtrise (de type recherche) ou de son doctorat.

FORMATION GÉNÉRALE DE BASE EN ENTREPRISE (FGBE)

Une fondation incontournable pour le développement de compétences technologiques

Dans un contexte où la mondialisation des marchés et la concurrence font de plus en plus pression sur les prix et sur nos entreprises à demeurer compétitives, ajoutons à cela la pression qu’exercent les changements démographiques (vieillissement de la population, solde migratoire insuffisant, pénurie de main-d’œuvre, etc.), nombreuses entreprises n’ont d’autres choix que de se tourner vers de nouvelles technologies numériques, la robotique et l’automation afin de relever ces grands défis. Qui dit implantations technologiques dit également utilisation de nouvelles compétences. Or, tous ces changements apportés à l’environnement professionnel exigent inévitablement de bien préparer ses travailleurs afin de pouvoir passer au niveau supérieur. Certains travailleurs seront capables, avec un léger accompagnement, de s’adapter et transférer ou développer les compétences exigées par leurs nouvelles fonctions, tandis que d’autres n’auront d’autres choix que d’être bien préparés avant de parvenir à cette étape. Cette préparation passe notamment par le rehaussement des compétences de base de ses travailleurs. En ce sens, la FGBE représente une fondation indispensable à l’acquisition d’éventuelles compétences générales ou spécialisées, à l’adaptabilité au changement des travailleurs et au développement d’une meilleure agilité professionnelle.

La FGBE permet de développer chez ces travailleurs différentes dimensions dont des compétences numériques afin de se familiariser à naviguer dans différents environnements informatisés et à utiliser des outils technologiques et collaboratifs, des compétences en métrologie et en mathématiques afin de bien utiliser des instruments de mesure, éviter les erreurs de calcul et pouvoir résoudre des problèmes techniques, des compétences et stratégies en lecture afin de faciliter la compréhension d’instructions de travail, bons de commande ou autres documents administratifs, etc.

Avantage d'offrir la FGBE

PRODUCTIVITÉ, QUALITÉ, AGILITÉ, MOBILISATION & SÉCURITÉ

• Mettre les bases au développement de compétences techniques ou spécialisées à venir;
• Préparer ses travailleurs aux impacts de l’industrie 4.0;
• Faciliter le changement, en particulier en ce qui a trait aux nouveaux procédés et aux nouvelles technologies;
• Diminuer le taux de rejet et de retour de marchandises;
• Développer une meilleure compréhension des procédures de travail et des consignes de sécurité;
• Augmenter le rendement, la polyvalence et la mobilité des employés à l’intérieur de l’entreprise;
• Amener les employés à participer plus activement au processus d’amélioration continue;
• Amener les employés à participer aux formations techniques offertes en entreprise;
• Développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise;
• Améliorer le travail en équipe et les relations de travail.

La FGBE fait partie des projets admissibles au programme de Soutien régionalisé à l’adéquation formation-emploi offert par la Commission des partenaires du marché du travail, visant à soutenir la formation en entreprise.

Les coordonnateurs de projets de formation du Service aux entreprises de l’Estrie (SAE-Estrie) pourront vous accompagner dans l’analyse et le dépôt de votre projet dans l’un des bureaux de Service Québec (BSQ) de votre région, où l’un des conseillers aux entreprises de Services Québec de l’Estrie en fera l’analyse.

    Stéphane Leblanc
    Coordonnateur de projets de formation
    SAE Estrie

AVANCEMENT DES PROJETS DU SIB

VEILLE SECTORIELLE

ACTUALITÉ

Les propriétaires de boisés et forestiers s’unissent sous une seule bannière
La Fédération canadienne des propriétaires forestiers (FCPF) a annoncé le 27 avril qu’elle a complété la fusion de la Fédération canadienne des propriétaires de lots boisés et de l’Association canadienne des propriétaires forestiers. La nouvelle fédération fera la promotion des intérêts économiques et sociaux des propriétaires de forêts privées canadiens.

40,1 M$ pour les aires protégées en terres privées dans le sud du Québec
Le gouvernement du Québec octroie à Conservation de la nature Canada (CNC) une subvention additionnelle de plus de 40 M$ sur trois ans pour la bonification du Projet de partenariat pour les milieux naturels (PPMN). Grâce à ce partenariat de cofinancement, le réseau d'aires protégées québécois en terres privées se verra substantiellement bonifié.

55 M$ pour lutter contre la tordeuse
Devant l'importance de protéger les forêts québécoises contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette, Québec a annoncé le 14 mai dernier qu'il investira en 2021 quelque 55 M$ en pulvérisations aériennes. Ce plan de lutte contre la TBE, le plus important déployé à ce jour, permettra la protection de 747 000 hectares de forêts vulnérables.

FINANCEMENT

Appel de propositions - Technologies secteur forestier
Le ministre des Ressources naturelles du Canada a lancé le 12 mai un appel de propositions dans le cadre du programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF). Les fonds investis dans les technologies novatrices du secteur forestier procurent des solutions plus écologiques qui permettent de combattre les changements climatiques et aideront le Canada à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Les demandes seront acceptées jusqu’au jeudi 22 juillet 2021.

Doublez votre crédit d’impôt à l’investissement
Dans le cadre de son budget 2021-2022, Québec a bonifié de façon temporaire les taux du crédit d’impôt à l’investissement et à l’innovation permettant ainsi aux entreprises de doubler le crédit sur leurs investissements admissibles. Cette bonification est disponible pour un temps limité sur les frais engagés après le 25 mars 2021 et avant le 1er janvier 2023.

Le budget fédéral pour les entreprises décortiqué par un fiscaliste
L’associé en fiscalité Sylvain Gilbert, de Raymond Chabot Grant Thornton en Estrie, nous décortique le budget fédéral pour les entreprises dans cette capsule audio de 6 minutes.

TECHNOLOGIE

Doubler sa productivité pour faire face au manque de main-d’œuvre
L'entreprise Usimax de Saint-George-de-Beauce a investi dans une cellule robotique collaborative qui a permis d’offrir une nouvelle dynamique de main-d’œuvre et de productivité. L’utilisation de cette nouvelle cellule a permis de doubler sa productivité sur certains contrats, de stabiliser la production et même aller cherche de nouveaux clients. Le prix et les délais lors des soumissions sont également plus faciles à estimer et optimiser. Étude de cas.

La robotique mobile dans les usines
Les robots mobiles autonomes, ou AMR (automous mobile robots), commencent à intégrer les usines, les magasins adjacents et les entrepôts où ils substituent l’humain dans cette tâche répétitive et peu valorisante, optimisent les flux logistiques et compriment les coûts associés. Autonome, l’AMR dispose de son propre enregistrement cartographique grâce auquel il se localise, sans recours à une infrastructure spécifique.À noter, seule une partie de cet article est accessible gratuitement.

Service de comparaison de robots industriels
La firme de conseil en robotisation indépendante pour les entreprises industrielles Gain&Co annonce l’ouverture pour le marché canadien de la plateforme numérique HowToRobot, le premier service de comparaison de prix de robots industriels et des services et produits connexes. Le système permet aux clients d’envoyer facilement des demandes à plus de 15 000 fournisseurs de produits et services liés aux robots, dont 85 entreprises canadiennes.

Une approche 4.0 à la miette?
L’IoT, la réalité augmentée, la réalité virtuelle, les jumeaux numériques, l’intelligence artificielle… toutes ces technologies attirent notre attention. Le danger, c’est de s’éparpiller dans cette multitude de solutions. En réglant les problèmes à la pièce, les uns après les autres, sans lier la solution à une stratégie globale, on utilise une approche « à la miette ». Dans les prochaines lignes, nous verront les raisons qui nous font choisir cette approche et discuteront de l’ultime façon de les éviter.

La démocratisation de l’automatisation
À quoi ressemblent les usines dernier cri? Quelles nouvelles formes prennent-elles et où en est le Québec en matière d’automatisation de la production? Le magazine MCI a abordé ces thèmes et plus encore avec deux experts de la robotique industrielle, AGT Robotics de Trois-Rivières et l'entreprise allemande Festo.

NOUVEAUX PRODUITS

Thetford Mines: des panneaux isolants à base de fibres d’herbe
L’introduction de cette innovation sur le marché québécois est le fruit d’un partenariat entre le HUB Construction durable région de Thetford, E=MK2, Gaïaa Sources, Gramitherm Europe SA, qui produit les panneaux, et AmeriCan Structures. Les panneaux isolants Gramitherm, conçus à l’aide d’un procédé à base de fibres d’herbe, seront intégrés dans un bâtiment prototype à faible empreinte environnementale dans la région de Thetford.

TENDANCES

Technology Drives Kitchen & Bath Trends
Technology drives many of the kitchen and bathroom trends as consumers demand accommodation for all of their electronic devices in the kitchen and updated appliances with smart features. In the bathroom customers are looking to controlling improvements in lighting, water conservation, and temperature.

RÉSIDUS

Synergie Estrie recherche des matières industrielles sans débouchés
L’accélérateur de déploiement de l’économie circulaire lance un avis de recherche. Le projet interpelle l’ensemble du secteur industriel estrien afin de répertorier différents types de gisements de matières résiduelles, déchets, rebuts, invendus, sous-produits, anciens équipements et autres matières sous-valorisées afin de leur trouver des débouchés innovants. Contactez le coordonnateur de votre territoire pour plus d’information.

Valoriser les écorces d'essences forestières québécoises
Dans la province, la production de ce bois génère près de 2 millions de tonnes sèches d'écorce résiduelle chaque année. L'équipe d'Innofibre travaille depuis plusieurs années sur la valorisation de celles-ci afin de développer différents ingrédients concentrés en molécules actives. État des travaux.

MAIN-D'OEUVRE

10 M$ pour la transition numérique en RH
Québec annonce un soutien de 10M$ pour améliorer les compétences des travailleurs des entreprises qui sont en transition numérique. Les entreprises qui entreprendront une transformation numérique dans le cadre de la démarche Industrie 4.0 pourront ainsi être accompagnées dans la réalisation d'un diagnostic des compétences dont découlera un plan de gestion du changement incluant le développement de compétences numériques.

PUBLICATION

Portrait du secteur manufacturier des régions du Québec 2021
Le Portrait manufacturier des régions du Québec du MEI décrit la structure du secteur manufacturier selon divers indicateurs économiques clés, soit l'indice de concentration, les établissements manufacturiers, les emplois manufacturiers, le PIB, les investissements et la destination des ventes.

ÉVÉNEMENTS

ANNULATION de Ligna 2021
Ligna 2021, qui devait avoir lieu du 27 septembre au 1er octobre 2021, a finalement été annulé. Le salon sera de retour en mai 2023.

Ce bulletin de veille a été produit par Myriades veille stratégique.