La santé mentale au féminin
Le 8 mars était la Journée internationale des droits des femmes. C'est une célébration mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Saviez-vous qu’en ce moment les femmes sont en première ligne face à la crise de COVID-19, en tant que professionnelles de santé, pourvoyeuses de soins, innovatrices, organisatrices communautaires, etc. D’un autre côté, le partage inéquitable des tâches domestiques et familiales, qui se sont accrues avec la fermeture des garderies et des écoles, ainsi que la charge mentale davantage assumée par les femmes, sont des preuves flagrantes des écarts qui persistent toujours. L’Association canadienne pour la santé mentale estime que cette inégalité sociale a des effets nuisibles sur le bien-être mental et affectif des femmes.
Selon une récente étude de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), 15 % de la population québécoise rapporte vivre une détresse psychologique importante depuis le début de la crise. C’est sept fois plus qu’en temps normal. Colère, impuissance, tristesse, stress sont autant de symptômes susceptibles d’affecter davantage la population, et les femmes semblent plus touchées que les hommes.
La Journée internationale des droits des femmes est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu'elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. Nous avons réalisé des avancées sans précédent, mais aucun pays n’a encore atteint l’égalité des sexes. Je vous encourage donc tous et toutes à prendre un moment, en cette semaine ou les droits des femmes sont à l’honneur, pour réfléchir à ce que l’ont peut faire, collectivement, pour améliorer la condition féminine dans notre communauté.
Saviez-vous qu’auparavant, le CDDM avait lancé un comité Femmes et santé mentale ? Celui-ci est inactif depuis quelque temps. Y aurait-il des femmes intéressées à se lancer dans le réveil de ce beau projet et redonner vie à la voix des femmes en santé mentale ?