Décembre 2019 / Janvier 2020

Le mot de la Direction: L'importance de 2019 dans l'histoire de l'organisme.

Faut qu'on jase!

L'hypersexualitation sociale et la sexualitation précoce: comprendre pour mieux intervenir.

Période des fêtes: fermeture.

Sexo-Capsule: VIH ou SIDA... Ça mange quoi en hiver ça?

Activité spéciale: rappel souper de Noël.

Activités des milieux de vie.

Activités de nos partenaires

Enquête SAVIE LGBTQ

 

Le mot de la Direction                                                            Dominique Gauvreau, Directeur général

 

L’importance de 2019 dans l’histoire de l’organisme.

 

Une autre année s’achève. C’est pour plusieurs l’occasion de faire des bilans.

 

Le congé des fêtes approche. Si pour certains il marque l’opportunité de se retrouver entre ami-e-s pour célébrer et s’amuser, pour d’autres c’est un entre-temps plus difficile qu’il préfèrerait passer très rapidement. Le temps des fêtes n’est pas une panacée pour tous. C’est parfois un temps de solitude difficile à passer.

 

Nul doute que l’année qui se termine aura été une des plus importantes dans l’histoire du JAG. Deux prix pour notre bande dessinée par les CDC de la Vallée-du-Richelieu et de Pierre-De Saurel, une *bourse de 2000$ qui nous a été attribuée la semaine dernière par le Comité Violence conjugale, familiale et sexuelle du Haut-Richelieu/Rouville pour notre travail de sensibilisation, des lettres de félicitations pour notre expertise de la députée sortante de Saint-Hyacinthe-Bagot, madame Brigitte Sansoucy et de monsieur Simon Jolin-Barette, député de Borduas et ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, ministre responsable de la Langue française, ministre responsable de la Laïcité et de la Réforme parlementaire et Leader parlementaire du gouvernement. Le JAG a en quelque sorte acquis ces lettres de noblesse.

 

De plus, le rehaussement de notre subvention à la mission globale nous permettra de consolider les acquis de l’organisme, de développer des points de service à Longueuil et éventuellement en Montérégie Ouest.

 

Je me réjouis donc de toutes ses avancées rendues possibles grâce au travail des membres de l’équipe, anciens comme nouveaux, nos membres, bénévoles, nos partenaires communautaires et gouvernementaux sans qui le JAG n’aurait pas pu grandir comme il l’a fait au cours de la dernière décennie.

 

Si cette fin d’année nous permet de faire un bilan aussi positif, il n’en demeure pas moins que le développement en période de pénurie de main d’œuvre est un défi auquel nous sommes confrontés. Ce n’est pas moins stimulant pour autant.

 

L’automne a été très occupé pour l’équipe. Les intervenantes ont repensé et adapté les ateliers en les dynamisant. Il est important de nous assurer que le contenu pédagogique de nos présentations soit mis à jour en tenant compte des besoins des personnes à qui nous nous adressons et des nouvelles réalités qui touchent notre communauté. Nul doute que la période des fêtes sera bienvenue pour refaire le plein d’énergie.

 

Les mois qui viennent serviront de planification et de révision, entre autres de nos règlements généraux en tenant compte de l’agrandissement du territoire et de la représentativité des membres de l’organisme dans sa gouvernance. Cela fait suite aux discussions de la dernière assemblée générale annuelle. Un comité de quatre personnes a été mis sur pied. Il travaillera aux modifications des règlements qui seront par la suite présentés aux membres du conseil d’administration pour adoption avant de les faire entériner à l’AGA de juin prochain.

 

En terminant, je désire offrir à toustes nos vœux de bonheur, de paix et de santé à l’occasion des fêtes.

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* Notre candidature pour obtenir la bourse du Comité Violence conjugale, familiale et sexuelle du Haut-Richelieu/Rouville a été proposée par la Maison Hina et le Centre de femmes du Haut-Richelieu, deux organismes de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le JAG est très heureux de cette reconnaissance.

 

 

Faut qu'on jase!

Par Justine, Hémond, intervenante

Qui fait l'homme, qui fait la femme?

Tu dois te demander : « Mais pourquoi les gens posent-ils encore cette question en 2019 ? ».

Nous vivons dans une société pour laquelle être hétérosexuel-le est la « norme ».

Malgré une plus grande ouverture d’esprit dans la société, plusieurs personnes demeurent tout de même plus à l’aise en voyant un couple composé d’un homme et d’une femme. C’est comme si nous prenions une photo de ce couple, et que nous essayerions de la transposer dans tous les couples existants. Tu te dis probablement que c’est impossible et tu n’as pas tout à fait tort. Les gens sont souvent mal à l’aise avec une réalité qu’ils ne comprennent pas. Ils ont besoin d’un point de référence. Ils s’imaginent que la réalité des autres ressemble à la leur. Afin de comprendre, ils demandent donc qui a tendance à faire l’homme et qui a tendance à faire la femme dans un couple homosexuel.

J’aime leur répondre en leur disant que dans mon couple, je suis la femme et que ma copine est aussi la femme, parce que si une de nous était un homme, nous ne serions probablement pas en couple aujourd’hui. Mais par la suite, je dois les rassurer. Non, n’avons pas une montagne de sac à poubelle chez moi parce qu’il n’y a pas d’homme pour les sortir et de plus, le gazon est toujours tondu.

Il faut donc apprendre à dissocier l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Si j’avais une attirance envers un homme, je ne partagerais pas ma vie avec une femme aujourd’hui.

Tu te souviens ? Plus haut, on parlait de point de référence. Souvent, des personnes hétérosexuelles ne comprennent pas d’autres réalités que celle d’un homme en couple avec une femme. La binarité des genres est très ancrée dans leurs connaissances, leurs valeurs et/ou leur compréhension des relations amoureuses. En tant que membre de la communauté LGBT+ ou comme allié-e, ton rôle peut être de leur expliquer qu’un couple est aussi valable, même s’il n’est pas composé comme le leur.

 

L'hypersexualitation sociale et la sexualitation précoce: comprendre pour mieux intervenir.

Par Justine Beaucage, stagiaire en sexologie

 

Jeudi le 21 novembre, des intervenants du JAG ont assisté à la conférence de Francine Duquet, PhD, Sexologue et professeure au Département de sexologie à l’Université du Québec à Montréal. Cette conférence portait sur l’hypersexualisation sociale et la sexualisation précoce chez les jeunes, ainsi que sur la compréhension de ces réalités pour mieux intervenir, surtout comme parents. Cette conférence était présentée par la Fédération de la famille Richelieu-Yamaska.

Madame Duquet a commencé la rencontre en expliquant pourquoi il fallait éduquer et faire de la prévention en lien avec la sexualité des jeunes. Elle dit que l’éducation à la sexualité consiste à donner plus que ce que l’on a reçu, dans l’optique d’être généreux et de partager tout son savoir aux jeunes. Madame Duquet affirme que lorsque les parents parlent de sexualité avec leurs enfants, c’est souvent la première fois qu’ils en entendent parler ailleurs que dans les médias. Nous savons tous que l’image de la sexualité dans les médias est hautement faussée et irréelle, surtout lorsque l’on parle de pornographie... C’est à ce moment que le rôle des parents dans l’éducation sexuelle devient important. Mme Duquet insiste sur l’importance de bien savoir gérer les situations conflictuelles par rapport à la sexualité.

Dans ce même ordre d’idée, pour leur donner des pistes sur la façon de réagir dans certains cas, elle présente aux parents des mises en situation où de jeunes adolescents abordent des comportements quelque peu aberrants en termes de sexualité pour leur âge. Madame Duquet se prêtre alors au jeu de rôle de « l’adolescent-e » qui argumente pour confronter les parents aux commentaires possibles que les jeunes peuvent avoir.

Sa conférence porte aussi sur la très forte banalisation de la sexualité chez les jeunes de nos jours, dans le sens où trop souvent, ils sont exposés à des contenus trop avancés pour leur développement psychologique.

Elle termine sa conférence sur une note optimiste, en outillant les parents face à ce problème d’hypersexualisation. Grâce à son expérience auprès des jeunes, Mme Duquet affirme que ce dont ils/elles ont besoin, c’est d’être rassuré-e-s, d’avoir des réponses, d’être informé-e-s sur les limites, toujours sous un angle développemental. Cela veut dire, qu’il faut donner de l’information aux jeunes, toujours en respectant là où ils en sont rendus dans leur développement psychologique et social. Elle les incite aussi à garder en tête que l’éducation sexuelle devrait toujours passer en premier par les parents et la famille.

La conférence se termine sur une phrase inspirante, que je souhaite vous partager:

La sexualité c’est parfaitement naturel, mais pas naturellement parfait!

 

 

Période des fêtes

Prenez note que nos bureaux seront fermés du 21 décembre 2019 au 5 janvier 2020.

 

 

VIH ou SIDA... Ça mange quoi en hiver ça?                                            Par Justine Beaucage, stagiaire en sexologie

Saviez-vous que ces deux termes ne veulent pas dire la même chose? En effet, le VIH est le Virus de l’immunodéficience humaine, tandis que le sida est le Syndrome de l’immunodéficience acquise. Si le VIH n’est pas traité, il se divise en 4 phases, dont la plus avancée est le sida. En gros, le VIH est responsable du sida.

Voici les modes de transmission possible :

  • Le sang;
  • Les sécrétions génitales (féminine et masculine);
  • Le lait maternel;
  • Les sécrétions anales.

Voici les cinq conditions nécessaires pour une transmission. Il faut :

  • Une personne atteinte du VIH;
  • Une charge virale suffisante (qui peut être détectée par un test de dépistage);
  • Un contact avec un des liquides nommés plus haut;
  • Une porte de sortie (par où le virus peut sortir du corps de l’hôte, ex : une coupure);
  • Une porte d’entrée chez l’autre (ex : des microlésions sur les parties génitales).

Quelques faits intéressants : En proportion, il y a 0,63% de chance de contracter le VIH en partageant une aiguille avec une personne atteinte... L’acte le plus à risque est la transmission de mère à enfant lors de l’accouchement, soit 1 chance sur 4 (22,55%). Surprenant, non?

Si la charge virale (nombre de virus par ml de sang) de la personne atteinte est indétectable par un test de dépistage, les chances de contracter le VIH sont très TRÈS faibles, voire absolument nulles. Toutefois, il ne faut pas négliger les modes de protection, tels que le condom (masculin ou féminin) et les traitements antirétroviraux

Attendez... qu’est-ce qu’un traitement antirétroviral? C’est ce que l’on appelle la PPE ou la PREP. Ce sont des médicaments oraux contre le VIH. La PREP est un médicament qu’une personne séronégative (non atteinte du VIH) prend avant d’être exposée à une relation sexuelle à risque de transmission du virus. La PPE est le médicament qu’une personne prend après avoir eu une exposition potentielle au VIH.

Êtes-vous plus informé sur les mythes urbains du VIH? Si vous avez encore des questions, je vous suggère de vous référer au Portail VIH/Sida du Québec, https://pvsq.org/

 ITSS et dépistage

 

Tu es actif sexuellement?

Utilises-tu un condom pendant tes relations sexuelles?

Tu as des questions ou des craintes?

Tu veux passer un dépistage?

 

Consulte ton médecin ou communique avec la clinique jeunesse de ta région.

 

Tu es un HARSAH (Hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes)

Communique avec une des cliniques SIDEP de la Montérégie.

 

CISSS Montérégie-Est :

Sorel-Tracy : 450 746-5050, poste 5330

Longueuil : 450 463-2850, poste 72144/72145 ou 514 236-7211

Saint-Hyacinthe : 450 778-2572, poste 6624/6635 ou 1 866 256-8214

Beloeil : 450 223-9078; 450 536-2572, poste 6468 ou 1 866 256-8214

Acton Vale : 450 546-2572, poste 3152 ou 1 866 256-8214

 

CISSS Montérégie-Centre :

Saint-Jean sur Richelieu : 514 318-4235

Brossard : 438 350-8115

Greenfield Park : 450 466-5000, poste 4352

 

CISSS Montérégie-Ouest :

Salaberry-de-Valleyfield : 450 544-0383 ou 450 371-0143 poste 3087

 

Activité spéciale

Rappel

 

Paiement et inscription : au plus tard le 2 décembre 2019

Inscription par téléphone ou courriel

450-774-1349 / 1-800-774-1349

justine.hemond@lejag.org

 

Paiement en personne au bureau

Ou

Virement Interac à direction@lejag.org

Question : quel organisme?

Réponse : lejag

 

Permis de réunion : apportez vos boissons alcoolisées

Souper : Repas chaud avec option végétarienne préparé par La Champenoise

 

SEULES LES PERSONNES INSCRITES ET QUI ONT PAYÉ SERONT ADMISES.

AUCUN REPAS EXTERNE AUTRE QUE CELUI DE LA CHAMPENOISE NE SERA PERMIS.

 

Date et lieu :

Jeudi le 19 décembre 2019 dès 18h00

Loisirs Assomption

915 Rue Saint-Maurice, Saint-Hyacinthe

 

Activités des milieux de vie

 

Anniversaires du mois

Décembre 2019

Lise Rainville (6)

Vanessa Mc Duff (19)

Xavier Lavigne (28)

Janvier 2020

Daphnée Saint-Germain (1)

Vincent Paquette (9)

Enzo Langelier (9)

Émile Lachance (12)

Karine Garand (17)

Geneviève Laroche (19)

Mélina Desmarais (20)

 

Activités de nos partenaires

Conférences gratuites de décembre 2019 et janvier 2020

Restaurant Ti-Père
2995, boul Laframboise (2e étage)
Saint-Hyacinthe J2S 4Z3

Entrée libre

 

Pour informations et inscription :
Hélène Lussier : 450 236-0246
Irène Dubois : 819 558-2003

LES OBLIGATIONS ENTRE CONJOINTS, MYTHE OU RÉALITÉ ?

Le 3 décembre 2019 à 19h30

Conférencier : Pascal Martin, notaire

Voici les sujets traités:

  • Les états civils
  • Les obligations des conjoints mariés
  • Les obligations des conjoints de fait
  • Les contrats de mariage
  • Les régimes matrimoniaux
  • Le patrimoine familial
  • Les contrats de vie commune

ACCUEILLIR SA COLÈRE COMME     UNE AMIE

Le 6 décembre à 9h30

Conférencier : Christian Simoneau

Quoi faire avec cette émotion qui me dérange?
La garder pour soi
La tourner vers l’autre
Imploser Exploser
ou
Accueillir, Apprivoiser, Exprimer, Gérer

“Apprendre à se sentir en harmonie avec soi-même.” (Betty Doty)

LES SOINS DE FIN DE VIE SONT-ILS TOUS ÉQUIVALENTS ?

Le 11 décembre à 19h30

Conférencier : M. Patrick Vinay

Nous parlerons des enjeux des choix de fin de vie :
soins palliatifs et aide aédical à mourir.
Dans le respect de tous mais aussi dans la réalité des choses.

MIEUX COMPRENDRE LA MALADIE D’ALZHEIMER

Le 23 janvier à 19h30

Conférencière : Sylvie Desbiens

Le plus connu des troubles neurocognitifs et le plus répandu, la maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de gens.

Comment distinguer le vieillissement normal et les symptômes de cette   maladie ?

Mieux comprendre la maladie d’Alzheimer permet de mieux accompagner les personnes qui en sont touchées.

 

Enquête SAVIE LGBTQ

Je vous invite à répondre au questionnaire de recherche SAVIE LGBTQ. Il s’agit d’une importante recherche sur la communauté LGBTQ à laquelle le JAG collabore présentement. Le projet vise à recueillir les expériences de plus de 5000 personnes aux quatre coins du Québec, la participation de chacune et chacun est importante.

Ce projet est financé par le Conseil de la recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et respecte les règles éthiques de la recherche avec les êtres humains.

Merci de remplir le formulaire en cliquant sur ce lien :

Dominique Gauvreau, collaborateur