Marina Orsini, les répercussions du rôle de proche aidante
Marina l’a vécu : être proche aidante demande souvent une certaine abnégation, mais c’est également une source de valorisation et même parfois d’approfondissement de nos liens avec la personne aidée. Elle se souvient des quatre années passées à accompagner sa mère, qui souffrait d’un cancer métastatique :
« Je me suis dit que si je veux être une bonne aidante pour ma mère, je dois aller chercher de l’aide. C’est très difficile, parce qu’on veut tellement les aider, on veut qu’ils guérissent! Mais en même temps on n’a pas le contrôle. Il faut respecter le rythme de la personne qui est malade. Être proche aidant, c’est tellement exigeant! Je pense que c’est l’instinct de survie qui fait que tu fonctionnes à plein régime, mais le danger, après, c’est que tu tombes, toi aussi, comme proche aidant. »
Photo : Marina et sa mère, pour qui elle s'est impliquée dans ce balado.