Communiqué pour diffusion immédiate
Montréal, le 24 juillet 2020 | Dans un vidéoclip réalisé par Maia Davies, Krief rend hommage à deux piliers de sa vie. La production est inspirée de la chanson Never Without You, issue de l’album Chemical Trance, à paraître le 14 août via Indica. Publiée en primeur vendredi matin sur le site web de la populaire station de radio torontoise Indie 88, cette pièce est le deuxième extrait diffusé avant la sortie de l’opus.
Des émotions amplifiées
« Je me suis imaginé cet album comme étant un trip hallucinogène dans lequel j’affronte toute ma vie passée, y compris les zones les plus sombres. Ce que j’en révèle est amplifié : les sentiments sont décuplés, tout comme les émotions, qui prennent même l’aspect de démons. »
Les dix nouveaux morceaux de l’auteur-compositeur-interprète sont judicieusement fignolés, rappelant le travail de Leonard Cohen, Pink Floyd, Radiohead et des Beatles de la fin du périple. Cela dit, on y reconnaît plus que jamais la signature de Krief (Black Diamond Day, The Dears).
Sur le morceau I Am the Pillar Of Darkness In Your Life qui ouvre l’album, le chanteur avance doucement dans l’obscurité avant de plonger finalement dans l’abîme. D'une chanson à l'autre, il guide ensuite l’auditeur entre l’enfer et la rédemption : un voyage épique entre le mépris de soi et le rachat de son humanité.
Tel un chaman séculier, Krief répand son humanisme psychédélique. Dans un monde grugé par la manipulation (Svengali), l’envie, la cupidité (Man About Lies), les mensonges (One Up Two Down), les frustrations, les troubles anxieux, il chemine vers l’apaisement et le respect de l’autre. Dans cette quête hallucinée, même le conformisme (I Love You Just the Same) y est remis en question. La démarche artistique, presque lyrique, flirte à la fois avec le mortel et le divin.
«A vibe»
Contrairement à ses productions précédentes, Krief a créé cet album à partir d’une ambiance.
Pour toutes les pièces de l’album, les premières captations des instruments en studio ont été sélectionnées afin de témoigner au mieux des émotions pures et du geste franc de l’artiste.
« Afin de me libérer de toute contrainte, je me suis volontairement perdu dans la musique. J’ai oublié tout paramètre restrictif de la production et je me suis amusé. J’ai fait de l’art pour mon propre plaisir. Pour apprécier pleinement cette oeuvre qui met en valeur le voyage, l’expérience, l’évolution, je recommande donc aux gens de l’écouter d’un trait. »
Clairs-obscurs
Au fil de l’album – possiblement le plus abouti de Krief depuis le début de sa carrière solo -, une sorte de renaissance salvatrice pointe alors à l’horizon pour celui qui a osé affronter ses démons : « Certes, Chemical Trance est un peu sombre. Mais, l’album est un véritable voyage individuel entre la noirceur et la clarté, entre le tourment et la quiétude. »
Musicalement, l’album est assez contrasté. On y navigue dans un monde de tempêtes, mais aussi d’accalmies, entre la colère et la sérénité.
Chemical Trance propose une ambiance à la fois invitante et inquiétante, engendrée par la délicatesse pianistique (I Love You Just the Same), les changements de rythme (The Light Between Your Eyes), les soubresauts des cordes (I am the Pillar Of Darkness In Your Life) et les fracas de guitare électrique (Line Stepper). Les tableaux sont tantôt délicats, tantôt rageurs.
D’un côté, l’homme face à lui-même et ses tourments. De l’autre, la douceur (Never Without You), la dilatation des corps et de l’esprit (Gyp Million Star), le mouvement rythmé et hypnotique, les mélodies répétitives et pénétrantes, les ondes longues et tortueuses, le groove, le rêve (Chemical Trance), l’insaisissable, la transe.
