L'infolettre de la transition climatique et énergétique

Janvier 2025

Dans la bonne voie pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions de GES

Le Bilan 2023-2024 de l’action climatique du gouvernement du Québec montre que nous sommes sur la bonne voie pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. En tenant compte de l’effet du marché du carbone, le Québec a réussi à réduire ses

émissions de gaz à effet de serre (GES) de 19 % par rapport aux niveaux de 1990 et a donc atteint la moitié de son objectif. Parmi nos avancées en 2023-2024 : le dévoilement de la Stratégie québécoise sur la recharge de véhicules électriques, l’adoption de la loi pour accélérer la décarbonation des bâtiments, l’accélération de l’électrification du parc automobile, l’octroi d’aides financières pour la conversion de systèmes de chauffage aux énergies renouvelables, ainsi que des investissements majeurs pour les municipalités afin de les soutenir dans la lutte contre les changements climatiques.

Nos actions progressent au rythme attendu. Cependant, les prochaines étapes exigeront davantage d’efforts, avec de nouvelles mesures pour encourager les changements de comportement indispensables à la décarbonation, tout en favorisant la croissance économique. Nos choix quotidiens en matière de transport, d’alimentation et de chauffage, notamment, ont un impact sur la quantité de GES que nous émettons. Ils sont donc des leviers essentiels pour réduire notre empreinte carbone et participer directement à la transition climatique.

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État d'avancement de l'action climatique du gouvernement du Québec

 

Des données encouragentes révélées dans l'inventaire 2022 des émissions de GES

Publié en décembre dernier, l’inventaire 2022 des émissions de gaz à effet de serre, qui fait également état de l’évolution de nos émissions de GES depuis 1990, présente des résultats encourageants. En effet, en 2022, les émissions de GES au Québec sont restées inférieures à celles observées en 2019, avant la pandémie. Le Québec a réussi à réduire ses émissions de 7,2 % par

rapport à 1990, et ce, malgré une croissance démographique de 23,9 % et un PIB en hausse de 84,3 %. Les secteurs du chauffage résidentiel, commercial et institutionnel, de l’industrie et des matières résiduelles, notamment, ont enregistré des baisses considérables.

Le secteur des transports demeure le principal contributeur, représentant un peu plus de 43 % du total des émissions. Bien qu’inférieures à celles de 2019, les émissions de ce secteur demeurent en hausse par rapport à 1990. L’inventaire montre, en outre, que le Québec continue de se distinguer en maintenant le plus faible taux d’émissions de GES par habitant au Canada. Enfin, pour la première fois, les données sur le secteur de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie (ATCATF) sont présentées en annexe de l’inventaire.

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Baisse marquée des émissions des principaux contaminants atmosphériques en 2022

La tendance à la baisse des émissions des principaux contaminants atmosphériques (monoxyde de carbone, oxydes d’azote, composés organiques volatils, dioxyde de soufre, particules fines, etc.) se poursuit au Québec.

C’est un des constats qui ressortent de l’inventaire québécois des émissions des principaux contaminants atmosphériques en 2022 et leur évolution depuis 1990, dévoilé récemment. Précisons toutefois que les émissions de particules totales et de particules respirables ont augmenté, principalement en raison de la hausse des distances parcourues sur les routes non pavées et de l’augmentation des investissements dans les chantiers de construction. Rappelons que cet inventaire recense les émissions dans l’atmosphère qui découlent de l’activité humaine à partir de 1990, et résulte d’un vaste travail de compilation et d’analyse d’un grand nombre de données provenant de sources diverses.

Consulter l'inventaire québécois des émissions des principaux contaminants atmosphériques

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Vente de véhicules légers neufs zéro émission en 2035

Le Québec a adopté un règlement historique interdisant, dès 2035, la vente des véhicules légers neufs à moteur à combustion au Québec. Voici les différentes étapes de sa mise en œuvre :

 

  • À compter du 1er janvier 2034, la vente et la location de véhicules légers à combustion (hybrides et hybrides rechargeables compris) seront interdites pour les modèles récents (2035 et plus, neufs ou usagés).
  • À compter du 31 décembre 2035, la vente et la location des véhicules légers neufs à combustion des années antérieures (2034 et moins) seront également prohibées.

La vente de moteurs à combustion sera également proscrite, sauf pour remplacer des moteurs défectueux dans des véhicules déjà en circulation au Québec.

Ces nouvelles règles donnent aux constructeurs automobiles et à l’industrie le temps de se préparer. Le Québec s’est engagé à atteindre la cible de deux millions de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030. Un signe encourageant : au troisième trimestre de 2024, 32,8 % des véhicules légers nouvellement immatriculés au Québec étaient électriques. C’est une grande avancée vers l’objectif du Plan pour une économie verte 2030 dans le domaine des transports!

Consulter la page Web Véhicules à essence et au diesel

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La biénergie : admissible à l'aide financière de Chauffez vert

Vous chauffez votre domicile au gaz naturel? Vous pouvez obtenir du soutien financier pour passer à la biénergie en utilisant l’électricité comme source d’énergie principale et le gaz naturel comme source d’appoint.

Ce volet du programme Chauffez vert permet de minimiser les pressions sur la pointe électrique d’Hydro-Québec tout en contribuant à l’atteinte de nos cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le Ministère estime à 100 000 le nombre de ménages chauffant au mazout actuellement au Québec, et plusieurs foyers utilisent encore le gaz naturel comme source principale d’énergie. Il y a des gains environnementaux importants à réaliser si ces systèmes sont convertis, même en partie, aux énergies renouvelables. Le programme prévoit également, en cas de construction neuve, que le participant s’abonne au tarif du gaz naturel renouvelable (GNR) afin d’intégrer 100 % de GNR à sa consommation annuelle.

Consulter la page Web du programme

 

Soyons écoénergétiques : chaque geste compte à la maison

L’adoption de comportements favorisant une utilisation judicieuse de l’énergie à domicile procure des bénéfices tant économiques qu’environnementaux.

Contrairement à ce que nous pouvons croire, il n’est pas toujours nécessaire d’investir beaucoup d’argent ni d’effectuer des travaux majeurs pour obtenir rapidement des gains. En 2020, la facture d’énergie des ménages s’élevait en moyenne à 1 955 $. En changeant certaines habitudes, chacun peut contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, directement liées au phénomène des changements climatiques. La multiplication de toutes nos actions, aussi modestes qu’elles soient, donne des résultats impressionnants à l’échelle de la collectivité. Avec l’hiver québécois, le chauffage est la principale dépense énergétique de nos maisons.

Environ 64 % des dépenses énergétiques d’une habitation y sont consacrées. Cela peut facilement représenter plus de 1 000 $ pour une résidence moyenne. Il existe plusieurs trucs et astuces pour utiliser l’énergie de façon efficace à domicile. Apprenez-en davantage en cliquant sur les références ci-dessous.

Chauffer intelligemment

Conseils pratiques pour économiser l'énergie à domicile

 

Vert quoi se tourner? : un nouveau balado sur la transition énergétique

 Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie a produit un nouveau balado sur les différentes sources d’énergie disponibles pour répondre aux besoins d’un Québec plus vert et prospère.

Animée par Valérie Chevalier, la série Vert quoi se tourner? propose des entrevues avec des experts de tous les horizons, permettant de mieux comprendre le portrait énergétique actuel du Québec, ses avancées technologiques et son avenir en matière de transition vers les énergies renouvelables.

Écouter les balados sur les sources d'énergie

 

Soutenir la lutte contre les changements climatiques au sein de pays vulnérables

Dans le cadre du cinquième appel de projets du Programme de coopération climatique internationale (PCCI), nous avons retenu neuf projets qui visent à aider des pays francophones vulnérables à s’adapter aux changements climatiques, pour un financement total de 6,7 millions de dollars.

Par exemple, les projets serviront à soutenir une agriculture résiliente et inclusive (Bénin), à appuyer l’adaptation d’écosystèmes marins et terrestres (Haïti) et à assurer la protection de mangroves et le déploiement de systèmes innovants pour la gestion des matières résiduelles (Sénégal).

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Baromètre de l'action climatique 2024 : urgence d'agir pour parfaire nos connaissances climatiques

La sixième édition du Baromètre de l’action climatique du Groupe de recherche sur la communication marketing climatique de l’Université Laval, un rapport réalisé avec le soutien financier de Futur Simple et du gouvernement du Québec, révèle qu’une meilleure connaissance sur les enjeux climatiques pourrait encourager la population à faire des choix individuels et collectifs plus éclairés et efficaces.

Bien que 82 % de la population reconnaît l’urgence climatique, les données du Baromètre 2024 permettent de constater qu’un essoufflement des actions individuelles se fait sentir au Québec. Ainsi, le rapport démontre l’importance de s’attaquer aux croyances erronées qui persistent au sein de la population et qui risquent de freiner la prise d’action climatique.

Le Baromètre de l’action climatique est une ressource utile pour découvrir les principaux constats sur les actions climatiques et s’informer de manière neutre et scientifique.

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