Infolettre

25 février 2019

vol. 4,  no 4

 

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Photo : Mir Franc SCCCUM
Conseil syndical du SCCCUM du 15 février 2019  

Conseil syndical

Le 15 février a eu lieu la troisième d’autant de séances du Conseil syndical sur le thème de la vie des comités et l’attribution des libérations syndicales. La vie démocratique du SCCCUM et la participation de ses membres ont été au coeur des discussions. Le conseil syndical a adopté à l'unanimité cette proposition :« Le Conseil syndical recommande à l’Assemblée générale de le mandater afin de poursuivre la réflexion sur 1) le projet syndical du SCCCUM; 2) le recrutement des membres de comités, la place des comités dans la vie syndicale et leur rémunération; 3) la possibilité de tenir un congrès d’orientation. Un rapport devra être livré lors de l’assemblée générale statutaire d’automne. »

 

***** RAPPEL *****

Soirée discussion :
appréciation étudiante et
évaluation de l’enseignement

 

Mercredi 27 février 2019

De 17 h à 20 h

Au Café Satellite (2e étage, tout près de la Brunante)

3200, rue Jean-Brillant

 

Photo : Mir Franc SCCCUM

Michaël Séguin, vice-président aux relations intersyndicales, présente la position des membres du SCCCUM sur la neutralité religieuse au conseil fédéral de la FNEEQ du 15 février 2019.

La FNEEQ prend position
sur la
neutralité religieuse de l’État

Le vendredi 15 février a eu lieu une réunion extraordinaire du Conseil fédéral de la FNEEQ, à Longueuil. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN), dont le SCCCUM fait partie, regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Une petite délégation du SCCCUM était présente pour participer au débat relatif à la neutralité religieuse de l’État, guidée dans sa prise de position par les résultats du sondage qui a été mené auprès des membres sur la question (voir l’article sur ce sujet).

Dans le cadre du dossier sur la laïcité de l’État, la FNEEQ a maintenu les propositions suivantes au sein de la CSN et sur une base autonome :

  1. L’élimination des privilèges religieux institutionnels (fiscaux, législatifs, symboliques), y compris le retrait du crucifix des institutions étatiques.

  1. L’opposition à la modification unilatérale des conventions collectives par un projet de loi sans négociation préalable.

  1. L’interdiction du prosélytisme religieux au personnel de l’État dans l’exercice de ses fonctions.

  1. L’acceptation du port de symboles religieux pour les enseignantes et enseignants et pour tous les corps d’emploi de l’État. L’opposition à toute tentative de retirer les droits et les libertés accordés dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne et la Charte canadienne des droits et libertés, notamment l’utilisation de la clause nonobstant.

  1. La réglementation particulière entourant le port de certains symboles religieux ne repose que sur une évaluation des entraves réelles aux services rendus.

Si la position de la FNEEQ depuis 2013 suivait les grandes lignes du rapport Bouchard-Taylor (notamment en faisant sienne l’idée que les employés-es de l’État en position d’autorité ne devraient pas porter de symboles religieux dans l’exercice de leurs fonctions), elle se rapproche désormais davantage des prises de positions récentes de Charles Taylor. La position adoptée mise donc sur une forte laïcisation des institutions, tout en préservant la liberté de conscience des individus (liberté acceptée tant et aussi longtemps qu’elle ne verse pas dans le prosélytisme religieux). La FNEEQ rejoint donc entièrement le positionnement de la CSN.

À titre de rappel, lors du Conseil confédéral des 12 et 13 décembre 2018, la CSN avait réaffirmé son attachement à la laïcité de l’État et la nécessité de la garantir par des dispositifs législatifs. La CSN s’oppose fermement à « tout prosélytisme ou discrimination religieuse à l’endroit du personnel et des usagers des institutions publiques et parapubliques » et à « toute législation interdisant le port de signes religieux à toute personne salariée, quelle que soit sa fonction, à moins qu’il ne nuise à sa prestation de travail pour des raisons d’identification, de communication et de santé-sécurité au travail ».

Comme le gouvernement ne souhaite pas étendre l'application de son projet de loi sur la laïcité au cégep, à l’université ou aux écoles privées, les membres de la FNEEQ ne sont pas touchés par ce projet de loi. Cependant, la FNEEQ continuera de prendre part au débat public, parce que cela fait partie du rôle social étudiants-es.

Michaël Séguin,
vice-président aux relations intersyndicales

 

Espace étatique et espace privé
Vision du SCCCUM

 

Le conseil fédéral de la FNEEQ a résolu, en décembre dernier, de consulter les assemblées générales de ses syndicats membres sur les points de vue qu’elle défendra en matière de neutralité religieuse de l’État. Comme la loi sur la laïcité ne s’étendra pas à l’Université et que le calendrier de ses instances était déjà chargé (voir l’article sur le dernier conseil syndical), le SCCCUM a choisi de mener cette consultation par voie de sondage.

Ledit sondage s'est déroulé entre le 29 janvier et le 12 février. Les 188 répondants-es nous ont permis de comprendre le positionnement de nos membres et de formuler des recommandations à notre délégation en vue du Conseil fédéral extraordinaire de la FNEEQ.

De façon générale, les répondants-es sont favorables à l’élimination des privilèges fiscaux, législatifs ou symboliques des organisations religieuses et à l’interdiction du prosélytisme religieux des employés-es de l’État et du personnel éducateur et enseignant, de la garderie jusqu’à l’université. ils et elles sont majoritairement défavorables à la modification unilatérale des conventions collectives par un projet de loi sans négociation préalable.

Là où les membres du SCCCUM semblent partagés, c’est sur l’interdiction des symboles religieux portés par les employés-es susmentionnés-es. Les résultats vont comme suit :

· 63,3 % pensent que l’État québécois devrait interdire à ses employés-es exerçant un pouvoir coercitif (juge, policier, gardien de prison, etc.) le port de signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions.

· 48,4 % pensent que l’État québécois devrait interdire aux enseignants-es du primaire et du secondaire le port de signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions.

· 47,3 % pensent que l’État québécois devrait interdire aux éducateurs-trices du préscolaire le port de signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions.

· 38,8 % pensent que l’État québécois devrait interdire aux enseignants-es du cégep et de l’université le port de signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions.

Ces chiffres nous portent à conclure que les membres du SCCCUM sont majoritairement favorables à l’interdiction des signes religieux dans le cas d’employés-es exerçant un pouvoir coercitif, sont majoritairement défavorables à cette interdiction dans le cas de l’enseignement supérieur et sont plus nettement partagés en ce qui concerne le personnel enseignant de garderie, du préscolaire et de l’école primaire et secondaire, c’est-à-dire le personnel en contact direct avec des enfants et des adolescents.

Puisque nos membres sont divisés sur la question du port de symboles religieux, il a été demandé aux délégués-es syndicaux du SCCCUM de s’abstenir de voter sur cette question lors du Conseil fédéral extraordinaire. Le conseil exécutif remercie chaudement ceux et celles qui ont pris part au sondage et qui lui ont fait part de leurs commentaires.

Michaël Séguin,
vice-président aux relations intersyndicales

 

 

 

C'est le temps
de l'impôt!

 

T4 et RL1 sur Synchro

 

Si vous avez accepté que vos feuillets et relevés d’impôt vous soient transmis par voie électronique, vous pouvez déjà les consulter dans Synchro, à l'endroit suivant : MENU PRINCIPAL > LIBRE-SERVICE > PAIE ET RÉMUNÉRATION.

Si vous accédez à Synchro depuis l’extérieur du campus, n’oubliez pas d’utiliser une connexion sécurisée VPN (https://vpn.umontreal.ca). Pour que vos feuillets puissent s'ouvrir, pensez à désactiver les bloqueurs de fenêtres contextuelles (pop-up).

Veuillez aussi noter que ces formulaires ne vous seront plus envoyés par la poste si vous avez opté pour la transmission électronique. Enfin, nous vous recommandons de les enregistrer pour référence future, leur archivage dans Synchro étant limité à cinq ans.

Formulaire de déclaration
des
conditions de travail 

Avez-vous été obligé-e d’engager des dépenses pour accomplir les tâches liées à votre travail et pour gagner votre revenu de chargé-e de cours? Vous êtes-vous déplacé-e, dans l’exercice de vos fonctions de chargé-e de cours, en des lieux de travail inhabituels? Avez-vous acheté des fournitures pour accomplir votre travail? Que vous ayez reçu ou non une allocation ou un remboursement relatif à ces dépenses, il se peut que vous ayez droit à une déduction de votre revenu. Pour pouvoir vous en prévaloir dans vos deux déclarations de revenu, demandez à l’Université de Montréal de vous fournir les formulaires T2200 | Déclaration des conditions de travail et TP64.3 | Conditions générales d'emploi dûment remplis. Pour faire cette demande, veuillez écrire à l’adresse feuillets-fiscaux@drh.umontreal.ca en mentionnant dans l’objet « Déclaration des conditions de travail ». Indiquez obligatoirement votre numéro de matricule et votre adresse postale.

Source : https://monportail.umontreal.ca/RH/espace/paie-et-remuneration/Pages/Impots-et-feuillets-fiscaux.aspx#feuillets

 

Dates à retenir

 

Activités universitaires

 

Du 15 janvier au 28 février - Période de dépôt d'avis sur les nouvelles exigences de qualification
pour l'enseignement

 

À compter du 15 janvier - Affichage de la liste de pointage en vue de la postulation
pour le trimestre d'été

1er mars - Date limite pour déposer une demande de financement
 d'une formation professionnelle ou de perfectionnement

11 mars à 9 h - Date limite pour soumettre un dossier pour le prix d'excellence à l'enseignement 

 

 Activités au SCCCUM

25 février à 12 h 30 - Assemblée générale (extraordinaire)
au  2900, boulevard Édouard‑Montpetit, local Z-215

27 février de  17 h à 20 h - Soirée Bulles (thème : l’appréciation étudiante de l'enseignement)