Communiqué conjoint SCCCUM et SGPUM

Depuis le début d’année universitaire, nous subissons tous les effets du système de création d’horaires et d’allocation des locaux, communément appelé « CHAL ». Vous êtes d’ailleurs nombreux à nous écrire à ce sujet.

Alors que le recteur Daniel Jutras a déclaré lors de la dernière assemblée universitaire qu’ « on ne pouvait conclure à l’échec du CHAL », le Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université de Montréal - SCCCUM et le Syndicat général des professeures et professeurs de l'Université de Montréal - SGPUM s’unissent pour dénoncer les effets délétères du CHAL pour l’ensemble de la communauté universitaire.

Nous avions pourtant déjà anticipé plusieurs des problèmes concrets rencontrés et partagé nos craintes avec la haute direction de l’Université. Force est de constater qu’on ne nous a pas écoutés. Le CHAL est la démonstration pénible et malheureuse de l’absence et de la mise à mal de la collégialité universitaire dans la prise de décisions qui affectent nos conditions de travail.

Désormais, nous ne pouvons qu’espérer une plus grande concertation entre toutes les parties impliquées, y compris les chargé·e·s de cours et les professeur·e·s, afin de régler une situation qui se répercute tant dans les salles de classe que dans nos vies professionnelles et personnelles.

Nous vous invitons par ailleurs à continuer à nous écrire lorsque vous vous heurtez aux situations problématiques causées par la mise en place du CHAL. Nous vous lisons et continuons à relayer vos préoccupations.

Cordialement et solidairement,

L'équipe syndicale du SCCCUM et le Comité exécutif du SGPUM