Infolettre préparée à l'intention des candidates et candidats des principaux partis en lice

Cliquez ici pour visualiser l'infolettre dans votre fureteur.

30 Août 2018

Les risques environnementaux associés aux activités agricoles ont été considérablement réduits grâce à l’adoption de nouvelles pratiques et de nouvelles normes.

  • Production de plan de fertilisation et de bilan sur les apports et les besoins des sols, signés par des agronomes.
  • Normes sur l’utilisation des fumiers et des pesticides.
  • Protection des eaux souterraines, des puits d’eau potable, des rives, des milieux humides.

La réglementation québécoise est parmi les plus contraignantes au monde. Ne la rendons pas invivable pour les entreprises agricoles et forestières:

  • Éliminons les normes désuètes: interdiction d’accroître les cultures dans plusieurs municipalités, anciennes règles dans le secteur aquacole alors que de nouvelles pratiques permettent de limiter les rejets dans l’eau.
  • Évitons les exigences plus coûteuses qu’efficaces: frais exorbitants à payer pour des activités en milieu humide ayant peu ou pas d’impact sur leur pérennité, tarification carbone imposée aux producteurs québécois pour l’usage de carburants fossiles sans montant alloué à l’adoption de solutions de rechange.

CE QUE LE FUTUR GOUVERNEMENT PEUT FAIRE POUR APPUYER LE DÉVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE ET DE LA FORESTERIE PRIVÉE

Bâtir et mettre en œuvre un PLAN VERT AGRICOLE en concertation avec les agriculteurs, les ministères concernés (Environnement, Agriculture, Forêts et Faune) et les intervenants du milieu:

  • ACCROÎTRE LES BUDGETS EN RECHERCHE afin de développer, pour chaque production, des solutions permettant de réduire l’utilisation des pesticides
  • FORMER les producteurs et AMÉLIORER L'OFFRE DE SERVICES-CONSEILS NEUTRES (gestion des ennemis des cultures et des pesticides, adoption de pratiques de conservation des sols, etc.)
  • Rétribuer les producteurs pour les SERVICES ÉCOLOGIQUES qu’ils rendent à la société
  • PERMETTRE D'AUGMENTER LES SUPERFICIES EN CULTURE partout où l’on exerce de bonnes pratiques de conservation des sols
  • EXEMPTER LES ACTIVITÉS AGRICOLES ET FORESTIÈRES du versement de compensations pour atteinte aux milieux humides et hydriques
  • PROMOUVOIR ET SOUTENIR LA CONVERSION BIOLOGIQUE


Le plan vert agricole proposé par l’UPA représente un investissement de 100 M$/an. Son financement serait assuré en augmentant les budgets actuellement dévolus :

  • au Programme Prime-Vert de 25 à 65 M$/an;
  • au Programme services-conseils – volet agroenvironnement de 10 à 20 M$/an;
  • à l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement de 7,5 à 15 M$/an.

Les lois et les règlements ont leur limite et l’expérience sur le terrain démontre que les plus grandes avancées dans le domaine de la protection de l’environnement s’obtiennent lorsque les producteurs peuvent s’impliquer dans la recherche de solutions, dans leur milieu!

POUR EN SAVOIR PLUS