VOTRE BULLETIN - Décembre 2023

JOYEUX TEMPS DES FÊTES

Et oui! C’est déjà le dernier bulletin mensuel de l’année.

Prenez du temps pour vous et passez de bons moments avec votre famille et vos amis!

Portrait d’anciens – Entrevue avec monsieur Steve Carrière

Steve, qu’est-ce qui t'a amené à aller étudier à l'ITAQ?
« J’avais le rêve d’avoir une table champêtre. Après avoir complété mes études en gestion hôtelière, il était tout à fait normal pour moi de poursuivre mes études à l’ITAQ en production horticole pour ensuite mettre en œuvre mon projet.

Je viens aussi d’une famille qui travaille dans le domaine agricole. Mon père a travaillé toute sa vie dans la vente de produits agricoles. Voir mon père passionné et motivé par sa profession a certainement eu une influence positive sur mon choix de carrière. »

As-tu en tête le nom d’un enseignant ou d’un technicien à l'emploi de l'ITAQ qui a marqué ton parcours scolaire?
« Je me rappelle de la gentillesse et du dévouement des techniciens. J’ai aussi eu plusieurs bons enseignants comme Mario Cliche, Guy Raymond, Lucie Carrière et Nicolas Durand… pour ne nommer que ceux-là. Mais, je dirais que l’enseignant qui a été déterminant dans la poursuite de mes études est Claude Vallée.

À un moment où j’ai remis en question la poursuite de mes études, il a su me motiver et grâce à lui, j’ai déniché mon premier emploi étudiant dans la division de la direction de la commercialisation de l’UPA à Longueuil. J’étais chargé de projet en communication et marketing pour l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec et pour la Fédération des producteurs maraîchers du Québec. Cette première expérience a été déterminante dans la poursuite de ma carrière. »

Quels ont été tes emplois dans le domaine agricole depuis ton entrée à l’ITAQ en 2000?
« Après mon passage à l’UPA, j’ai eu la chance d’avoir un poste d’agent de développement agroalimentaire pour la Table de concertation agroalimentaire de Laval (TCAL). Ce poste m’a permis de développer mon leadership. Mon principal rôle était de favoriser l’émergence d’initiatives de développement agricole ou agroalimentaire sur l’ensemble du territoire de Laval. Aussi, j’ai eu la chance d’avoir un poste d’agent de développement au CLD Les Maskoutains. Encore une fois, mon emploi m’amenait, entre autres, à faire la valorisation et la promotion du monde agroalimentaire de la région. »

Et aujourd’hui, tu es désormais commissaire au développement agricole et agroalimentaire à la MRC des Maskoutains. Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton emploi actuel?
« Trouver de nouveaux moyens ou nouveaux projets qui visent à aider le développement des entreprises agricoles et sentir que nos actions posées peuvent entraîner des répercussions positives pour les entreprises. J’aime aussi la collaboration entre les acteurs du milieu, la diversité des tâches et surtout, contribuer du mieux que je peux, à la concrétisation de projets novateurs ».

Merci beaucoup, Steve, pour cet entretien et bon succès dans le merveilleux monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire!

Kiosque Journée Portes ouvertes

Le 25 novembre dernier, des membres du conseil d’administration ont tenu un kiosque lors des portes ouvertes de l’ITAQ. Ce fût un plaisir de rencontrer des futurs étudiants et des gens du milieu.

Concrètement, plus de 330 personnes ont visité le campus de Saint-Hyacinthe durant cette journée!

Depuis mai, L’ARTERRE vous présente une série d’articles pour démystifier les différents modes d’établissement possibles en agriculture.

Cette dernière édition s’intéresse aux fiducies d’utilité sociale agroécologique (FUSA). Il est tout à fait normal que vous n’ayez jamais entendu parler de la FUSA puisque, bien que ce modèle existe depuis longtemps, il a été très lent à se développer ici. Aujourd’hui, près d’une dizaine de FUSA sont en opération et autant sont en développement au Québec.

La FUSA est une entité juridique qui sert à préserver à perpétuité la vocation agricole d’une terre et également de l’extraire du marché immobilier spéculatif. En d’autres mots, le dépôt d’une terre dans une FUSA permet d’une part de s’assurer qu’elle conservera à jamais son utilité agricole, mais aussi que les agriculteurs pourront davantage assurer la viabilité de leur projet en ayant accès à une terre dont le prix demeurera abordable. Une FUSA pourrait même soutenir l’établissement de plusieurs projets agricoles simultanément en y implantant, par exemple, un incubateur d’entreprises si la superficie de la terre s’y prête. Contrairement aux fiducies d’utilité privée et à la fiducie personnelle, la fiducie d’utilité sociale a comme caractéristique de devoir obligatoirement bénéficier à la communauté en général.

Les FUSA sont parfois l’initiative de villes, comme le projet de fiducie agricole de la ville de Boisbriand dans les Basses-Laurentides. Ils peuvent également être portés par des municipalités régionales de comté (MRC), comme un projet en cours d’élaboration dans Brome-Missisquoi. Les terres servant à créer des fiducies peuvent être achetées à des particuliers ou bien offertes par de généreux donateurs qui souhaitent léguer à la communauté une terre agricole. Dès la création de la FUSA, on considère que la terre en question deviendra un patrimoine qui s’appartient à lui-même et qui sera désormais géré par un conseil fiduciaire constitué de membres de divers horizons.

Pour les gens qui cherchent à s’établir en agriculture, la FUSA combine les avantages de la location et l’assurance qu’ils peuvent établir leur projet sur le très long terme, puisque la terre est destinée à maintenir sa vocation et qu’elle ne pourrait pas être vendue. L’agriculteur sur une FUSA peut aussi choisir de devenir propriétaire superficiaire pour bénéficier d’un plus grand levier financier.

L’ARTERRE dispose d’une banque de candidats intéressés à reprendre une entreprise agricole et de producteurs en recherche d’un repreneur. Sachez que L’ARTERRE peut vous accompagner dans tout ce processus d’achat ou de vente de terres ou d’entreprises agricoles. Visitez le site internet pour plus d’informations et entrez en contact avec l’agente de votre région : www.arterremonteregie.ca

Des nouvelles de l’ITAQ

Les membres du conseil d’administration de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec sont heureux d’annoncer la nomination de Mme Karine Mercier au poste de directrice générale par intérim. Cette nomination est effective depuis le 9 novembre dernier. Elle veillera donc à la bonne continuité des opérations et des activités, conformément aux règlements et aux politiques de celui-ci.

Mme Mercier, qui occupe la Direction des études depuis mars, possède une feuille de route impressionnante dans le milieu de l’éducation collégiale au Québec. En plus d’une scolarité de doctorat en sciences infirmières de l’Université de Montréal, elle détient un diplôme de l’École nationale d’administration publique (ENAP).

Nos offres d’emploi ce mois-ci

Gérant de ferme, Groupe Inovo, Saint-Wenceslas

Conseiller en production laitière, Lactech, Bas-St-Laurent

Technicien en cultures maraichères, Club Envirotech, St-Édouard

Ventes techniques (secteur des serres), Groupe Horticole Ledoux, Sainte-Hélène-de-Bagot

Technicien ou technicienne agricole, Sylvestre Leblond et Associés, Saint-Hyacinthe

Technicien(ne) agricole - Machinerie agricole, Institut de technologie agroalimentaire, La Pocatière

Technicien(ne) agricole, productions végétales (Serres légumes), Institut de technologie agroalimentaire, Saint-Hyacinthe

Merci à l'institut de technologie agroalimentaire du Québec pour son appui à la publication de ce bulletin