VOTRE BULLETIN - MAI 2020

S’en sortir sans sortir

L’encabanement collectif dure depuis maintenant presque 7 semaines, période qui commence à nous apparaître comme une éternité. Ça pousse des cheveux, ça part une teinture, c’est donc bien difficile de trouver de la farine. Au cours d’une période comme celle-ci, on découvre qu’il y a des gens formidables et des gens fort minables.

Pas de livre d’instruction, rien pour guider nos actions de gestion en agriculture, en transformation alimentaire, en horticole … Prendre des décisions au jour le jour et improviser. La COVID-19 engendre des défis à travers l'industrie agroalimentaire. Une pénurie de main-d'oeuvre dans les fermes et des employés d'usines de transformation malades nuisent actuellement à l'approvisionnement alimentaire.

Et les citoyens se mettent au jardinage. Les sacs de terre et les semis sont très populaires dans les centres de jardinage. Et le prix de l’essence qui n’a jamais été aussi bas … mais notre kilométrage aussi.

Penser l’après

Il faut maintenant penser à l’après notamment relancer l’économie à coups de Purell et la réouverture du Québec au compte-gouttes avec souvent comme dilemme, la bourse ou la vie. Et évaluer les dommages collatéraux :

  • Toutes les expositions agricoles qui ne pourront exposer 
  • Les restaurants qui mangent de l’argent
  • Les bars qui ont pris le bord
  • Les coiffeurs/coiffeuses qui ont la mèche courte
  • Les esthéticiennes qui sont à fleur de peau
  • Les événements sportifs qui ne bougent plus
  • Les artistes qui ne se donnent plus en spectacle
  • Les ….

En fait pour plusieurs, il est trop tôt pour savoir s’il est trop tard mais l’infiniment petit aura fait de gros dégâts.

Quelques sourires

En attendant, voici quelques sourires sur cette COVID

  • D’habitude, le nettoyage du printemps dure jusqu’au mois de juin. J’ai maintenant fini. Là, j’hésite entre rentrer du bois pour l’hiver ou installer mes décorations de Noël.
     
  • Je suis allé sonner à ma porte hier : ça m’a fait tellement de bien.
     
  • Après 10 jours de confinement, ma femme m’a dit d’aller faire un tour et elle a dit qu’elle paierait l’amende.
     
  • Aux personnes nées en 1970, si vous pensiez que 2020 était l’année de la cinquantaine : c’est l’année de la quarantaine.
     
  • Nombre d’enfants confinés : 2. Nombre d’enfants ressentis : 12 !
  • Et ce courriel diffusé par l’Ordre des psychiatres du Québec en ces temps difficiles :
    Chers concitoyens,
    Étant donné que nous sommes inondés d’appels, nous vous informons que durant la période de quarantaine, il est tout à fait normal de parler aux murs, aux plantes et aux fenêtres. Veuillez nous contacter uniquement s’ils vous répondent.

Malgré tous ces bouleversements majeurs intervenus dans nos vies depuis deux mois, le meilleur va finir par arriver. En attendant, il faut garder ses distances.


Les cours se poursuivent à l’ITA

Oui depuis sept semaines, les classes sont vides à l’ITA mais tout n’est pas perdu pour les étudiants. En effet, depuis le 6 avril, le corps professoral de l’ITA a adapté ses formations normalement dispensées en classe afin de maintenant les offrir en ligne. Sur les deux campus de l’ITA, 297 cours sont offerts à distance, la plupart du temps sur une plateforme de visioconférences. Certains professeurs ont même créé des vidéos explicatives à partir desquelles, les étudiants peuvent ensuite interagir avec leurs professeurs.


Le froid ne décolle pas

Un mois d’avril à oublier et un mois de mai à espérer. Plusieurs records de froid se sont accumulés au mois d’avril au Québec. En fait, nous sommes environ trois semaines en retard par rapport à la disparition habituelle du froid en plein cœur du printemps. Plusieurs régions ont même connu des chutes de neige très tardives. Qu’est-ce que tout cela nous annonce pour le mois de mai ?

Patience, patience

Il ne faut pas mettre trop d’espoir pour le début du mois de mai qui risque d’être à l’image du mois d’avril, c’est-à-dire, plus froid qu’à l’habitude. En effet, la première moitié de mai s’annonce nettement sous les normales avec, dans certains cas, 6 – 7 degrés plus froid. Il faudra probablement attendre à la deuxième moitié de mai avant de retrouver des températures comparables aux normales. Le dicton « en avril ne te découvre pas d’un fil, en mai, tu peux tout enlever » risque de changer pour : « en mai, tu serais mieux d’en garder ».


Prime de 100 $ par semaine dans le champ

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), M. André Lamontagne et son collègue ministre du Travail, M. Jean Boulet, ont annoncé un programme de 45 millions de dollars pour inciter les Québécois à aller travailler dans les champs et prêter main-forte aux agriculteurs en pénurie de main-d’œuvre. En vertu de ce programme, une prime de 100$ par semaine est versée aux personnes qui travailleront un minimum de 25 heures par semaine aux champs.

On espère ainsi attirer 8 500 Québécois dans les champs au cours des prochains mois afin de remplacer les travailleurs agricoles étrangers qui ne pourront venir au Québec à cause des problèmes reliés à la COVID-19, notamment à cause de fermeture de frontières. Habituellement, près de 16 000 travailleurs étrangers temporaires sont admis annuellement au Québec.

Comme plusieurs d’entre eux ne pourront venir travailler au Québec cette année, il risque d’y avoir une pénurie de main-d’œuvre et, par voie de conséquences, des diminutions marquées de la production québécoise de fruits et légumes. Les personnes sans emploi et les jeunes sont visés par ce programme qui est en vigueur dès maintenant.


Les Exceptionnelles 2020

Le programme québécois 'Les Exceptionnelles®' sélectionne à chaque année depuis 2006, des plantes annuelles performantes, résistantes et faciles de culture dans les jardins du Québec. La sélection est faite par vote du public et experts en horticulture. Les Exceptionnelles® sont présentées dans trois jardins de démonstration: le Jardin botanique de Montréal, le Jardin Roger Van Den Hende à Québec et le Jardin Daniel A. Séguin à Saint-Hyacinthe.

Question de mettre un peu de gaieté dans notre grisaille de confinement collectif, voici deux des nouvelles fleurs promues dans la cuvée Les Exceptionnelles® 2020.

Il y a d’abord la gamme de calibrachoas offertes avec une vaste palette de couleurs qui nous permettent de laisser libre cours à notre imagination en les utilisant en suspensions, en potées et même en pleine terre dans les bordures, si le sol est bien drainé. Superbells® Watermelon Punch™ vient enrichir la gamme de la série très performante Superbells®, avec sa floraison infatigable constituée de grosses fleurs bicolores, teintes de corail rose, avec un œil noirâtre. Ses fleurs sont fort prisées par les colibris.

Il y a aussi le cultivar Hot Blooded™ Red qui produit sans cesse des grappes de fleurs rouges nuancées d’orange, de moyenne taille, pour un spectacle ininterrompu durant tout l’été. Le feuillage dégage un parfum poivré comme tous ses congénères. Un must pour 2020 pour ceux qui veulent attirer les pollinisateurs et surtout les papillons.

Rappelons que Les Exceptionnelles® est un programme de sélection qui fait appel au public et à un comité d’experts pour cibler les meilleures nouvelles fleurs annuelles et, depuis 2018, les meilleures plantes potagères. Seules les plantes naturellement performantes passent l’épreuve de sélection; c’est pourquoi elles sont exceptionnelles!

La sélection se fait parmi les centaines de nouveautés horticoles qui arrivent chaque année sur le marché. On peut se les procurer dans un très grand nombre de jardineries au Québec. Pour en savoir plus sur Les Exceptionnelles 2020 : http://www.lesexceptionnelles.ca/


Bonne quantité, bonne qualité

La saison des sucres est terminée ou tire à sa fin pour bon nombre de producteurs. La saison a commencé tôt, fin février pour plusieurs, et s’est étirée à cause du froid qui a marqué le Québec en avril. Plusieurs acériculteurs rapportent une production de 15% supérieure à la normale avec un sirop d’excellente qualité. Des séries de journées avec des températures idéales, soit moins 5 la nuit et plus 5 le jour, ont aidé à atteindre ces résultats impressionnants.

Mais un goût amer

Mais pour de nombreux producteurs, le chiffre d’affaires de cette année sera en baisse importante à cause de la fermeture des cabanes dues à la COVID-19. Pour plusieurs, la restauration représente 75 % du chiffre d’affaires, perte saisonnière non récupérable. En plus, la fermeture des marchés publics et des petites boutiques rend la vente plus compliquée. La production ira donc rejoindre les stocks des années précédentes en attendant des jours meilleurs.

Rappelons que le Québec compte plus de 11 000 producteurs regroupés dans 7 400 entreprises, la plupart artisanales, qui contribuent annuellement à hauteur de 600 millions de dollars à l’économie.


Avis de recherche de diplômé(e)s

Madame Anne-Marie Desbiens est une auteure québécoise qui a publié deux romans aux Éditions Guy Saint-Jean : La jeune fille du rang en 2018 et La femme de personne 2019. Mme Desbiens prépare actuellement un troisième roman qui se déroulerait autour de 1974 et qui mettra en scène la jeune génération d’une famille et plus particulièrement trois cousins: Christine, 18 ans, Omer, 22 ans et Mathias, 25 ans.

Un des personnages étudie à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe. Idéaliste et fougueux, il prendra part à la fondation du Mouvement pour l'agriculture biologique (MAB), pour s'opposer à la stratégie canadienne de l'époque axée sur la productivité, la rentabilité et la gestion d'entreprise. Il héritera de la ferme de sa grand-mère naturelle (il est adopté), formera une commune...

Le titre provisoire de ce roman : « Les enfants de la liberté ».

Soucieuse d’être crédible dans sa description littéraire, madame Desbiens souhaite prendre contact avec des finissant(e)s de l’année 1974. « Je souhaiterais vivement parler à un des finissants de 1974 pour connaître un peu le cursus scolaire, l'ambiance, les débouchés. Je ne cherche pas à être historique, je veux être crédible », nous a-t-elle dit.

Si vous êtes finissant(e) de 1974 et que vous êtes intéressé(e) à donner de l’information à madame Desbiens pour l’aider à peaufiner son roman, veuillez-nous le faire savoir via ce courriel: associationanciens.ita@gmail.com. Il nous fera plaisir de vous mettre en contact.


EN VRAC

Le panier bleu, ça avance

Un mois après son lancement, Le Panier bleu poursuit sa croissance avec environ 15 000 entreprises inscrites. La récente association entre Le Panier Bleu et le site Rue Principale, qui avait aussi pour mission de soutenir les commerçants locaux, a permis de résoudre un certain nombre de problèmes, notamment la validation de certaines entreprises.

Très bientôt, les consommateurs pourront voir plus rapidement sur une carte, les commerces québécois à proximité de leurs résidences, grâce à la géolocalisation. Rappelons que Le Panier Bleu est une initiative du gouvernement du Québec qui a pour but de dynamiser le commerce local qui vit une crise sans précédente. Cette plateforme numérique est une manière d'aider nos entreprises en achetant des produits québécois, fabriqués, distribués et vendus par des entreprises de chez nous.

Si vous avez une entreprise, n’oubliez pas de vous inscrire au Panier Bleu. Si vous êtes un particulier, il faut encourager nos entreprises d’ici : https://lepanierbleu.ca/

Moins de déplacements, plus de piscines !

Le grand confinement social vécu au Québec depuis bientôt deux mois a un effet positif pour les vendeurs de piscines. Quelques jours à peine après avoir été autorisés à ouvrir, les détaillants de piscines sont unanimes : la demande est fortement en hausse. Il semble que les piscines résidentielles auront la cote cet été.

Compte tenu de l’incertitude qui règne actuellement sur les destinations touristiques, beaucoup de québécois ont décidé d’investir dans la cour arrière. En trois semaines seulement, Club Piscine affirme avoir reçu
2 500 demandes de soumission en ligne. Au niveau municipal, les demandes de permis sont effectivement en hausse et confirment l’augmentation des ventes de piscines. Cependant, les clients devront sans doute attendre plus longtemps l’installation de leur piscine puisque les mesures de distanciation compliquent le travail des équipes d’installation.


Une image vaut mille maux !

 

Certainement construit avant la pandémie du coronavirus : pas de distanciation de deux mètres !


Fallait y penser

  • Je me demande si plutôt que de promouvoir l’intelligence artificielle, on ne serait pas mieux de combattre la bêtise naturelle.
     
  • Que ce soit bien clair : si mes défauts ne vous plaisent pas, j’en ai d’autres.
     
  • La largeur c'est comme la longueur mais en plus court.

 


Saviez-vous que …

La vision des poules est meilleure que la nôtre

Vous pensez peut-être que la poule ne voit pas bien parce qu’elle a une petite tête. Détrompez-vous ! La poule perçoit plus de choses que nous. La rétine, au fond de son œil, perçoit 3 couleurs: rouge, jaune et bleu : rien de bien particulier jusque-là. Mais la rétine de la poule fait encore mieux : certains cônes perçoivent la lumière ultra-violette (UV). C’est là un avantage appréciable pour trouver des graines et des petits insectes.

Par contre, les poules n’ont jamais été des animaux nocturnes puisque leur rétine n’est pas pourvue de cônes permettant une vision de nuit. C’est la raison pour laquelle une poule est si facile à attraper à la tombée de la nuit. En période nocturne, elle est donc très vulnérable face à un prédateur.

Et finalement, si l’être humain voit selon un angle de 180° environ, l’angle de vision de la poule couvre 300°. Comme son oeil droit et son œil gauche peuvent fonctionner séparément, la poule peut les utiliser à deux tâches différentes au même moment.


Le truc du mois

Enlever une vis abîmée

Le printemps arrivé, le confinement dans nos résidences amènent plusieurs d’entre nous à exécuter des petits travaux d’entretien. Mais il y a ces fameuses vis récalcitrantes dont la tête est souvent abîmée et qui nous donnent du fil à retordre.

Moyen simple et efficace d’en venir à bout : utilisez un caoutchouc souple, par exemple un élastique, entre le tournevis et la vis elle-même. Vous en viendrez à bout la plupart du temps.


Peut-être l’avez-vous connu …

Cette chronique « Peut-être l’avez-vous connu … » vise à souligner le décès d’un(e) ancien(ne) de l’ITA ou quelqu’un de proche de l’Institut. Si vous connaissez quelqu’un qui a fréquenté l’ITA ou qui a un lien avec notre Institut et qui est décédé, vous pouvez nous faire parvenir de l’information (vérifiable) au sujet de cet événement via notre courriel : associationanciens.ita@gmail.com .

Heureusement ce mois-ci, aucun décès.


Nos offres d’emploi ce mois-ci

Vous avez une offre d’emploi ou vous connaissez quelqu’un qui recherche du personnel qualifié? L’Association des anciennes et anciens de l’ITA qui regroupe les diplômé(e)s du campus St-Hyacinthe, peut vous aider via son service d’offres d’emploi.

Visitez notre site internet à l’adresse suivante: anciensita.ca/saint-hyacinthe ou communiquez avec nous par téléphone au : (450) 778-6504 poste 6298. Il nous fera plaisir de vous aider. Nos offres d’emploi sont maintenant aussi diffusées sur Facebook.

Voici nos offres d’emplois en cours :

Nous joindre

Campus de Saint-Hyacinthe

3230, rue Sicotte (Local AA-205)
Saint-Hyacinthe (Québec)
J2S 2M2
450-778-6504, poste 6298
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