Politicologue de formation et ayant de nombreuses années d’expériences dans le domaine de la communication stratégique, des relations publiques et de presse ainsi qu’à titre d’analyste politique dans différents milieux. Elle s’intéresse particulièrement à la sociologie électorale.
Sa présentation a été vraiment intéressante, car elle nous a présenté des données et des statistiques prouvant que les localités de moins de 1999 citoyens constituent plus de 63 % des municipalités du Québec, mais 6,9 % de la population québécoise. De plus, nous pouvons constater que les municipalités ayant une population moins grande sont souvent majoritairement représentées par des élus masculins tandis que la parité est beaucoup plus visible en milieu urbain et/ou très populeux.
Ces statistiques nous démontrent que si les petites municipalités avaient plus de femmes au sein de leurs conseils municipaux, le taux d’élues féminines au Québec serait supérieur et donc la parité beaucoup plus accessible.
Ensuite, nous avons eu un premier panel composé de Mme Catherine Fournier, mairesse de Longueuil, Mme Thérese Mailloux du GFPD, M. Denis Marion, maire de Massueville de 2005 à 2021 et président du réseau ville et villages en santé de 2017 à 2019 et Mme Salomé Vallette candidate au doctorat en études urbaines. Nous avons pu observer les différences entre les milieux ruraux et les milieux urbains en ce qui a trait au travail quotidien des élu.es, de la représentativité, de la proximité entre les élu.es et les citoyens ainsi que les moyens pour aider les femmes à se présenter en politique. Nous avons également constaté que les salaires reliés à la fonction sont inférieurs en milieu plus rural ou du moins en milieu plus petit donc inévitablement ça créer un manque de candidatures.
En après-midi, le 2e panel était composé de M. Marion (présent en Am), M. François Gelineau, professeur au département de science politique à l’université Laval. Ses recherches actuelles sont axées sur l’étude de l’imputabilité électorale et la participation au Québec, au Canada et dans les démocraties émergentes. Ainsi que Mme Marie-Ève Proulx, député de Côte-du-Sud à l’Assemblée nationale depuis 2018 et auparavant élue de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud, dont 4 ans comme mairesse.
Lors de ce panel, le sujet était principalement sur les possibles solutions pour enrichir la démocratie municipale. L’obligation d’avoir la parité dans les candidatures est-elle une réponse ? Doit-on favoriser la mise en place de partis ? Comment peut-on faire en sorte que les candidatures féminines soient en augmentation ? Plein de pistes de solutions sont ressorties, mais sa mise en place est plus difficile. Le gouvernement devra-t-il en faire une obligation ? Le sujet a été mis sur la table, mais ne faisait pas l’unanimité.
La discussion à ce sujet est encore et toujours d’actualité, mais toutes les personnes présentes en sont venues à la conclusion que l’entraide, le réseautage, donner l’exemple et la valorisation du travail de l’élu. e. pourra faire une différence sur le nombre de candidatures féminines aux prochaines élections.
La journée s’est terminée par un cocktail de réseautage.
Ce sont ce genre de journée qui vous permettra d’aller plus loin, de parfaire vos connaissances, vos contacts, etc. Prenez le temps de vous créer un réseau. C’est précieux !