Si l’on n’a pas fait l’expérience d’HUMANORIUM entre 2016 et 2019, on ne voudra pas manquer son passage à la place de Paris cette année. Il s’agit peut-être du dernier tour de piste de l’étrange fête foraine sous la forme qu’on lui connaît.
Tous les jours de 12 h à 21 h, la manifestation en art actuel accueillera le public dans une ambiance digne des foires des 19e et 20e siècles. En plus de sa mouture originale, HUMANORIUM présentera deux nouvelles attractions. Au Cinéma l’Espoir, on pourra visionner deux courts métrages aussi magnifiques que poignants, mettant en lumière la force féminine autochtone. Kiwew (Elle rentre chez elle) d’Eruoma Awashish et CREATURA DADA de Caroline Monnet seront ainsi présentés en boucle. Le Théâtre Rude Ingénierie se joindra également à la fête avec La remise de Diogène, une installation hypnotisante interactive que le public peut actionner pour orchestrer morceaux de bois, vaisselle ancienne, lumières multiples et bien plus! Il en résulte une musique étonnante et un spectacle visuel chaque fois unique.
En écho aux éditions précédentes, le public retrouvera aussi les créations de plusieurs artistes d’ici et d’ailleurs. Aussi intrigantes qu’invitantes, elles explorent les notions du corps et de l’expression identitaire à travers toute la beauté et l’excentricité humaines. On pourra faire office de marchandise et monter à bord des paniers d’épicerie du Carrousel de BGL; s’introduire dans La Chambre des curiosités 1 de Dgino Cantin et admirer sa surprenante Sirenomena; pénétrer dans Le Petit Acousmonium d’Érick d’Orion pour découvrir un univers sonore délirant. La Chambre des curiosités 2 de Louis Fortier sera de retour, tout comme le Stand de tir de Marc Séguin. Sur le plan national, l’événement accueillera de nouveau le Musée de la mort de Jack Burman. Enfin, tout droit venu de Barcelone, Le Freak Show de Joan Fontcuberta promet de faire grimacer en exposant des modifications corporelles extrêmes publiées sans scrupule sur Internet!