Par son attitude aux tables, par son offre de 9 % sur cinq ans qui n'a pas bougé depuis le début, par ses opérations médiatiques douteuses, bref, par son mépris, il nous oblige à aller en grève.
Cependant, c'est cette déclaration odieuse lancée la semaine dernière par le premier ministre Legault qui a poussé le bouchon trop loin :
« Les syndicats pensent toujours qu'ils doivent faire la grève pour s'assurer de faire le plus de gains possibles. Donc, on va attendre la grève[...]. » Le gouvernement est-il en train de nous dire que s'il refuse d'avancer aux tables depuis un an, s'il persiste avec ses offres déconnectées, avec ses attaques contre nos conditions de travail et avec son arrogance, c'est parce qu'il attendait une grève?
Le 6 novembre prochain, plus de 500 débrayages seront donc organisés à travers le Québec. Dans la santé et les services sociaux, en éducation et en enseignement supérieur, les travailleuses et les travailleurs se tiendront sur les piquets de grève, d'une seule voix, pour forcer le gouvernement à bouger.
Toutefois, si notre message n'était pas entendu, une deuxième séquence pourrait être exercée, laquelle constituerait le plus grand mouvement de grève qu'ait connu le secteur public depuis 50 ans.