Numéro 18

Édition janvier-février 2024

Départ en force pour 2024, alimenté par les réalisations de 2023

L’année dernière n’a pas été une année comme les autres; c’était le 50e anniversaire du Bureau du Québec à Toronto, une étape importante qui confirme l’engagement continu du Québec à développer les relations interprovinciales, que ce soit au niveaux économique, politique, culturel, ou encore, en francophonie canadienne.

2023 nous a démontré que cet engagement ne fait pas que se poursuivre, mais il s’intensifie! Le ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, M. Jean-François Roberge, nous a d’ailleurs fait l’honneur d’inaugurer l’antenne du Québec à Calgary au mois de mars. Cette antenne, qui s’ajoute à notre antenne à Vancouver, reflète tout le potentiel de croissance économique que représente l’Ouest canadien pour les entreprises du Québec.

Nous avons également reçu 7 autres ministres québécois durant l’année. Cela nous a permis de travailler sur des dossiers très diversifiés comme l’agroalimentaire, les mines, la culture, la lutte contre le racisme et l’innovation.

Un autre fait marquant de 2023? Le retour en force de la participation en présentiel! Que ce soit l’expansion de notre nouveau Réseau francophone des diplômés québécois, qui a attiré plus de 800 participants, ou notre événement Rendez-vous gourmet Québec, qui a regroupé 70 entreprises québécoises (un record!), l’enthousiasme pour des activités « physiques » était bien réel.

À l’interne, nos attachés ont parcouru sans relâche notre grand territoire. De Thunder Bay à Yellowknife, en passant par Sudbury, Edmonton, Winnipeg, Regina et Ottawa, nous avons poursuivi avec enthousiasme le développement de nos réseaux locaux.

Alors que nous nous préparons pour 2024, nous avons déjà une panoplie de projets en développement qui nous permettront, j’en suis convaincue, d’atteindre des objectifs encore plus ambitieux que jamais. Nous avons bien hâte de vous les présenter dans les éditions futures de La Minute!

Bonne et heureuse année à toutes et tous, et au plaisir de vous revoir sous peu.

 

Catherine Tadros

Cheffe de poste, Bureau du Québec à Toronto

 

Medicom prend de l’expansion avec une nouvelle usine à London

L’innovation au service des clients de  La Vie en Rose

Le BQT et Investissement Québec international étaient à London, en Ontario, au début décembre, pour célébrer l’investissement de 165 M$ de l’entreprise québécoise Medicom pour la construction de la toute première usine de fabrication de gants en nitrile au pays.

Depuis la pandémie de la COVID-19, Medicom s’est donné pour mission de renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement médical au Canada et assurer ainsi une production canadienne de gants médicaux. Elle s’engage par ailleurs à produire des gants « verts », éthiques et novateurs.

La nouvelle usine doit produire ses premiers gants en 2026, et en fabriquera plus d’un milliard par année. Medicom produit aussi des masques N95 et du média filtrant au Québec.

 

 

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Êtes-vous entré(e) dans un magasin de la chaîne québécoise La Vie en Rose récemment?

Certaines succursales, dans différents coins du pays, offrent une nouvelle technologie permettant aux clients de compléter leurs achats sans devoir passer physiquement à la caisse.

Cette technologie, qui simplifie la vie des consommateurs, a été développée par l’entreprise québécoise LEAV. Avec son téléphone intelligent, le client balaie un code QR affiché en magasin, et peut par la suite scanner lui-même les articles qu’il désire acheter. Il peut compléter sa transaction de n’importe où dans le magasin, payer avec une carte de crédit sur son téléphone et voilà! Plus besoin de faire la file aux caisses ou de montrer ce qu’on a acheté!

Pendant ce temps, les employés de La Vie en Rose ont plus de temps pour conseiller le client et répondre à ses questions.

Voyez vous-même comment fonctionne cette technologie!

 

Les entreprises québécoises présentent leurs solutions aux municipalités de la grande région de Vancouver

Soumettez votre candidature à la 3e édition du Prix du commerce ON-QC en francophonie!

L’antenne du Québec à Vancouver, en collaboration avec Investissement Québec International, a invité une vingtaine d’entreprises québécoises innovantes à rencontrer des donneurs d’ordres des grandes villes de la région de Vancouver, les 4 et 5 décembre dernier.

La mission commerciale « Bâtir un avenir durable : innovations pour des villes efficaces et en croissance » portait sur les besoins des municipalités dans les secteurs tels que la technologie, la gestion des déchets, les matériaux de construction, l'ingénierie, la construction et le transport durable. Les participants ont pu assister à des ateliers sur, par exemple, les défis auxquels sont confrontées les villes en croissance, avec un accent particulier sur l'efficacité et la durabilité.

Une centaine de rencontres d’affaire ont été organisées par l’équipe durant les deux jours de la mission, en plus des opportunités de réseautage informel. Un bel événement que nous comptons reproduire dans d’autres provinces au cours de 2024!

Le coup d’envoi a officiellement été donné pour la 3e édition du Prix du commerce Ontario-Québec en francophonie, une collaboration entre la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA).

Ce prix, financé par le gouvernement du Québec et le gouvernement de l’Ontario, veut souligner le travail des entreprises exportatrices qui utilisent le français dans leurs stratégies de développement interprovincial.

Les entreprises gagnantes (une au Québec, une en Ontario) recevront chacune 10 000 $ pour le développement de leurs affaires (formations, services professionnels, conférences, développement de marchés etc...).

Les candidatures sont acceptées jusqu'au 2 février.

 


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Une visite aux Fransaskois

Une première année remplie d’activités pour le Réseau francophone des diplômés québécois!

Notre attachée à la francophonie responsable de l’Ouest canadien était à Régina, en Saskatchewan, au début du mois de novembre pour participer au Rendez-vous fransaskois, un événement annuel qui rassemble les leaders de la communauté francophone dans la province. En plus de tisser de nouveaux liens avec des organismes régionaux, elle y a animé une conférence pour présenter la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne.

Elle a notamment mis l’accent sur les programmes d’appui financier, offerts par le Québec aux communautés francophones au Canada, afin de renforcer les liens entre les deux provinces et d’accroître l’utilisation du français et la visibilité des cultures francophones. Le sujet a intéressé la radio de Radio-Canada en Saskatchewan, qui l’a invitée à une entrevue à la suite de son déplacement.

Écoutez cette entrevue ici.

L’année qui vient de se terminer en a été une de croissance pour le Réseau francophone des diplômés québécois, qui a vu officiellement le jour à l’automne 2022. Depuis, les diplômés de huit universités québécoises établies à Toronto, Calgary et Vancouver, ont été conviés à participer à 18 activités. Près de 200 personnes sont actuellement membres de la page LinkedIn du Réseau, qui est l’endroit de choix pour discuter avec d’autres professionnels issus des universités du Québec et être au courant des activités de réseautage organisées dans les différentes villes canadiennes. Des invités de marque ont partagé leurs expériences avec les participants, comme Hugo Germain, vice-président des opérations au Groupe Germain Hotels et Mylène Letellier, directrice générale de la Société de développement économique de la Colombie-Britannique. À Toronto, le Réseau a conclu une entente avec le Club canadien de Toronto pour organiser collaborativement des événements, comme le cocktail-conférence de septembre sur l’impact des innovations technologiques sur les entreprises avec, entre autres, François Labrie, président et cofondateur d'Ai Outcome, et diplômé de HEC Montréal! Le partenariat avec le Club canadien de Toronto permet d’ailleurs aux diplômés d’établissements québécois d’obtenir un tarif réduit aux activités du Club.

Suivez la page LinkedIn du Réseau francophone des diplômés québécois pour ne rien manquer des activités de 2024!

 

Tout en musique avec OKTOPUS.

30e Rendez-vous du cinéma québécois et francophone

e/motion au Bal de neige d’Ottawa

7 janvier, en Ontario et 3 au 10 février en Colombie-Britannique

du 24 février au 3 mars, Colombie-Britannique

   du 2 au 19 février, Ontario

Le groupe de musique klezmer québécois OKTOPUS est en tournée à Welland, en Ontario, le 7 janvier et se déplacera par la suite en Colombie-Britannique en février. Récipiendaire de nombreux prix, le groupe est une figure importante de la scène world canadienne avec à son actif plus de 250 spectacles au pays et à l’international. Ne manquez pas le spectacle festif et endiablé, tantôt mélancolique et profond, tantôt saupoudré d’humour et d’histoires, de ces huit musiciens. Ce sera spectentaculaire!

 

 

Photo Emmanuel Crombez

Visions Ouest Productions de Vancouver présente les 30e Rendez-vous du cinéma québécois et francophone pendant les mois de février et mars. Une série de soirées Gala est prévue pour souligner l’événement ainsi que de nombreuses activités. Les films québécois Testament, Ru, Kanaval, Les jours heureux, Tu ne sauras jamais et le documentaire L’océan vu du cœur seront présentés. De plus, une programmation est prévue pendant le Mois de la francophonie et en ligne sur la plateforme Eventive ainsi que le nouveau Festival du très court métrage, destiné aux 12-18 ans, et le Salon du cinéma en mars. Toute une programmation qui vous en mettra plein la vue! 

 

L’installation interactive e/motion, créée par Olivier Landreville du Québec, sera présentée au Bal de Neige sur la rue Sparks à Ottawa. On vous invite à plonger dans une déferlante de plaisir et à vous imprégner de son univers marin. Alors que vous naviguez sur ces flots infinis, le liquide incandescent agit comme une entité vivante qui répond à vos mouvements. Une toute nouvelle installation produite par Init et propulsée par le studio québécois Creos qui ajoutera une touche de magie aux festivités!

 

Photo Olivier Landreville

 

Zoom culture en ligne

Ne manquez rien des événements mettant en vedette des artistes du Québec!

Consultez notre brochure culturelle ZOOM culture en version électronique.

On y a répertorié les spectacles, expositions, festivals et autres événements culturels auxquels participent des Québécois, en Ontario, dans l’Ouest canadien, les provinces de l’Atlantiques et les territoires.

Consulter Zoom Culture

 

Un panettone québécois représentera l’Amérique du Nord à la Coupe du monde à Milan

« Le Français n’est pas juste une langue. C’est un potentiel économique », affirme la femme d’affaires Danièle Henkel

Le Bureau du Québec à Toronto a eu la chance dans les dernières années d’accompagner l’entreprise montréalaise Viva panettone dans son développement d’affaires en Ontario et dans l’Ouest canadien (et de pourvoir goûter par le fait même leurs délicieuses pâtisseries!). De toute évidence, nous ne sommes pas les seuls à aimer passionnément ces petits plaisirs gustatifs! Viva panettone a réussi à se classer en tête d’un concours rassemblant les meilleurs petits gâteaux d’origine italienne en Amérique du Nord. Son panettone traditionnel a remporté les finales éliminatoires nord-américaines à New York lors d’un test à l’aveugle et a été sélectionnée parmi les 30 finalistes internationaux qui se rendront à la Coupe du Monde du Panettone prévue en novembre 2024 à Milan, en Italie. Qu’est-ce qui fait la différence des panettones de Viva? Probablement, selon ses pâtissiers, le recours à des produits biologiques, sa préparation selon des méthodes traditionnelles et les fruits confits par l’entreprises pour ajouter une saveur sucrée au produit final. Goûter ce délice vous aussi : les panettones de Viva panettone sont livrés partout au Canada!

Le mois dernier, le Conseil du patronat du Québec a annoncé la nomination de la femme d’affaires Danièle Henkel à titre « d’ambassadrice de la francophonie » au sein de son organisation. Cette dernière entend, dans son nouveau rôle, renforcer les liens économiques et culturels du Québec avec ses partenaires francophones à travers le monde.

Mme Henkel rappelle que le français est, au-delà d’une langue, un grand potentiel économique, étant la 3e langue d’affaires en importance dans le monde, après l’anglais et le mandarin, et que le nombre de locuteurs francophones est en hausse à l’échelle mondiale.

Dans la photo, Mme Danièle Henkel avec Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du Patronat du Québec.

 

 

 

Crédit photo Conseil du Patronat du Québec

 

Le Bureau du Québec à Toronto dit au revoir à un des siens

Notre cher collègue attaché aux affaires politiques et à la francophonie, Daniel Bonin, prendra une retraite bien méritée à la fin janvier. Daniel aura été avec le Bureau pendant 18 ans, durant lesquels il a pu remarquer une évolution des mandats et des dossiers du BQT.

Pour souligner cette occasion, nous lui avons donné carte blanche pour se remémorer les 18 dernières années. Voici ses mots :

« Toute bonne chose a une fin, dit le proverbe. C’est mon cas aujourd’hui, au Bureau du Québec à Toronto. Comment résumer en quelques lignes mes 18 années – mémorables – au BQT ? Par où, par quoi, débuter ?

Avant mon arrivée au Bureau en octobre 2005, j’avais déjà cumulé un bon bagage professionnel – d’abord au Québec, mais surtout en Ontario – comme professeur de science politique au cégep, chercheur associé en relations intergouvernementales à Queen’s University, journaliste à Radio-Canada, et relationniste en politique active, notamment.

À titre d’attaché aux affaires politiques et à la francophonie au BQT, j’ai pu mettre à profit, dans le cadre de mes fonctions, l’ensemble de mes expériences de travail antérieures pendant presque deux décennies.

Au cours de cette période, j’aurai travaillé sous la gouverne de cinq chefs de poste – trois femmes et deux hommes, aux styles très variés. Au fil des ans, j’ai côtoyé et/ou travaillé avec des dizaines de collègues au BQT, mais aussi des autres bureaux du Québec au Canada, sans oublier les collègues du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (SQRC), et plusieurs autres de ministères sectoriels du Québec.

Durant toutes ces années, j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’établir des contacts avec un nombre incalculable de personnes, de divers horizons, partout au pays. À cet égard, mes divers déplacements au sein des communautés francophones de l’Ouest canadien, mais aussi de l’Ontario, comptent parmi mes meilleurs souvenirs que je chérirai pendant longtemps.

J’ai aussi eu la chance de contribuer à la mise en œuvre des trois Politiques du Québec en matière de francophonie canadienne et à l’administration des programmes de soutien financier qui en découlent.

La visite, au Bureau du Québec à Toronto, de quatre premiers ministres du Québec, de Jean Charest à François Legault, ainsi que de la plupart des ministres responsables des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, de Benoît Pelletier à Jean-François Roberge, ont été, à chaque fois, des moments marquants pour le BQT… et pour votre humble serviteur!

J’ai des sentiments partagés au seuil de ma retraite : la conviction d’avoir bien servi le BQT et le Québec, mais la tristesse de quitter de bons camarades de travail. Mais, comme dit le proverbe, toute bonne chose a une fin… »

 
 

Passer un sapin

 

L'expression "passer un sapin" ou "se faire passer un sapin" peut s'entendre dans différentes régions de la francophonie, mais c'est au Québec qu'elle est la plus courante.

Elle signifie "se fait avoir", "se faire arnaquer", biaiser, duper, tromper.

Cette expression tire son origine du sapin baumier (utilisé presque exclusivement pour les sapins de noël) qui a une très faible valeur marchande car il ne résiste pas au temps et fini par sécher et se fissurer. Lorsqu'on achète du bois (de construction par exemple), on cherche souvent du bois résistant et noble comme le pin ou l'épinette, on ne souhaite pas se retrouver avec quelques planches de sapin, d'où l'expression « se faire passer un sapin »

Source: Je parle Québécois