À la une:

Mot de la direction

 

Nouveau Conseil d'administration

 

Ma famille colorée - La lactation

 

Une première à OD

 

Capsule sexo

 

Pan quoi ? La réflexion d’une alliée 

 

2020 ou comment surfer sur les vagues

 

Activités

 

Anniversaires du mois

 

Partenaires LGBT+

 

Vœux de l’équipe

 

Dominique Gauvreau, directeur général

Nous voici déjà à la fin de l’an 2020, une année qui aura été particulière sur plusieurs plans. Les derniers mois ont été marqués par une pandémie dont personne ne soupçonnait l’ampleur. Même si nous avons adapté nos activités en distanciel, il n’en demeure pas moins que nous vivons toustes un grand vide du fait que nos habitudes sociales soient bouleversées. Nous sommes loin des câlins, des rencontres de groupe ou familiales. Il ne faut surtout pas lâcher. Encore quelques mois d’effort et l’arrivée d’un vaccin nous permettront de revenir à une certaine forme de normalité.

Plusieurs d’entre vous ont pris la peine d’assister à nos deux assemblées annuelles tenues le 12 novembre dernier. Vous avez entériné les nouveaux règlements généraux et vous avez élu un nouveau conseil d’administration qui est maintenant bonifié de deux nouveaux postes.

Les premières rencontres et les sondages pour notre planification stratégique ont déjà débuté. De mon côté, j’ai déjà entrepris le travail en amont avec le Groupe Trigone depuis octobre dernier. Les choses avancent lentement, mais sûrement.

Les membres et celleux qui ont déjà été membre de l'organisme sont invités à répondre au sondage sur Sondage Participants - Le JAG Survey (surveymonkey.com)

Les partenaires du JAG (CDC, Organismes communautaires et organismes LGBTQ) sont invités à répondre au sondage sur Sondage Partenaires - Le JAG Survey (surveymonkey.com)

Si 2020 a semblé une année difficile, ce n’est quand même pas la COVID-19 qui devra la définir. Regardons la détermination et les efforts qui ont été mis de l’avant pour traverser cette période et poursuivre notre but d’améliorer les choses et soyons fiers.

Dans les dernières semaines, nous avons travaillé de concert avec des organismes jeunesse et familiaux de la région, en collaboration avec la Fédération de la famille Richelieu-Yamaska, à la préparation de sacs contenant des suggestions d’activités pour les familles sous la forme d’un calendrier de l’Avent, des petits cadeaux comprenant deux albums pour enfants dont « La grève des câlins » de Simon Boulerice. Nous avons fait la distribution de ces sacs dans les familles LGBT de la Montérégie qui s’étaient inscrites le mois dernier par un formulaire que le JAG et la Coalition des familles LGBT avaient partagé sur les réseaux sociaux.

Je souligne que vous pourrez assister, à la visioconférence de Simon Boulerice « L’art en attendant les câlins » le 19 décembre prochain à 19 h. Cette conférence est ouverte à toustes. Les inscriptions sont obligatoires en cliquant sur ce lien : https://www.ffry.ca/event/lart-en-attendant-les-calins/.

Vous pourrez consulter quotidiennement les activités proposées dans le cadre de ce projet sur la page Facebook des Parents maskoutains : https://www.facebook.com/parentsmaskoutains

En terminant, je désire vous offrir mes vœux les plus sincères en ce Temps des fêtes qui approche. Je souhaite surtout que nous puissions nous revoir en personne en 2021 et nous réunir à nouveau. En attendant, je vous fais un gros câlin virtuel.

Ma famille colorée – La lactation

Par Justine Hémond, intervenante

Hé oui, c’est encore moi ! Cette fois-ci, je vous parle de ma lactation induite, car je crois qu’à ce stade, vous êtes prêt.e.s, on peut aborder tous les sujets ! Pendant que vous lisez ce texte, je suis fort probablement en train de bécoter notre amour de fils, alors je vous souhaite une bonne lecture !

Pour commencer, qu’est-ce que la lactation induite ? J’ai déjà fait un article sur le sujet, mais de façon imagée. La lactation induite ou provoquée se fait à l’aide de différentes méthodes et permet d’induire au corps la production de lait chez un parent qui n’a pas été enceint, lui permettant ainsi d’allaiter comme un parent qui aurait porté son enfant. Vous trouverez ici un texte intéressant de la Coalition des familles LGBT à lire à le sujet.

Pour ma part, j’ai pris la peine de m’informer à partir du moment où Maman Bedon et moi avons commencé le projet bébé. Une fille préparée, oui oui ! Je dévorais tous les articles sur le sujet : méthodes de fonctionnement, trucs de grand-mère, nommez-les, je les ai tous lus ! Quand on a appris qu’enfin notre rêve se réalisait avec un test de grossesse positif, j’ai appelé mon médecin. J’ai été un peu surprise, je l’avoue, quand j’ai compris qu’il n’avait aucune idée de ce dont je lui parlais. Allais-je abandonner ? NON, il n’en était pas question ! J’ai alors demandé au médecin qui suivait la grossesse de me faire une recommandation, afin de rencontrer un.e spécialiste au CLSC de ma ville.

Ma première consultation a eu lieu 2 à 3 mois avant la date prévue d’accouchement (DPA) de Caro. C’était contraire à ce que j’avais lu auparavant. Après ce rendez-vous, on a commencé les démarches. Quelques pilules par ici, quelques utilisations de tire-lait par là et on ne lâche pas ! Ce n’est pas un processus instantané. On ne commence pas à voir du lait à la seconde où nous commençons et, par moment, il est possible de se questionner à savoir si ce que l’on fait en vaut la peine ou si l’on abandonne. Il est donc primordial de se souvenir des raisons pour lesquelles nous avons commencé cette démarche. Que ce soit pour la connexion que procure l’allaitement, la capacité que notre corps a de pouvoir nourrir un autre petit être humain, il existe plusieurs raisons et elles sont toutes valables. Tout comme les parents qui ne souhaitent pas allaiter, ces décisions sont propres à chacun.e.s.

Si vous connaissez une personne qui souhaite induire sa lactation, vous devriez :

– Éviter d’invalider son désir d’allaitement ;

– L’encourager dans ses démarches ;

– Écouter ses motivations et les raisons de son désir d’allaiter ;

– Lui laisser un espace pour allaiter lorsque le moment sera venu.

Lire: Alaiter son bébé-Coalition des familles LGBT

Une première à OD

Par Justine Hémond et Jessica Grenon

Martia ou Cinjorie ? Lors d’un épisode de la saison d’Occupation Double Chez Nous (OD), les candidates tentaient de trouver des contractions de surnoms mignons entre leurs prénoms et ceux de leurs partenaires. C’est pourquoi j’ai tenté l’expérience avec le plus récent couple de l’aventure, le premier couple composé de personnes de même sexe de l’histoire d’OD, Marjorie et Cintia ! Il était temps n’est-ce pas ? Dans la saison 2020, Cintia et Marjorie se sont officiellement affichées « en couple » après avoir fait un voyage ensemble qui a été très révélateur pour les deux femmes, et ce à quelques semaines de la grande finale. C’est un revirement de situation qui a apporté son lot de questionnements et d’opinions controversées, tant chez les spectateur.rice.s que les candidat.e.s.

Il était intéressant d’entendre les réactions des gars et des filles dans les maisons concernant cette relation ; certain.e.s ne croyaient pas réellement à leur amour puisque Marjorie a eu des attirances envers différents gars des maisons avant de s’afficher avec Cintia, d’autres pensaient qu’au départ c’était davantage « un jeu » lorsque les filles s’embrassaient et non de l’amour, alors que d’autres pensaient que leur relation était uniquement stratégique pour avoir le vote du public. Il est cependant essentiel de dire que la majorité, voir toustes les candidat.e.s, étaient heureux et heureuses pour ce nouveau couple. Les spectateur.rice.s ont pu être témoins de l’évolution de leurs sentiments l’une envers l’autre. Malheureusement, le jeu s’est retourné contre elles puisque dans les jours qui ont suivi l’officialisation de leur relation, l’élimination d’un couple a été annoncée et c’est leur photo qui s’est retrouvée dans l’enveloppe.

Il est tout de même pertinent de souligner les efforts de la production afin de montrer un peu plus de diversité durant cette saison. On peut penser à Jay Du Temple qui s’amuse avec son expression de genre par ses cheveux teints, son vernis à ongles et son style vestimentaire, par exemple. Nous pouvons aussi parler de la présence d’une Drag Queen dans une émission, de Julie Munger qui a représenté la diversité corporelle, et on peut également penser à Naadei qui souhaitait représenter la diversité ethnique.

Il est important de pouvoir voir et entendre des représentant.e.s de la diversité au sein même de nos médias, réseaux sociaux et téléréalités afin d’amener l’auditoire à ouvrir leur mentalité et à normaliser tous types de diversité. Si l’on pense, par exemple, à notre couple féminin d’OD cette année, elles ont fait face à des commentaires déplacés, blessants, malgré les sentiments qu’elles partagent. Nous ne pouvons qu’espérer que leur passage à la chaîne Noovo amènera les gens à ouvrir leur esprit et à reconnaître le sentiment d’amour partagé, plutôt que l’enveloppe corporelle et l’identité de genre.

Justine et JeSs du JAG !

Capsule sexo

Par Élisabeth-Anne Mailloux, stagiaire en sexologie

Le 1er décembre, nous avons souligné la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA, ce syndrome étant la dernière étape de l’infection au VIH. Juste à temps pour commémorer cette lutte, une information de haute importance nous est arrivée le 3 novembre dernier. En effet, Santé Canada a officiellement approuvé un autotest de dépistage du VIH qui, rappelons-nous, touche actuellement plus de 36 millions de personnes à travers le monde qui sont soit séropositives, soit à l’étape du SIDA. L’autotest est un instrument de diagnostic sous la forme d’une piqure au doigt, un peu comme un test de glycémie, et dont le résultat est connu en seulement 15 minutes.

Formidable nouvelle puisque le diagnostic du VIH est la première étape pour que la personne touchée puisse avoir accès à un traitement et à des soins, mais surtout à du soutien. En 2014 on estimait que 14 % de la population atteinte par le VIH ignorait l’être alors que plus le diagnostic se fait rapidement plus les chances de maintenir sa santé, ou même de l’améliorer, sont élevées. Se tester soi-même pourrait donc avoir un impact énorme sur la rapidité du diagnostic ainsi que sur le nombre de personnes mises au courant de leur infection.

Avant l’arrivée de ce test, avoir un diagnostic était un long processus fait en plusieurs étapes où il fallait, notamment, se rendre à une clinique pour se faire prélever du sang, attendre que l’échantillon se rende au laboratoire et qu’il soit analysé, puis retourner au centre de prélèvement pour obtenir son résultat. Avoir rapidement un diagnostic permet d’avoir un impact positif sur la propagation du VIH. Se sachant atteintes, les personnes vivant avec le VIH seront davantage en mesure de prendre les précautions nécessaires pour éviter la transmission à leur.s partenaire.s et pourraient également avoir un accès plus rapide à un traitement médical pour diminuer leur charge virale.

L’autotest du VIH est arrivé à temps pour la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA, mais il est également arrivé en contexte de pandémie. Or, on estime que la pandémie aurait réduit de moitié l’accès aux services de dépistage dans les cliniques. Il reste encore à déterminer où il sera possible de se les procurer, puisqu’apparemment 60 000 autotests seront distribués à travers le Canada dès le mois de janvier. En attendant de mettre la main sur ce test de dépistage, il faut bien constater que celui-ci semble être un outil supplémentaire et indispensable pour lutter contre cette infection afin de diminuer le nombre de personnes vivant avec le VIH sans le savoir.

Pour plus d’information :

https://www.lapresse.ca/actualites/sante/2020-11-03/vih/sante-canada-approuve-un-autotest-de-depistage.php

https://www.catie.ca/fr/vih-canada/5

Pan quoi ? La réflexion d’une alliée

Par Sylvie Villeneuve, adjointe administrative

Le 8 décembre soulignera la Journée de la Fierté pansexuelle et panromantique. En cherchant un angle pour en parler d’un point de vue d’alliée, j’ai pensé à tous ces mots qui décrivent une réalité souvent méconnue et cela m’a amenée à me poser les questions suivantes :

Parmi celleux qui se définissent « cisgenres, hétérosexuel.le.s et hétéroromantiques » (que je nommerai les « CHH ») combien connaissent les termes « pansexuel.le » et « panromantique » ? S’iels les connaissent, combien en connaissent la définition ?

Et pour être bien franche, combien de CHH savent qu’iels sont cisgenres et hétéroromantiques ? Parce qu’à part de se savoir homme ou femme et hétéro, que savent-iels vraiment des termes exacts qui les désignent et de ceux qui désignent les autres ?

Selon moi, si les personnes qui se disent CHH assistaient à l’atelier du JAG « LGBT… Quoi ? », je suis convaincue que certaines d’entre elles changeraient d’avis et se définiraient autrement. Peut-être qu’il y aurait davantage de pansexuel.le.s, de panromantiques, d’asexuel.les, d’aromantiques ou de biromantiques, parce que bien souvent les gens prennent une voie sans trop se poser de questions ou les rejettent par crainte de l’inconnu. Cette formation susciterait inévitablement une réflexion, une prise de conscience de la complexité du genre humain et favoriserait certainement une ouverture sur celleux qui se définissent autrement que CHH. Tristement, certain.e.s ne se sentent pas concerné.e.s ou ne cherchent pas à connaître ou comprendre celleux qui les entourent ou, selon les mœurs, croient encore qu’il s’agit d’un sujet tabou.

Pour ma part, j’avais 8 ans lorsque j’ai compris qu’un petit garçon de mon entourage, alors âgé de 5 ans, avait des comportements qui étaient différents des autres petits garçons de son âge. Ma mère m’en avait également fait la remarque. Je me souviens de lui avoir répondu qu’il était comme ça et c’est tout. Toutefois, avec ma curiosité d’enfant, je me suis mise à observer les gens que je côtoyais, ainsi que les personnes que je voyais à la télévision, dont le journaliste Michel Girouard et Guilda, un travesti. Plus tard, lorsque j’étais au secondaire à la fin des années 70, ma mère m’a amené voir une pièce de théâtre, une comédie. Le titre était Un sur six. Les caricatures de cette pièce, je les ai oubliées depuis longtemps. Mais ces statistiques sur les homosexuel.le.s, m’ont marqué, alors que je n’avais qu’une quinzaine d’années et que je n’avais pas de doute sur mon attirance envers les garçons. Pour moi, toute orientation sexuelle était normale et les personnes pouvaient bien se vêtir selon leur goût.

Bien entendu, l’époque était différente. Je suis née dans les années 60 d’une mère de 38 ans. Presque deux générations nous séparaient, puisque mes sœurs étaient nées bien avant. J’ai été une ado rebelle des années 70, puis une jeune adulte des années 80, avec toute l’euphorie que comportait cette décennie. J’ai connu un changement radical du style de vie, des mœurs plus libres, la propagation du SIDA, des gens qui sortaient du placard. Pendant toutes ces années, et encore aujourd’hui, j’ai défendu les personnes qui appartenaient à la communauté LGBT, dont mes proches qui en faisaient partie (famille et ami.e.s), auprès de celle qui m’a mise au monde et auprès de tous ceux qui ne partageaient pas mon opinion. Pour avoir les bons arguments, je me suis informée, le simple « un sur six » ne suffisait plus pour moi. Je devais en savoir davantage. Dans les années 90, j’ai donné naissance à un fils et une fille. Ils ont eu des poupées et des camions, des jeux unisexes et je leur ai enseigné le respect et l’ouverture. De toute manière, iels n’avaient pas de choix, mon entourage comptant toujours et encore des membres de la communauté.

Sans le savoir, je pense que c’est ma pauvre mère, aujourd’hui âgée de 95 ans, qui, par ses idées réfractaires et ses opinions désobligeantes, m’a permis de m’ouvrir à tout ce qui était mal selon elle ! Pour moi, tous les êtres humains avaient un corps, un esprit, des habitudes, des préférences. Différents oui, mais pareils. Aussi simple que ça ! On a souvent dit de moi que j’étais une idéaliste. J’attends encore la paix dans le monde, t’sé veux dire ?!? Mais, sincèrement, je crois que le choc des différences s’atténuera au fil du temps et que nous faisons actuellement partie de celleux qui peuvent provoquer ces changements.

Bientôt, ce sera aussi les fêtes de fin d’année. Aux hétéros, bisexuel.le.s, gais, lesbiennes, et pansexuel.le.s qui font partie de mes proches, je leur souhaite tout simplement une vie heureuse. Pour les membres du JAG, je souhaite sincèrement que leur désir le plus cher se réalise. Pour celleux qui n’ont pas encore compris, je leur souhaite le bonheur que procure l’ouverture sur les autres. Et pour 2021 ? Ben oui, que la paix dans le monde se réalise !😊

2020 ou comment surfer sur les vagues

Par Jessica Grenon, coordonnatrice des interventions

Nous voilà déjà rendus à la fin de 2020 !

Une année hors de l’ordinaire, vous en conviendrez, où la plupart des gens ont eu à revoir leurs habitudes, faire face à de l’instabilité professionnelle, personnelle et interpersonnelle. 2020, l’année où les failles et lacunes du système de santé ont éclaté à la face du monde. 2020, une année où les inégalités sociales ont été soulignées au feutre noir. 2020, l’année où le silence s’est mis à crier ben fort : Black Lives Matter, #Metoo, Trans Lives Matter et j’en passe. 2020, l’année qui nous shake une société ; qui nous brasse les certitudes, les émotions et les idées préconçues...

Constations

Vous me direz ce que vous en pensez, mais il me semble que 2020 a été un wake up call à plusieurs niveaux et j’ose espérer qu’il sera entendu. On a beaucoup entendu parler de « vagues » dans les derniers mois avec la COVID-19 et je trouve cette image assez représentative de ce que 2020 a apporté sur le rivage, c’est-à-dire pas mal de « cochonneries ». Maintenant, il est temps de nettoyer ! Parfois en gang, alors qu’à d’autres moments nous devrons faire notre bout tout.e seul.e puisque certains « déchets » nous appartiennent uniquement. L’important, c’est que nous devons prendre conscience de ce qui se passe socialement, mais aussi personnellement et songer à ce que nous pouvons faire. Après avoir brassé le fond, c’est normal que ce qui en ressort soit dégoutant, choquant ou même triste, mais il est possible d’y trouver également des trésors. Je me permets d’offrir mes conseils à celleux qui ont envie de travailler sur ce que les vagues leur ont apporté, qui sont actuellement en remise en question, qui vivent de l’isolement ou qui souhaitent tout simplement terminer l’année avec le sourire.

Et la lumière fut…

Les mois hivernaux sont devant nous et peut être que certain·e·s d’entre vous avez de la difficulté avec ce manque de soleil dans vos journées. Ceci peut avoir un effet direct sur votre moral ou même sur votre santé mentale. Mettez de la lumière ! Dans un sapin, dans les fenêtres, sur votre tête de lit, à votre bureau, allez-y all dressed ! Prenez le temps d’aller faire une marche, 15 petites minutes peuvent vous redonner de l’énergie et, en plus de vous permettre de profiter de la clarté, cela vous aidera à passer au travers de votre journée. Bien sûr, l’activité physique peut aider moralement et physiquement. Que ce soit à l’extérieur ou à l’aide d’un entraînement virtuel, bouger c’est ce qui compte ! En plus, vous n’êtes pas obligé.e.s de débourser une fortune, pelleter l’entrée de cour ou faire un bonhomme de neige peut solliciter autant vos muscles que votre cardio. 😉

Pour y voir plus clair

Souvent, lorsque nous avons l’impression que tout est noir et sans issu, c’est à ce moment que des scintillements lumineux, si petits soient-ils, peuvent être observés. Prenez le temps de vous déposer, de mettre des mots sur vos sentiments et vos émotions, de réfléchir et de vous écouter, de comprendre ce qui se passe, de considérer les signes et les solutions qui se présentent à vous. Pour les plus visuels, écrire (on se fout des fautes !) ou dessiner peut vous aider dans vos réflexions et vos prises de conscience tout en diminuant l’anxiété. Libérez-vous des pensées qui vous tracassent et notez vos bons coups et moments agréables de votre journée, vous pourrez vous y référer au besoin quand vous vous sentirez moins bien, en plus de voir certains progrès au fil du temps.

Savez-vous ce qu’est un tableau de visualisation ? (site web explicatif juste ici) Cet outil artistique est le reflet de vos aspirations et souhaits pour la prochaine année, que ce soit en collant une image de la voiture de vos rêves ou en peignant un cœur qui pour vous signifie prendre soin de sa santé… Laissez libre cours à votre créativité tout en vous aidant à visualiser vos objectifs des prochains mois. Ensuite, affichez votre œuvre dans un endroit bien à la vue !

Distancer pour mieux se rapprocher

La distanciation physique peut peser lourd pour plusieurs alors que les repas en famille ou les soirées entre amis ne sont pas recommandés. Dans ce cas, comment prévenir l’isolement ? Il faut comprendre que distanciation physique ne veut pas dire se couper du monde. Appelez les gens que vous aimez pour discuter, faites un souper virtuel ou participez à divers ateliers offerts gratuitement par visioconférence. Il est également possible de voir amis ou famille pour une activité à l’extérieur en respectant une distance de deux mètres. Profitez pleinement de ces instants pour échanger, rire et partager ce que vous vivez. Rester connecté aux autres vous aidera assurément à contrer le sentiment de solitude et, qui sait, peut-être que ceci solidifiera vos relations avec les autres.

J’en ai besoin

Si malgré mes quelques conseils, votre bonhomme de neige n’arrive toujours pas à sourire, sachez qu’il y a des ressources pour vous aider à « faire le ménage » dans tout ça. Oui, il possible que vous ayez besoin de soutien professionnel, et ce, pour différentes raisons : parce que vos constats vous font voir que vous avez eu des comportements problématiques et que vous voulez y remédier ; que l’anxiété vous dévore ; que vous vous sentez pris au piège dans votre relation amoureuse ; qu’en réfléchissant bien, la personne que vous êtes réellement se cache toujours au fond de vous, mais que vous souhaitez briller à présent. Vous n’êtes pas seul·e ! Vous êtes important·e ! Voici quelques ressources qui, je l’espère, pourront vous offrir le support que vous souhaitez pour la nouvelle année.

JeSs du JAG

Association canadienne pour la santé mentale (https://cmha.ca/fr/)

Jeunesse, j’écoute (https://jeunessejecoute.ca/)

Tel-Jeunes (https://www.teljeunes.com/Tel-jeunes/Nous-joindre)

Santé mentale Québec (https://www.mouvementsmq.ca/besoin-d-aide)

SOS violence conjugale (http://www.sosviolenceconjugale.ca/)

1 866 APPELLE (https://commentparlerdusuicide.com/)

Info-Santé (811) : Choisir option 2 pour santé psychosociale, anxiété, sexualité, etc.

Écoute Entraide (https://ecoute-entraide.org)

Contact Richelieu Yamaska Inc. (https://www.contactry.qc.ca/)

Interligne (https://interligne.co/ 1 888 505-1010)

Jeudi 3 décembre de 18 h 30 à 20 h 30

Jeudi 9 décembre de 18 h 30 à 20 h 30

Bonne fête !

Lise Rainville, le 6 décembre

Vanessa McDuff, le 19 décembre

Xavier Chourot-Lavigne, le 28 décembre

Enzo Langelier, le 1er janvier

Vincent Paquette, le 9 janvier

Joëlle Villeneuve-Latraverse, le 17 janvier

Mélina Desmarais, le 20 janvier

Projet Labyrinthes, c'est reparti!

Les politiques et les mesures d’adaptation scolaire pour les élèves trans, non binaires et en questionnement dans les écoles secondaires québécoises

Prédicteurs de la satisfaction au travail des employé.e.s LGBTQ+ au Québec

Panel «La diversité en région: préjugés, communauté et fierté»

Exploration de différentes variables relatives au bien-être psychologique des personnes trans et non binaires

La non-conformité aux hétéro-cis-normes en emploi

Placer le bloc ici...