Avez-vous souvent l'impression que votre entreprise fait partie de vous, qu'elle définit ce que vous êtes et qu'aux yeux des gens vous n'êtes qu'un·e entrepreneur·e? N'oubliez pas que derrière cet·te entrepreneur·e il y a avant tout un humain, qui a les mêmes besoins que les autres. Cet humain est probablement aussi un·e conjoint·e, un père ou une mère, un·e ami·e. Bref, vous n'êtes pas « seulement » qu'un·e entrepreneur·e.

Vous êtes bien plus! Vous êtes une personne à part entière qui possède probablement plein d'autres passions que celle de l'entrepreneuriat. Il faut donc penser à prendre du temps pour vous. Bien sûr, ce n'est pas toujours facile de s'arrêter et surtout de se rappeler ce que l'on faisait avant pour s'amuser. Il peut être nécessaire de mettre en place quelques stratégies pour arriver à profiter de vos vacances sans toujours avoir l'impression qu'on devrait être ailleurs. 

Une des stratégies à mettre en place est de faire une liste de tâches pressantes à réaliser à votre retour, comme ça vous n'aurez pas l'impression de perdre le fil pendant vos vacances. Désigner une personne qui vous remplacera et qui pourra prendre des décisions simples au quotidien. Ce n'est pas mieux si en rentrant vous avez l'impression de «payer» pour vos vacances. Déléguez d'avance, comme ça vous aurez le temps de discuter avec la personne de vos attentes.

Si vraiment il vous est impensable de disparaître pendant vos vacances, convenez d'un moment pour prendre les courriels et les appels urgents avec votre entourage. N'excédez pas deux heures par jour, sinon vous n'aurez pas l'impression de décrocher et de vous reposer. Peut-être l'an prochain, vous arriverez à être totalement déconnecté·e?

Demandez-vous quel genre de vacances vous avez besoin : du temps en famille, du temps seul, de vous dépayser ou de profiter de votre maison? L'objectif étant de vous ressourcer et de faire le vide. Le retour au travail n'en sera que plus facilité, si vous revenez reposé·e et détendu·e. Si vous souhaitez garder cet état d'esprit plus longtemps et prolonger ce moment de bien-être, pensez à changer votre routine quotidienne ou votre style de gestion. Suivre une formation en lien avec le mieux-être de l'entrepreneur·e peut être une bonne idée, afin de mettre en place une stratégie gagnante pour votre santé.

Pour être bien au quotidien

Les vacances illimitées, une motivation pour travailler?

Les effets escomptés justement quels étaient-ils? Une meilleure rétention du personnel, une facilité au niveau du recrutement ainsi qu'un remède au surmenage. Réellement, ce qui s'est produit, les employé·es n'ayant pas de balise quant à la durée des vacances ne savaient pas trop ce qui était acceptable ou non en termes de quantité. Ils ou elles avaient peur de décevoir et peur de perdre la confiance de leur employeur. De plus, certains étaient craintifs de ne pas se voir confier certains mandats en raison de leurs vacances. C'est donc l'effet contraire qui a pu être observé, les employé·es prenaient moins de vacances et se surmenaient. À la suite de cette observation, plusieurs ont décidé de changer cette politique et d'aller plutôt vers des vacances à durée déterminée, mais beaucoup plus généreuses que ce que l'on voit habituellement. D'autres entreprises ont plutôt décidé de mettre en place un minimum de vacances à prendre.

Des conditions de travail gagnantes

Certaines entreprises, comme Tootelo à Montréal, offrent des conditions de travail basées sur les besoins de leurs employé·es. Leur marque employeur se différencie grâce à un système de rémunération à la carte. Chaque membre du personnel, lors de son embauche, sélectionne ses avantages sociaux parmi une gamme proposée. Par exemple, ceux ou celles qui souhaiteraient un horaire de travail flexible pour avoir une meilleure conciliation travail-famille pourraient y avoir accès. Certain·es vont décider de prendre plus de vacances (huit ou neuf semaines) ou sélectionner un régime d'assurance collective avec une protection supérieure ou encore cotiser davantage à leur régime de retraite. D’autres, au contraire, choisissent de réduire au minimum leurs vacances et leurs avantages sociaux, en échange d’un salaire plus élevé.

Plus près de chez nous à Louiseville, Omnifab permet à ses futur·es employé·es de choisir eux-mêmes leur salaire. Un comité d'employé·es a été mis en place. À l'aide d'un responsable, le comité évalue et détermine le salaire pour toute nouvelle personne embauchée. De plus, à la politique salariale s'ajoutent les services d'une massothérapeute, d'une coiffeuse ainsi qu'un gymnase disponibles sur place. Pour Omnifab, l'humain est au coeur de l'entreprise.


Pour trouver votre marque employeur innovante

On sait tous que depuis la pandémie, les prix ne sont pas revenus comme avant. Les matériaux coûtent excessivement cher, trouver un local est devenu une chasse au trésor et sans parler de la publicité. On se noie dans la publicité! 

Alors, est-ce encore réaliste de se lancer en affaires? Être entrepreneur·e c'est déjà courageux dans un certain sens, et être entrepreneur·e en période postpandémique ça l'est encore plus. Pourtant, plusieurs motivations sont encore bien présentes pour démarrer une entreprise malgré le contexte socioéconomique. Que ce soit pour perpétuer une tradition familiale, pour avoir des revenus plus élevés, pour faire une différence dans le monde ou pour se créer un emploi, plusieurs jeunes et moins jeunes souhaitent encore fonder leur entreprise. Il paraît évident que la partie n'est pas gagnée d'avance, mais il est certain qu'il y a encore de la place pour de nouveaux entrepreneurs. Le coût sera plus élevé qu'au départ pour se lancer en affaires, et certains devront commencer plus petit, mais n'empêche que plusieurs ressources sont là pour aider à faire grandir les jeunes «pousses» entrepreneuriales. 

Peut-être qu'avant on aurait eu pignon sur rue, maintenant on a pignon sur Google. Avant on aurait sûrement eu un bureau avec nos collègues, maintenant on a des visioconférences. On aurait peut-être eu de l'équipement sophistiqué, maintenant on commence la production à petite échelle. Ce qu'il ne faut surtout pas oublier, c'est d'aller chercher l'aide disponible et de bien planifier son lancement. Si vous souhaitez être mentoré·e, poser vos questions à une personne d'expérience et faire la rencontre de nouveaux entrepreneurs, c'est tout à fait possible.

 

Pour faire des rencontres et connaître toute l'aide offerte

Pour suivre une formation en lien avec le démarrage de votre entreprise

Du financement pour débuter

La BDC offre du financement jusqu'à
60 000 $ pour démarrer en affaires avec son programme Futurpreneur.

Voir le programme

 

La BDC offre aussi du financement pour les entreprises démarrées depuis 12 mois. Montant maximal jusqu'à 250 000$ avec possibilité de reporter les premiers paiements jusqu'à 12 mois.

Voir le programme

 

Le réseau des SADC offre aussi le prêt Stratégie jeunesse qui offre jusqu'à 25 000 $ par jeune jusqu'à 2 jeunes par entreprise (18 à 39 ans) avec possibilité de congé d'intérêt et de capital pendant 2 ans.

Voir le programme

 

Et les travailleurs autonomes?

La Zone entrepreneuriale se donne la mission d'aider les travailleurs autonomes dans leur développement.

Voir les services offerts

Les travailleurs autonomes devraient mettre une partie de leur salaire de côté toute l'année.

Effectivement, comme vous n'avez pas d'employeur, aucune déduction n'est prise à la source. Il faut donc prévoir que ces déductions seront à payer en même temps que vos impôts. Entre autres, la cotisation au régime des rentes.

Attention, ce ne sont pas toutes les dépenses qui sont admissibles à la déduction d'impôt.

Pour être admissible, une dépense doit être engagée dans le but de gagner un revenu d'entreprise et naturellement, elle doit être accompagnée d'une facture.

 

Une voiture ou un bureau à la maison ne peuvent être déduits en totalité de vos impôts.

Ces deux dépenses doivent être calculées au prorata de votre utilisation pour l'entreprise. Par exemple, si votre bureau occupe 10 % de la superficie de la maison, c'est 10 % des dépenses liées à la maison qui pourront être déclarées. Même chose pour la voiture, si vous ne l'utilisez que 50 % du temps pour le travail, vous ne pouvez déclarer que 50 % des dépenses liées à votre voiture. D'ailleurs, pour la voiture il faut un registre des kilomètres.

Vous devez conservez vos registres et livres comptables 6 ans.

Toutes les pièces justificatives et tous les documents en lien à vos impôts ou à vos finances devraient être conservés au moins 6 ans.

Les formations sont admissibles aux déductions d'impôt.

Il peut s'agir de cahier de formation ou bien la participation à un cours. Avez-vous déjà songé à vous inscrire à un groupe de codéveloppement? C'est parfait pour apprendre et pour échanger sur des problématiques communes. En codéveloppement, vous êtes jumelé·e avec une dizaine d'autres travailleurs autonomes de secteurs d'activités différents du vôtre, vous permettant ainsi d'échanger sur des enjeux sans avoir l'impression « de se vendre » à la concurrence. En plus d'apprendre, vous pourrez l'ajouter à votre déclaration d'impôt.

 

Pour apprendre et partager
des faits avec d'autres travailleurs autonomes

Madame, Monsieur,

Par la présente, les étudiants du cours Transport multimodal international du programme de techniques en logistique du transport du Cégep de Trois-Rivières, désirent vous proposer leurs services afin d’optimiser votre entreprise.

Forts de leur expertise acquise au cours de leur cheminement scolaire, les étudiants de logistique offrent leurs services afin d’analyser vos besoins en transport à l'international que ce soit pour le transport maritime ou aérien. Ils peuvent vous conseiller sur les démarches à suivre ainsi que la tarification en transport qui en découle.

Afin de réaliser ce projet, ceci sollicitera votre collaboration avec les étudiants. Que ce soit par la réalisation d’une rencontre au sein du Cégep de Trois-Rivières, l’accessibilité d’un responsable par courriel afin de répondre à des questionnements ponctuels et un accès à certaines données afin de pouvoir proposer des solutions efficientes à votre entreprise.

Cette collaboration entre les institutions d’enseignement et les entreprises de la région se veut un partenariat d’avenir afin non seulement d’assurer un partage d’expertise et d’expérience mais avant tout un tremplin vers la réussite de nos étudiants et l’épanouissement et le rayonnement des entreprises de notre région.

En espérant une collaboration prochaine.

Isabelle Garceau, Enseignante

819 376-1721, poste 2576 | isabelle.garceau@cegeptr.qc.ca