Infolettre

8 mars 2021

Vol. 6 no. 4

 

Le Collectif 8 mars. Molotov communications. Illustration : Valaska

8 mars

Journée internationale des droits des femmes

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CĂ©lĂ©brer le 8 mars, « JournĂ©e internationale des droits des femmes Â», nous permet non seulement de faire le point sur nos actions pour la dĂ©fense des droits des femmes et de dĂ©noncer les nombreuses discriminations, inĂ©galitĂ©s et violences faites aux femmes, mais aussi, heureusement, de souligner de nombreuses rĂ©ussites.

À l’occasion de cette journĂ©e, tout le mouvement des femmes du QuĂ©bec se concerte afin d’organiser des activitĂ©s mettant en lumiĂšre les luttes, les espoirs et les revendications des femmes. La CSN soutient l’organisation de nombreuses activitĂ©s dans plusieurs centaines de ses syndicats affiliĂ©s. Le SCCCUM, quant Ă  lui, veut cette annĂ©e marquer le coup en organisant un 5 Ă  7 virtuel au cours duquel ses membres pourront Ă©changer sur l’importance des luttes pour les droits des femmes, en particulier dans les universitĂ©s et dans le contexte de la pandĂ©mie. Soyez des nĂŽtres!

En attendant de nous retrouver lundi, nous vous convions à la lecture de quelques articles concoctés pour vous par notre équipe dans le but de préparer la discussion.

À tout de suite,

Votre équipe syndicale
 et féministe!

514 343-7766 (du lundi au jeudi de 9 h Ă  17 h)

info@scccum.ca

www.scccum.ca

 

đŸ’» Lien Zoom pour le 5 Ă  7 : https://zoom.us/j/92918824903?pwd=TkNVQ0J4blFkVG9jVmN3c3hvajRGZz09 (ID de rĂ©union : 929 1882 4903; Code secret : jT3yk2) đŸ’»

 

Pandémie et charge mentale :
suites du colloque féministe de la FNEEQ

 

Lors du colloque fĂ©ministe de la FNEEQ tenu les 27 et 28 janvier dernier, la confĂ©renciĂšre et auteure fĂ©ministe Marie-Ève Surprenant a soulevĂ© beaucoup de rĂ©actions lorsqu’elle a abordĂ© le sujet de la charge mentale des femmes en temps de pandĂ©mie. Nous revenons ici sur les principaux points abordĂ©s par la confĂ©renciĂšre pour les considĂ©rer au su des donnĂ©es statistiques les plus rĂ©centes. Nous nous penchons ensuite sur les particularitĂ©s de la charge mentale pour les personnes chargĂ©es de cours pendant la pandĂ©mie.

Pour rappel, on peut dĂ©finir la charge mentale comme Ă©tant une sollicitation cognitive intense (une attention soutenue et prolongĂ©e dans le temps, accompagnĂ©e de stress) rendue nĂ©cessaire par l’organisation de la sphĂšre familiale ou professionnelle au quotidien; souvent difficiles Ă  supporter en temps normal, les effets dĂ©lĂ©tĂšres de la charge mentale peuvent devenir critiques quand l’une des deux sphĂšres en vient Ă  dĂ©border sur l’autre, Ă  y faire irruption. Or, c’est prĂ©cisĂ©ment ce que nous vivons depuis mars dernier.

Selon madame Surprenant, les femmes reprĂ©senteraient une large majoritĂ© des nombreuses personnes ayant gravement souffert de l’augmentation de la charge mentale liĂ©e Ă  la crise sanitaire. D’abord parce que nombre d’entre elles, a-t-elle soulignĂ©, ne sont pas trĂšs Ă©loignĂ©es de la sphĂšre domestique : ayant souvent des revenus moindres que leurs conjoints, occupant plus souvent des emplois prĂ©caires (abolis par la crise sanitaire), ou dans lesquels le passage au tĂ©lĂ©emploi est plus aisĂ©, les femmes ont Ă©tĂ© trĂšs nombreuses Ă  se retrouver confinĂ©es Ă  la sphĂšre domestique.

 

 


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Saviez-vous que...

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ParitĂ© et sous-reprĂ©sentation des femmes Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al

Les femmes Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al demeurent sous-reprĂ©sentĂ©es dans le corps professoral (39 %). La paritĂ© est globalement atteinte chez les professeurs adjoints (50,3 %) alors que le pourcentage dĂ©croit chez les professeurs agrĂ©gĂ©s (44 %) et les professeurs titulaires (32 %). Chez les chargĂ©es de cours, le pourcentage de femmes est plus Ă©levĂ© (54,04 %). Cependant, il faudrait analyser spĂ©cifiquement le profil des personnes à simple emploi puisque, dans le cas des chargĂ©es de cours à double emploi, l’essentiel de leur carriĂšre se passe à l’extĂ©rieur de notre institution.

La proportion des femmes chargĂ©es de cours est particuliĂšrement Ă©levĂ©e à la FacultĂ© des sciences infirmiĂšres (ce qui Ă©tait attendu Ă©tant donné le profil des professeurs à cette facultĂ©Ì), mais Ă©galement, et de façon plus marquĂ©e que chez les professeurs, à la FacultĂ©Ì des sciences de l’éducation, à l’ESPUM, en MĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire, à l’École d’optomĂ©trie et en Musique. À la FAS, les personnes chargĂ©es de cours sont largement des femmes en Lettres et Sciences humaines et en Sciences sociales et Psychologie (entre 56 et 57 %), alors qu’en Sciences, elles constituent une minoritĂ©Ì, mĂȘme si elles sont lĂ©gĂšrement plus reprĂ©sentĂ©es (32,6 %) qu’au sein des professeurs.

  • Mc Andrew, M. (2020), ÉquitĂ©, diversitĂ© et inclusion Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Diagnostic, avril 2020, p. 32.
 

Sexiste, le projet de loi 59?

La ministre responsable de la Condition fĂ©minine, Isabelle Charest, n’a pas voulu se prononcer sur la question, ni prĂ©ciser si le projet de loi portant sur la rĂ©forme en santĂ© et sĂ©curitĂ© du travail avait fait l’objet d’une analyse diffĂ©renciĂ©e selon les sexes. Pour la CSN, Ă  moins de modifications majeures sur le retrait prĂ©ventif et sur les secteurs jugĂ©s Ă  risque faible – et oĂč les femmes sont surreprĂ©sentĂ©es – la rĂ©ponse est claire.

 

Mieux vaut en rire...!

 

 

Dates Ă  retenir

 

Calendrier universitaire

15 mars - Date limite pour l'acceptation des attributions des cours du trimestre d'été

16 mars - Commission des Ă©tudes

 

22 mars - Assemblée universitaire

 

Activité syndicale

8 mars, 17 h - JournĂ©e internationale des droits des femmes – 5 Ă  7 virtuel

12 mars, 13 h 30 - Conseil syndical

19 mars, 9 h 30 - Assemblée générale statutaire


ActivitĂ© intersyndicale

 25 et 26 mars - Regroupement universitĂ© - FNEEQ (RU)