Tournée du ministre Lamontagne au Bas-Saint-Laurent
(Claire P. Beaulieu)

Les membres du conseil exécutif de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent ont eu la chance de rencontrer le ministre de l’Agriculture, M. André Lamontagne ainsi que la députée de Rimouski et la ministre responsable de la région, M^me Maïté Blanchette-Vézina et le député de la Côte-du-Sud, M. Mathieu Rivest le 16 janvier, dans le cadre de sa tournée dans le Bas-Saint-Laurent.

Ce fut l’occasion de rappeler nos préoccupations notamment sur la situation actuelle des entreprises agricoles en lien avec le manque de liquidité occasionné par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, sur le besoin urgent de programmes mieux adaptés aux régions, sur la protection du territoire agricole et des érablières pour assurer le démarrage et le développement des entreprises et aussi, sur l’importance du soutien à la recherche, que ce soit dans nos centres d’expertise et institutions pour favoriser des avancées en agriculture et un meilleur accompagnement des producteurs.

Des délégués du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Les Îles au congrès général tenu en décembre dernier, avaient également pu rencontrer le député de la Côte-du-Sud, M. Mathieu Rivest, la députée de Rivière-du-Loup - Témiscouata, M^me Amélie Dionne et le député de Gaspé, M. Stéphane Sainte‑Croix pour échanger sur les enjeux agricoles.

Les représentants de la fédération régionale souhaitent multiplier les rencontres avec les différents élus pour faire connaitre la réalité des producteurs agricoles et demander plus de soutien en agriculture. Notons que moins de 1 % du budget de l’État est consacré à l’agriculture comparativement à plus de 60 % à l’éducation et la santé.

Le Gala reconnaissance Coup de cœur des Agricultrices du
Bas-Saint-Laurent est de retour!
(Jessie Rioux)

Productrices et producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent, nous vous invitons à notre évènement-bénéfice! Le Gala reconnaissance Coup de cœur des Agricultrices du Bas-Saint-Laurent qui se tiendra le samedi 17 février au Pavillon des loisirs de Saint-Fabien dès 18 h 30.

C'est lors de cette soirée que le titre d'Agricultrice de l'année sera décerné. La lauréate représentera le Bas-Saint-Laurent au Gala Agricultrices du Québec à l'automne 2024.

Pour inscription: https://forms.office.com/r/0H2RSjHzHB

Pour toute question, veuillez communiquer avec M^me Cathy Ouellet au 418 723-2424 poste 4110 ou à couellet@upa.qc.ca.

Nous vous attendons en grand nombre!

Forum sur les abattoirs régionaux au Québec: s'informer pour préparer l'avenir
(Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent)

Le 21 mars 2024
De 9h30 à 17h

Salle Louis-Philippe-Anctil (ou en webdiffusion)
59, Rue Saint Laurent
Sainte-Luce, G0K 1P0

Le Forum sur les abattoirs régionaux au Québec est une journée dédiée au maintien et au développement des services d’abattage, notamment en lien avec les préoccupations d’autonomie alimentaire, de transformation alimentaire, de maintien et de développement des filières viandes, de rentabilité des entreprises, ainsi que de bien-être animal.

Pour connaître la programmation ou pour s’inscrire, c’est par ici.

Chasse au dindon sauvage
(Chantale Dubé)

Le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) annonce l'ouverture de la chasse au dindon sauvage dans la zone de chasse 2 au Bas-Saint-Laurent.

Le dindon sauvage est une espèce opportuniste qui progresse vers le nord avec les changements climatiques. Depuis 2015, le ministère observe des dindons sauvages au Bas-Saint-Laurent. En moins de dix ans, cette espèce s'est implantée dans la région, principalement dans les secteurs de La Pocatière, du Kamouraska et de Rivière-du-Loup. Le ministère considère que la population de dindons sauvages est maintenant en phase de colonisation dans le Bas-Saint-Laurent et qu'elle est suffisamment importante pour supporter une chasse sportive. Pour cette première saison, la chasse au dindon sauvage sera permise du 26 avril au 7 mai 2024. Les modalités de chasse dans la zone 2 seront annoncées par le ministère en mars 2024. La chasse automnale demeure interdite. Il est de la responsabilité des adeptes de la chasse de respecter les modalités en vigueur avant de pratiquer leur activité, soit:

• De se procurer une attestation de formation;
• D'acheter le permis de chasse au dindon sauvage;
• D'enregistrer la bête récoltée.

Pour plus de détails sur les zones de chasses, vous pouvez consulter la carte des zones à l’adresse suivante:
https://www.quebec.ca/tourisme-et-loisirs/activites-sportives-et-de-plein-air/chasse-sportive/cartes-zones 

Pour en savoir davantage sur la chasse au dindon sauvage: https://www.quebec.ca/tourisme-et-loisirs/activites-sportives-et-de-plein-air/chasse-sportive/gibier/dindon-sauvage

Rappel - Présences des dindons sauvages au Bas-Saint-Laurent
(Chantale Dubé)

La division faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a entrepris une étude sur les maladies et les parasites du dindon sauvage au Québec. Elle demande la collaboration des producteurs agricoles afin de localiser des dindons sauvages dans certaines régions, notamment au Bas-Saint-Laurent, et ce, afin d’aller collecter leurs fèces cet hiver pour en faire l’analyse. L’implication des producteurs consiste seulement à mentionner s’ils ont vu des dindons et si possible, de donner une idée du secteur par exemple, le nom d’un rang ou d’un chemin dans une municipalité ou le nom de la municipalité simplement. Ainsi, nous demandons aux producteurs de transmettre toute information pertinente concernant la présence des dindons sauvages à M^me Chantale Dubé, à l’adresse suivante : cdube@upa.qc.ca.

Un ennemi invisible qui donne froid dans le dos
(Vincent Dupont)

Les ouvriers agricoles effectuent des tâches en plein air ou dans des endroits ouverts. Les variations de température sont fréquentes à cette période de l’année. Dans la majorité des cas, les travaux en extérieur sont certes moins fréquents en hiver, toutefois ils en demeurent certains. Pensons entre autres, à l’acériculture durant la période de l’entaillage. Les intempéries de l’hiver peuvent affecter les conditions ambiantes et rapidement devenir un risque pour la santé. Employeurs et travailleurs doivent redoubler de prudence.

Deux principales pathologies sont possibles dans ces circonstances, soit:

• L’engelure affecte généralement les extrémités du corps en premier. Elle résulte simplement du gel de la peau exposée au froid.
• L’hypothermie peut entraîner des répercussions graves sur la santé et peut même engendrer la mort. On parle d’hypothermie lorsque la température buccale descend en dessous de 35°C.

L’indice de refroidissement éolien (température ressentie) est à prendre en considération, il aide à prévenir les effets du froid. Le tableau suivant présente la gradation du risque en fonction de la température:

D’autres risques sont aussi associés, ceux-ci peuvent engendrer des accidents et des lésions, dont:

• Une baisse de la force musculaire et raideurs articulaires (trouble musculosquelettique);
• Une réduction de la dextérité manuelle (imprécisions dans les mouvements);
• Une dépense énergétique accrue (augmentation de la fatigue);
• Une surface glissante (risque de chute et problème de manutention);
• Une chute de glace ou de neige (risque d’ensevelissement).

Les employeurs ont la responsabilité de former et d’informer les travailleurs sur les risques, les moyens de prévention, les mesures d’urgence et de s’assurer de la mise à jour du plan de prévention.

Pour plus d'informations sur le sujet et sur les moyens de prévention, veuillez consulter les liens suivants: 
https://www.cnesst.gouv.qc.ca/sites/default/files/publications/travailler-au-froid-gelures-hypothermie.pdf

https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-et-environnement/prevenir-les-effets-du-froid

https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/prevention-securite/identifier-corriger-risques/liste-informations-prevention/travail-au-froid

Renouvellement du projet de stage en milieu de travail FermEmploi et AgriEmploi : récolte de talents!
(Ousmane Ndiaye)

Les programmes FermEmploi et AgriEmploi permettent de former et d’intégrer en emploi des personnes possédant peu ou aucune expérience ou formation en agriculture. L’objectif du projet est de former et d’intégrer en emploi des personnes au marché du travail.

Critères d’admission pour l’employeur:

• Offrir un poste permanent à temps plein;
• Être en mesure de libérer un compagnon pour la formation et l’intégration du stagiaire;
• S’engager à commencer et à compléter un programme d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) avec l’employé stagiaire.

Les avantages pour l’employeur:

• Aide gratuite du Centre d’emploi agricole (CEA) pour le recrutement de l’employé;
• Rencontre et évaluation de l’employé lors d’une journée d’observation;
• Évaluation de l’employé lors d’un stage exploratoire rémunéré de 3 jours;
• Matériel de formation et d’intégration en emploi éprouvé et gratuit;
• Soutien gratuit de votre CEA pour la formation et l’intégration en emploi (1 h/semaine);
• Remboursement régressif du salaire du stagiaire pendant les 24 semaines de stage.

Pour plus d’informations, contacter par téléphone l’équipe du CEA à Rimouski: M. Ousmane Ndiaye au 418 723-2424 poste 4106 ou à ondiaye@upa.qc.ca.

Pour plus de détails: communiquez avec M. Vincent Dupont à vdupont@upa.qc.ca ou au
418 856-3044 poste 4127.

Cliquez ici pour télécharger le formulaire de mise en candidature.

À noter que le masculin est utilisé uniquement dans le but d'alléger le texte