Plus une personne a de limitations fonctionnelles, plus c’est difficile pour elle de travailler, de gagner sa vie, d’avoir une vie sociale épanouie et, bien entendu, de trouver un logement, ce qui accroît le risque de vivre l’exclusion sociale et l’itinérance.
La majorité des personnes ayant une déficience intellectuelle souhaitent vivre de façon autonome, à savoir seules ou avec des personnes de leur choix. Or, seulement 6% d’entre elles y arrivent, dû aux difficultés auxquelles elles doivent souvent faire face : pauvreté, discrimination et exclusion sociale.
Bien entendu, il est illégal de refuser de louer un logement à une personne parce qu’elle est en situation de handicap. Mais dans le marché locatif actuel, les propriétaires ont le gros bout du bâton et les personnes ayant une déficience intellectuelle se voient souvent refusées comme locataires. Ou elles sont victimes de mesures déguisées qui visent à les faire quitter un appartement, parce qu’elles ne sont pas des « locataires parfaits. »
Plusieurs situations de discrimination et d’exclusion, qui s’ajoutent à la rareté des logements abordables, amènent régulièrement des personnes ayant une déficience intellectuelle à tolérer des logements insalubres ou non sécuritaires, faute de pouvoir trouver mieux.
Il y a un besoin criant de logements sociaux réservés aux personnes en situation de handicap. Et d’un meilleur plan de lutte à la pauvreté, d’accès à l’emploi et de lutte contre la discrimination pour ces personnes. Bien entendu, la création de plus de logements abordables pourrait aider à réduire la crise du logement pour tout le monde.
Bref, les personnes ayant une limitation fonctionnelle méritent d’être incluses et de vivre une vie épanouie, ce qui passe par leur pleine participation dans la société.
Source: Altergo