La phase 1 du projet de modernisation de l’Hôpital de Mont-Laurier vise notamment à améliorer la prévention et le contrôle des infections. Ainsi, au terme de la phase 1, l’actuelle unité de soins de courte durée en médecine chirurgie (incluant les soins palliatifs), sera déménagée dans un nouvel agrandissement du bâtiment principal. Cet espace sera situé du côté de l’urgence actuelle (localisation en orange) et occupera le rez-de-chaussée, alors que la pharmacie aura ses espaces à l’étage. Cette dernière verra sa superficie quadrupler, permettant une organisation du travail optimale.

Une superficie de près de 3 fois celle de l’unité actuelle sera nécessaire pour faire passer les lits en chambres multiples vers des chambres individuelles. Chaque chambre comprendra une salle d’eau avec toilette et douche sans seuil. Ce nouvel aménagement vise le respect des pratiques et normes actuelles et facilitera l’accès aux commodités d’hygiène pour l’ensemble des clientèles.

Nous impliquons dès maintenant les équipes dans la révision des processus et la planification des aménagements en prévision de la réalisation des plans et devis.

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La phase 1 du projet de modernisation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme sera axée sur la croissance du plateau technique chirurgical et des services en soutien au fonctionnement de ce dernier. Des espaces additionnels seront nécessaires pour permettre la croissance des services, en cohérence avec les normes actuelles.

À titre d’exemple, le projet permettra de passer de 9 salles de chirurgie fonctionnelles à 15, ce qui augmentera le volume de chirurgies effectuées. De plus, les espaces seront construits et aménagés en respectant les normes existantes relativement à la prévention et au contrôle des infections.

Uniquement pour le bloc opératoire, la superficie requise sera de près de 3,5 fois celle actuellement disponible. Plusieurs services en soutien devront

également croître pour soutenir les secteurs cliniques qui se trouveront augmentés dans cette phase 1. Un corridor est prévu pour relier le secteur de l’urgence à celui du nouveau bloc afin de faciliter la circulation.

Par ailleurs, un nouveau bloc s’érigera aussi en bordure de la rue Saint-Marc (localisation en orange), à l’emplacement de l’actuel Pavillon Jeanne-Mance. Ce dernier sera éventuellement démoli à la suite de la mise en service du tout nouveau bloc E qui accueillera dans les prochains mois notamment les soins et services en santé mentale.

Le nouveau bâtiment regroupera le bloc opératoire, les espaces de la chirurgie d’un jour, de la clinique de la douleur, de la clinique de préadmission, de la gestion des priorités d’opération, des espaces publics, tout comme des espaces pour les services en soutien ainsi que l’Unité de retraitement des dispositifs médicaux. Il permettra aussi d’ajouter des espaces pour les secteurs de la pharmacie et de la pathologie. Le secteur de l’endoscopie, pour sa part, étendra ses espaces dans ceux de l’actuel bloc opératoire, permettant ainsi de passer d’une superficie de 326 m² à 1894 m².

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Le chantier de construction du nouveau Centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation (CRJDA) est bien visible sur le terrain situé à proximité du Centre multiservices de santé et de services sociaux de Thérèse-De Blainville. Les planchers de béton et du 1^er étage des unités de réadaptation intensives s’érigent ainsi que le stationnement souterrain.

Les architectes qui ont conçu le projet proposent un volume qui se déploie, s’étire et génère à son tour plusieurs ailes assouplies par l'utilisation d'un revêtement de bois qui tisse un fil continu à travers l’ensemble du projet. La volumétrie, la matérialité et les ouvertures ont été réfléchies et calibrées de façon à ce que chaque façade atteigne l’équilibre entre intimité et sécurité.

Afin de créer un milieu de vie à dimension humaine, adapté aux situations occupationnelles de la clientèle et des équipes, l’installation sera divisée en 7 zones, soit les unités de vie, les services cliniques, l’urgence sociale, les services pédagogiques, les services sportifs, les services alimentaires et les services administratifs.

S’ajoutent à cet ensemble des espaces extérieurs qui sont des lieux intégrateurs contribuant au développement de saines habitudes de vie et qui consolident les aspects du développement social des jeunes.

Une passerelle reliera le bâtiment abritant les unités de vie (3 ailes formant un T) et l’ensemble des autres zones (le bâtiment rectangulaire). Cela permet au jeune de passer de son milieu de vie à ses autres activités occupationnelles comme l’école ou les activités de loisirs. Il est visé de recréer la vie quotidienne vécue par un jeune afin de maximiser son sentiment de normalité. Par exemple, le fait d’emprunter le passage lui permet de marcher jusqu’à la zone « école », comme il le ferait dans son milieu de vie habituel.

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La période d’activation du nouveau pavillon a débuté le 11 octobre, dernière étape avant l’accueil du personnel et des usagers. Nos équipes entament donc la révision de tous les travaux effectués et voient aux aménagements nécessaires pour accueillir employés et usagers. C’est durant cette même période qu’auront lieu l’orientation, les simulations et la formation du personnel au sein des nouveaux espaces, avec l’implication des usagers partenaires ressources.

Le nouveau pavillon, c’est plus de 800 locaux! Pour chacun d’entre eux, une fiche est produite mentionnant tous les équipements et mobiliers devant s’y retrouver, un plan indiquant leur positionnement ainsi que les tâches restantes à effectuer d’ici l’accueil, par exemple la désinfection.

Ces fiches sont des outils essentiels pour coordonner les tâches de l’ensemble des services mis à contribution dans ce projet d’envergure.

Afin d’assurer la réalisation de toutes les tâches, une coordonnatrice de projet travaille de pair avec la chargée de projet clinique, le chargé de projet construction et les représentants de tous les secteurs impliqués dans la phase d’activation. Il s’agit d’un travail de collaboration d’envergure.

Découvrez quelques photos des lieux

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Au cours du mois de novembre, la chargée de projet clinique réalisera une rencontre avec un usager partenaire ressource (UPR) dans le cadre du projet de phase 1 de modernisation de l’Hôpital de Saint-Eustache. Il s’agit de connaître le point de vue de l’usager.

Cette rencontre permettra à l’UPR de partager ses constats à la suite d’un épisode de soins vécu par lui ou par un de ses proches. L’équipe de projet accompagnera l’usager à nommer ses besoins, à partager sa vision de l’urgence et à identifier les bons coups et améliorations possibles. La discussion portera sur chacune des zones de l’urgence (triage, inscription, salle d’attente, zone de réanimation, aire ambulatoire, civières d’observation, etc.).

Comme l’UPR qui sera rencontré est aussi bénévole au sein de l’installation, l’équipe de projet aura également un échange avec lui quant à la place, au rôle et aux besoins des bénévoles.

De l’arrivée des usagers à leur départ, en passant par l’expérience des visiteurs et des bénévoles, tout est discuté pour permettre à l’usager de contribuer au projet d’amélioration et d’agrandissement de l’urgence.

Un UPR est un bénévole possédant une expérience, soit comme usager ou comme proche aidant d’un usager ou résident. Son implication permet aux équipes de projets d’avoir accès au regard de l’usager et peut prendre diverses formes selon les besoins contribuant à la définition du nouveau visage des soins et services. Plusieurs UPR sont impliqués dans des projets de diverses envergures dans l’organisation.

Tout au long de la réalisation des projets majeurs, des consultations ont lieu en impliquant différents intervenants et partenaires afin de nous assurer que les projets répondent aux besoins du personnel et de la population.

Vous connaissez des usagers ou de leurs proches qui sauraient faire la différence en devenant un UPR ou aimeriez en apprendre davantage sur cette implication? Visitez notre site internet.

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Quelle est la différence entre une maison des aînés et une maison alternative?

La région des Laurentides accueillera quatre maisons des aînés et une maison alternative. La maison alternative hébergera des personnes adultes ayant une déficience physique (DP), une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA) ayant des besoins importants en soins et en assistance pour les activités de la vie quotidienne et domestique, et ce, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Tout comme pour les maisons des aînés, les maisons alternatives viennent s’ajouter à l’offre d’hébergement pouvant être proposé lorsque le maintien à domicile, en ressource intermédiaire ou en ressource de type familial n’est plus possible. La maison alternative sera située à Blainville et aura 48 places pour la clientèle DI-TSA-DP et 24 places pour la clientèle ainée.

La vie en maison alternative

Le milieu de vie se veut à dimension humaine, rappelant davantage le domicile. La participation du résident dans son projet de vie et aux activités du quotidien est favorisée. Les soins et services sont adaptés aux particularités de chaque résident. Le respect du rythme de la personne hébergée est au cœur des soins et services … la personne est à la maison après tout !

La maison alternative est divisée en 4 maisonnées de 12 chambres et les usagers y sont regroupés par profil, de façon à assurer une harmonie au sein du milieu. Les intérêts et capacités de chacun sont mis à profit afin de favoriser le développement du plein potentiel de chaque usager.

Le divertissement sera également de la partie! Par exemple, si certains résidents démontrent une passion pour les sports, une soirée du hockey du samedi soir pourrait être organisée! La maisonnée visera à s’adapter à la réalité de ses occupants qui changera tout au long de leur parcours de vie.

Une liste est en cours d’élaboration et les usagers qui déménageront à la maison alternative seront confirmés deux mois avant l’ouverture officielle.